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Pourquoi l'entité n'a d'autre choix que de capituler?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De nouvelles cargaisons de carburant attendues au Liban. ©Rai al-Youm

En septembre 2021, les premières cargaisons de fioul iranien ont été remises au Hezbollah à un moment où le Liban souffrait de pénuries d'électricité et de carburant. Aujourd'hui, Nasrallah s'est rapproché de la mise en œuvre de sa deuxième promesse, et cette fois, il s'agit de la livraison inconditionnelle des cargaisons iraniennes. L'engagement de la Résistance a ainsi démasqué le vrai visage de Washington et de ses partisans au Liban, qui n'ont rien fait d'efficace pour résoudre la crise économique et le manque d'énergie et d'électricité au Pays du Cèdre, malgré leurs fausses promesses.

"Le Liban est plongé dans l'obscurité totale, avec des centrales électriques à l'arrêt en raison de l'épuisement du carburant importé, et les foyers de la grande majorité des Libanais sont maintenant sans nourriture. Certaines personnes aisées comptent sur des abonnements privés à des générateurs, qui sont chers et dont les heures d'alimentation sont limitées. Alors que la majorité des citoyens n'ont pas les moyens de payer les coûts de quelques heures d'électricité provenant de générateurs privés en raison de l'effondrement de la monnaie et de la hausse insensée du taux de change du dollar, du coût élevé de la vie et de la fourniture des besoins de base. Bénéficier de l'électricité est devenu une sorte de luxe au Liban". C'est le rapport d'un journaliste de Rai al-Youm.

Nour Ali qui écrit pour le journal arabe Rai al-Youm se référant à l'inertie des Américains face à la crise économique et énergétique au Liban, écrit à ce propos :

"Plus d'une année s'est écoulée depuis que l'ambassadeur américain a promis de permettre au Liban d'avoir recours à l'électricité de Jordanie et au gaz d'Egypte, mais la promesse de Dorothy C. Shea n'était qu'un mirage pour induire l'opinion publique libanaise au moment où les bateaux chargés de diesel venant d'Iran via le Hezbollah constituaient une bouée de sauvetage pour le peuple libanais. Le carburant iranien a fait redémarrer les fours, les générateurs d'électricité pour les hôpitaux, les foyers des personnes âgées et des orphelins, etc. "

Une année s'est écoulée et les promesses américaines n'ont pas été tenues, et l'ambassadeur, qui occupait habituellement les écrans et les tribunes, n'a pas semblé expliquer au peuple libanais où sont passées ces promesses. Et pourquoi elles n'ont pas été mises en œuvre. Au même moment, la nouvelle initiative iranienne est apparue et le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a dû lancer une nouvelle fois la bouée de sauvetage au peuple libanais en envoyant les navires de carburant nécessaires pour rétablir les centrales électriques et assurer les heures de lumière dans les foyers des Libanais, leurs institutions et leurs magasins.

Pour l'analyste arabe, "ce paradoxe a suscité des réactions parmi les Libanais, notamment les critiques, qui n'ont pas cessé d'attaquer le Hezbollah et de le tenir pour responsable de l'effondrement, alors que le mouvement de résistance libanais vient maintenant au secours de sa nation.

Les critiques continuent de pointer du doigt le Hezbollah et ses alliés, alors que le mouvement libanais cherche ses alliés pour répondre aux besoins du peuple libanais sans discrimination, et la réponse des alliés est urgente. D'autre part, les courants pro-américains à l'intérieur du Liban ne font rien face aux crises mais s'assoient sur les écrans pour théoriser, lancer des discours et des critiques, et évoquent des théories racistes de leur propre Liban et des autres, et louent leur culture et diffament celle des autres.

Le commentateur met ainsi en cause le comportement trompeur et paradoxal de Washington et de ses partisans à l'intérieur du Liban face à l'impasse qui fait rage dans ce pays du Moyen-Orient, faisant allusion à l'engagement du chef du Hezbollah envers sa nation.

Cette catégorie de la classe politique a été confrontée à l'initiative du secrétaire général du Hezbollah de fournir du carburant - envoyé par l'Iran - aux laboratoires d'électricité libanais, initiative dont Hassan Nasrallah a parlé lors d'une interview spéciale avec la chaîne Al-Mayadeen le mois dernier. Les classes politiques opposées l'ont bien sûr mise en doute.  Certains l'ont même qualifiée de non sérieuse. Ces mêmes voix ont mis en doute la capacité du Hezbollah à fournir du diesel aux Libanais l'année dernière, mais elles ont rapidement changé de discours après la réalisation de la promesse du chef du Hezbollah et l'arrivée des navires transportant du diesel iranien, navires qui ont été installés dans les ports syriens avant que leurs cargaisons n'entrent sur les terres libanaises.

Aujourd'hui, le Hezbollah et son allié iranien ont abordé la mise en œuvre de la deuxième promesse, et cette fois, les navires de carburant et en grandes quantités seront destinés à faire fonctionner les installations électriques libanaises. Cette fois, les navires entreront directement dans les eaux libanaises et en coopération avec le gouvernement libanais. Les médias libanais parlent de l'Iran informant la délégation libanaise à Téhéran, de son accord pour fournir au Liban 600 mille tonnes de carburant sur une période de 5 mois, à raison de 120 mille tonnes par mois, selon les demandes de la partie libanaise.

L'analyste conclut que "l'Iran tendra une fois de plus la main au Liban sans aucune contrepartie, critique, condition ou humiliation. C'est la culture de la lumière contre la culture de l'obscurité, c'est la vraie culture de la vie contre la culture de la famine et de la mort pour imposer des conditions [humiliantes].

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SOURCE: FRENCH PRESS TV