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En quoi se ressemble Nasrallah et Poutine ?

Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et Ramzan Kadyrov, dirigeant de la république russe de Tchétchénie, lors d'une rencontre à Moscou, le 31 août 2019. ©Sputnik // Vidéo: lancement réussi du missile balistique intercontinental russe « Sarmat »

Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a appelé, samedi 1er octobre, l'armée russe à utiliser "des armes nucléaires de faible puissance" en Ukraine, après le retrait des Russes de la ville stratégique de Lyman.

Le fidèle du Kremlin, qui était présent vendredi à Moscou pour la formalisation de l'annexion de territoires ukrainiens à la Russie, préconise en outre de déclarer « la loi martiale dans les zones frontalières ». « Il faut mener l'opération militaire spéciale au sens plein du terme, et non s'amuser à jouer », a-t-il raillé. « Il n'est pas nécessaire de prendre nos décisions en tenant compte de la communauté occidento-américaine », a-t-il encore fustigé, celle-ci « ayant beaucoup agi contre nous », selon lui.

Or, la Russie s'apprête-t-elle réellement à user de l'arme suprême ou est-ce là une manière bien intelligente pour désarmer le camp d'en face, face à un procédé bien ahurissant, le rattachement en un revers de main de quatre provinces stratégiques ukrainiennes et partant otanienne qui serviront d'étau protecteur à la Crimée à savoir Kherson, Donetsk, Lougansk et Zaporijjia, soit 15 pour cent du territoire ennemi sans que cet ennemi puisse lever le petit doigt?!

Quelque chose nous dit que l'épouvantail d'arme nucléaire a eu le même effet dissuasif, anesthésiant, neutralisant que les trois drones de reconnaissance du Hezbollah, qui sortis des limbes le 2 juillet, ont réussi sans avoir besoin de tirer un seul missile à faire reculer l'entité et les Américains et à les pousser à écrire noir sur blanc des propositions à soumettre à l'État libanais ! Voici à quoi ressemblerait un scénario d'attaque nucléaire signé Poutine. 

Top war ru, le site russe écrit : « La gendarme mondiale qu'est l'Amérique a joué la reine du terrorisme d'État en commettant des sabotages en Baltique sur le Nord Stream. Sabotage contre la Russie et l'Union européenne. La ligne rouge des "règles" interétatiques n'a pas seulement été franchie, elle a été soufflée et a disparu dans les dépôts boueux du fond de la Baltique. Les gazoducs ont été tués à jamais, les États-Unis ne permettront pas leur restauration. L'Union européenne a donc reçu un coup mortel, la Russie un coup sensible. C'est-à-dire qu'une cible est touchée, l'autre est seulement endommagée. En effet on a remarqué que depuis début septembre, et de la « grande offensive otanienne » dans la région de Kharkov, qui s'est terminée par un regroupement à la frontière russe, il y a un vif déchaînement d'émotions des États-Unis, de l'Ukraine et de l'Occident dans son ensemble sur le thème de l'utilisation imminente probable d'armes nucléaires par la Russie. Or un exemple de scénario pourrait ressembler à ceci. »

Et de poursuivre: « Où serait le meilleur endroit pour la provocation nucléaire ? Il semble être la zone autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Le territoire était auparavant contaminé par des radiations lors de l'accident de 1986, il est étroitement adjacent à la frontière de la Biélorussie, assez loin de Kiev  et des grandes villes d'Ukraine, la centrale nucléaire elle-même peut être présentée comme un objet d'attaque. L'attaque, bien sûr, sera repoussée par les artilleurs anti-aériens, la station est sauvée, mais une explosion nucléaire ne peut être évitée. L'explosion est au sol, vous pouvez utiliser une charge américaine standard B61, par exemple la 12e série à charge variable, de manière optimale 10 kilotonnes, livrée secrètement depuis l'Allemagne occupée. À une distance de 12-15 km pour les centrales nucléaires, le danger est quasi nul. L'activation est à distance, en même temps il convient d'anéantir les participants à la livraison, les laissant protéger le "produit". »

« Il est conseillé de lier l'heure de l'action à la météo, c'est-à-dire au vent du sud et de préférence du sud-est dans la zone de l'événement, afin de minimiser la contamination radioactive du territoire ukrainien et de la maximiser en Biélorussie. Mais il ne faut pas tarder, la frappe nucléaire russe devrait être la réponse d'un agresseur désespéré à l'offensive de Kharkov des guerriers de la lumière, car une autre raison similaire peut ne pas se produire. Du moins, nous l'espérons tous. En moins d'une heure et demie, la nouvelle de "l'utilisation de l'arme nucléaire par la Russie" devrait faire plusieurs fois le tour du monde, accéléré par les médias : des géants aux conversations familiales dans les détails les plus terribles. Une frappe nucléaire sera condamnée par toutes les organisations internationales sans exception, de l'Assemblée générale de l'ONU à l'Union internationale des apiculteurs.

La Russie sera expulsée et exclue de partout, le commerce est interdit et soumis à la juridiction, tous les avoirs sont saisis, y compris diplomatiques. Des troupes étrangères multinationales entreront en Ukraine sous les auspices de l'ONU, d'abord pour éliminer les conséquences d'une attaque nucléaire, puis en tant que forces de maintien de la paix. Mais la Russie n'en est-elle pas déjà là ? Alors pourquoi ne pas balancer une bombe nucléaire puisqu'on souffre déjà de tout ce qui pourrait nous survenir plus tarde. Reste que cette attaque serait bête puisqu'on a ce qu'on veut... 15 pour cent de l'Ukraine rattachés sans que l'Occident ne puisse brocher ! »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV