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Vaste opération de drones à travers toute Ukraine, Kiev n'y échappe pas ce 4 octobre

Le QG de 72 bataillon blindée frappé à Kiev, le 4 octobre (cap) Vidéo: les vastes incendies provoqués par Géran 2/Shahed 136 lors d'une première opération contre Kiev, 4 octobre

Quelle mouche pourrait bien avoir piqué le numéro 2 du Pentagone, Laura Cooper, pour qu’elle s’affiche cette nuit de 4 octobre, paniquée, sous les caméras du monde entier pour affirmer, sur fond de rumeurs de plus en plus persistantes de possibles attaques nucléaires russes contre l’Europe au cas où celle-ci se mette à frapper la Russie post référendum du 30 sept, que « l’armée ukrainienne pourra désormais recourir aux missiles HIMARS à l’effet de frapper des "cibles russes" en pleine Crimée » ? « ... Deux systèmes d'artillerie de missiles HIMARS sont en route vers l'Ukraine où ils pourraient aider l’armée ukrainienne à attaquer presque toutes les cibles russes dans la péninsule de Crimée. On n’a guère besoin des engins de portée de 300 km. Nos missiles "Grad" fournis aux 20 batteries de HIMARS d’ores et déjà présentes sur le champ de bataille, sont largement suffisants pour faire saigner la Russie (…) surtout que les États-Unis ne sont pas les seuls à en fournir à l'Ukraine et que nos alliés de l’OTAN en font autant … »

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S’il est vrai que le chiffre « 20 » qu’avance l’intéressée est le premier point à frapper tout observateur avisé dans la mesure où entre le paquet de 1.1 milliards de dollar d’aide militaire pro-Ukraine annoncé le 15 septembre et celui de 656 milliards que le Pentagone vient d’allouer ce 4 octobre à Kiev, le nombre des HIMARS a déjà atteint les 56 systèmes, il est tout autant frappant de voir le Pentagone rompre avec une rhétorique de déni jusqu’ici en vigueur qui lui évitait de revendiquer son implication dans des attaques contre l’ultra stratégique péninsule de Crimée que des centaines de missiles GDRMS de 80 km de HIMARS ont certes touchés sans pouvoir pour autant couper de la Russie continentale.

Pourquoi cette menace ouverte ?

Vidéo: les vastes incendies provoqués par Géran 2/Shahed 136 lors d'une première opération contre Kiev, 4 octobre

Une première réponse pourrait nous renvoyer droit à ce 23 septembre fatidique où l’équation « Odessa VS Crimée » a été très clairement établie par une armée russe qui aidée par des vagues d’attaques aux Geran 2-Shahed 136 a réussi tour à tour à détruire le port, les hangars des drones marines USV britanniques, et le QG du commandement SUD US-OTAN où des dizaines d’officiers étaient en phase de planifier un assaut naval contre la Crimée et partant le Centre de Commandement de la marine russe et ce, suivant un plan calqué sur Ansarallah yéménite qui impliquait drones, destroyers et Saildrone.

Or l’attaque aux drones du 23 septembre qui a cloué au sol les ambitions navales otaniennes, a précédé d’à peine trois jours une autre, encore plus fatale au fonctionnement de la marine US-OTAN et pour sa flotte en mer Noire puisque ciblant de façon simultanée non seulement Odessa mais encore cet autre port qu’est Otchakiv situé à quelques 140 km de distance. Cette fois le coup fut signé Geran 2 qui essaimé avec Lancet 3 russe a mis en miettes les espoirs « navals » otaniens de pouvoir refaire le coup de Moskova à la Russie, et anéantir ses navires à domicile ou pire, couper sa liaison maritime avec la Crimée.

Vidéo: les vastes incendies provoqués par Géran 2/Shahed 136 lors d'une première opération contre Kiev, 4 octobre/twitter

Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle le Pentagone menace désormais ouvertement la Crimée. En effet cette Odessa à qui la ministre allemand de la Défense, Lambrecht a offert il y a trois jours lors d’une visite catastrophe, ses « Gepards » pour en  renforcer la DCA face aux Geran 2 laquelle DCA, disons-le, compte de robustes pièces déjà comme le S 300, le Buk M3B voire même le NASAMs tend désormais à devenir une cible constante et c’est cela qui effraie le plus le camp US. Ainsi on apprend un retour des essaims Geran 2 cette nuit de 4 octobre à Odessa où ils ont réussi à mettre à pas le Gepard germanique avant d’anéantir à nouveaux et pour la deuxième fois en moins de dix jours, le Commandement SUD de la marine US-OTAN et ses infrastructures que les Otaniens venaient juste de remettre en état après la frappe du 23 septembre, et ce, se fiant aveuglément à leur DCA renforcée.

 Les rapports en provenance d’Odessa évoquent un périmètre opérationnel  intra ukrainien de Geran 2 de quelque 700 km de distance puisque l’engin est allé au-delà du port pour s’en prendre toujours cette nuit de 4 octobre à Novomoskovsk dans l’oblast de Dniper où les occupants « otaniens » font faire aux « occupés » ukrainiens des turbines à gaz, les mêmes que les Allemands ont refusés à la Russie juste avant que le Nord Stream 1 et 2 ne soient bousillés par les Yankees. À quoi rime cet énorme champ d’action ? À la capacité des drones « iraniens » de l’armée russe à opérer aisément, depuis Odessa à Otchakiv en passant par Novomoskovsk, soit dans toutes les régions côtières où l’OTAN détient ses QG navals et la partie la plus solide de sa DCA.

Mais ce n’est pas tout car ce 4 octobre, Geran 2 est allé au-delà de sa mission exclusivement « aéronavale » pour miner aussi la puissance terrestre de l’adversaire :

Vidéo: les vastes incendies provoqués par Géran 2/Shahed 136 lors d'une première opération contre Kiev, 4 octobre

« Outre Odessa et Novomoskovsk, Une série de frappes aux drones ont également été menées ce 4 octobre sur des positions et des cibles ennemies à Artyomovsk, ville qui abrite une usine de traitement de déchets, reconverties par les forces armées ukrainiennes en une base d’attaque contre les « alliés ».

Les Geran 2 ayant ouvert la voie, les combattants du groupe Wagner ont pu avancer à Artyomovsk, ce qui permet non seulement d'écraser l'ennemi, mais également de diriger l'artillerie et les avions vers des bastions spécifiques et des points de tir de militants ukrainiens. En conséquence, cela permet d'augmenter l'efficacité de la libération de ces territoires des troupes du régime de Kiev. Plus tôt, il a été signalé que des détachements ennemis ont quitté leurs positions à proximité de la ville, se sont retirés dans les zones urbaines, où ils tentent de prendre pieds... »

Alors après avoir nettoyé les côtes, Geran 2-Shahed 136, est-il en phase de faire reculer les unités d’infanterie ? Visiblement. En à peine un mois après le drone tend ainsi à passer d’un simple moyen harcèlement à une arme stratégique capable de secouer les lignes de front et de changer littéralement la donne militaire de défier l’OTAN au sol en mer et dans le ciel. Car cette panique déjà ressentie par Mme Lambrecht alors qu’elle se trouvait à Odessa pour voir de visu de quel bois sont fait les Geran2 et comment on pourrait les mettre au pas à l’aide de "Gepard", panique qui a d'ailleurs poussé Mme Cooper à sortir de ses gondes et à menacer ce mardi 4 octobre Poutine et la Crimée, et bien cette panique a culminé pour la troisième fois d’affilée cette nuit, quand Kiev a été attaquée à coup des drones plongeurs complètement enragés!

Vidéo: à Liman, les Shahed 136 ont remplacé les soldats ; des cibles de Shahed 136 se multiplient

Topwar.ru écrit :

« Pour la première fois au cours des derniers mois, des attaques ont été menées contre des cibles ennemies dans la région de Kiev. En effet les drones planeurs ont visé un autre lot d' armes de l'OTAN récemment arrivé dans la région de la ville de Belaya Tserkov où siège la 72e brigade, brigade surnommé  "Zaporogues noirs". Juste avant l’attaque plusieurs centaines de soldats ukrainiens avaient été amenés à Bila Tserkva, ce qui laisse croire à un bilan lourd de pertes et de blessés. Selon des informations, les blessés ont été placés dans un hôpital militaire, situé dans la ville spécifiée de la région de la capitale de l'Ukraine.

Vidéo: les vastes incendies provoqués par Géran 2/Shahed 136 lors d'une première opération contre Kiev, 4 octobre

Et de poursuivre : " Belaya Tserkov est situé au sud de Kiev soit à 400 km de distance de Kherson. Ce qui veut dire que les drones vagabondes aurait traversé cette énorme trajet sans être intercepté alors qu’il s’agit d’une zone ultra protégée et bourrée de DCA . Au niveau officiel, les données sur les objets exacts qui ont été touchés, n'ont pas encore été publiées.
Les résidents locaux ont vu plusieurs munitions flâneur s'abattre sur des objets avec un bourdonnement caractéristique de Geran 2. À la suite de coups, d’énormes incendies se sont déclarés dans les installations. Dans le cadre des frappes sur des cibles dans la région de Kiev, la partie ukrainienne suggère que "de cette manière, les troupes russes sondent la fiabilité de la défense aérienne des Forces armées ukrainiennes à Kiev et dans ses environs".

Et dire que cette fiabilité hypothétique à laquelle ont si ardemment participé les Otaniens n’est plus ! Fin août, le Pentagone pariait que les drones Shahed ne devraient pas trop tirer fierté de leur œuvre accomplie contre Aramco saoudien qu’ils ont attaqué en 8 ans de guerre Riyad/Ansarallah à des dizaines de fois sans que le Patriot US puisse les en empêcher car en Ukraine « c’est la hi tech US-OTAN » en version pure qui prime. Or cette nuit à Kiev c’est ce même pari qui est perdu. Et que soit dit en passant, des paquet de 1, 2, 3 milliards de dollars d’aides militaires à l’Ukraine ne suffisent pas : car pour un milliard de dollars de drones iraniens achetés par Moscou il faudrait au moins 40 milliards de dollars de missiles intercepteurs... D’où cette obsession de HIMARS qui imbibe le discours du numéro 2 du Pentagone et qui est le signe d’un changement radical : Geran 2 est imbattable, l’OTAN ne peut rien contre, si ce n’est que de brandir ses moyens de bord...

Vidéo: le QG de la 72e bataillon de l'armée ukrainienne qui a expulsé en mars l'armée russe

Au fait cela fait un petit bout de temps que les HIMARS ne font plus peur en Russie si on lit attentivement et entre les lignes ce rapport daté de 3 octobre d’Avia.pro

« Les habitants des régions de Nikolayev et d'Odessa ont remarqué la trace d'un missile balistique dans le ciel.Cette nuit, une trace étrange a été aperçue sur le territoire de l'Ukraine, généralement laissée par un missile balistique, d'ailleurs, le plus souvent de moyenne et longue portée. La nature de ce dernier est encore inconnue, mais il a pu être observé de divers points à une distance de plusieurs centaines de kilomètres.Dans les photographies et la vidéo fournies, on peut voir que la trace étrange a bien des éléments inhérents à la trace laissée par un missile balistique. En particulier, il y a une "queue" directe et un nuage, qui se forme immédiatement lorsque la fusée entre dans la trajectoire de descente.Les habitants de la région de Kherson signalent également une trace visible dans le ciel, cependant, pour le moment, rien ne prouve que des frappes aient été effectuées avec l'utilisation de telles armes. Cela soulève un certain nombre de questions concernant un phénomène aussi étrange. Dans le même temps, on sait que des frappes utilisant des armes de missiles inconnues ont été lancées sur le territoire de Zaporozhye, ce qui, entre autres, est attesté par les vidéos disponibles prises sur une caméra de vidéosurveillance, cependant, est-ce dû à un phénomène étrange vu dans l'atmosphère des couches supérieures est inconnue. »

Entre Odessa, Nikolayev, Kherson et Zaporijia, la zone d’opération ressemble qui en sort trace trop celle du Géran 2/Shahed 136 pour que l’observateur ne soupçonne pas là l’émergence timide des missiles tactiques made in Iran dans l’arsenal russe. Pour le reste FatH-360 que les Occidentaux comparent souvent à HIMARS fait à plus d’un égard bien mieux que les roquettes US : d’une vitesse Mach 3 Fath 360 est spécialement conçu pour des cibles stratégiques. D’une très haute capacité de destruction, six pourraient en être tirés d’un seul – lanceur à six- et puisqu’il est capable d’entrer en contact non pas avec un satellite mais plusieurs, il ne rate jamais sa cible et lui tombe dessus avec une vitesse de Mach 4 soit près de 5 000 km/h. Disons que les six missiles d’une salve interceptent et détruisent une seule cible ou six cibles différentes.. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV