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E-Press du 13 septembre 2022

la Turquie a créé un module de guerre électronique pour combattre le système de missiles de défense aérienne Pantsir. ©Avia-pro

Au sommaire

1-Un drone « spécialement conçu pour cibler Haïfa et Tel-Aviv » ?

En plein blocage des négociations sur le nucléaire iranien, un général iranien a officialisé le 11 septembre la réalisation d’un nouveau drone suicide qui serait en mesure de frapper les villes israéliennes de Tel-Aviv et de Haïfa.

Alors que les négociations pour un retour à l’accord sur le nucléaire pâtissent, le commandant de la force terrestre de l’armée iranienne, le général de brigade Kiomars Haidari, a annoncé le développement d’un nouveau drone suicide « Arash 2 » capable de frapper les villes de Haïfa et Tel-Aviv, rapporte Reuters.

Dans une interview à la télévision iranienne, Kiomars Haidari a déclaré le 11 septembre que le drone « a été spécialement conçu pour cibler Haïfa et Tel-Aviv » et souligné au passage un aéronef « sans égal ».

Ce nouvel avion sans pilote est lui-même une mise à niveau de son précédent modèle, l’Arash-1, dévoilé en 2019. Ce n’est pas la première fois que l’Iran menace ouvertement Israël. En février dernier, les Gardiens de la révolution avaient annoncé la création d’un nouveau missile de moyenne portée, susceptible d’atteindre Israël. Il s’agit d’un engin stratégique dénommé Kheybarchékan.

Le choix du nom n’est pas fruit du hasard. Kheybar renvoie à la bataille des partisans de Mahomet contre des Juifs installés en Arabie saoudite au VIIe siècle. Téhéran a également des fusils d’assauts du même nom.

Source : RT France

2-L’Armée française retourne contre la France !

La Cour des comptes propose de transférer la mission Sentinelle aux forces de sécurité intérieure

Dans sa note, la Cour des comptes estime en effet qu’il « n’est plus pertinent de poursuivre sans limites de temps une contribution à la tranquillité publique par un “affichage de militaires dans les rues' » et qu’il « appartient donc aux FSI [forces de sécurité intérieures] de reprendre des secteurs d’activité qui leur reviennent en priorité et pour lesquels elles sont mieux équipées qu’en 2015 dans la mesure où les moyens humains et matériels ont été significativement renforcés pour leur permettre de faire face à la menace terroriste ».

Cela étant, la note souligne que les armées pourraient être encore sollicitées… mais uniquement dans des domaines exigeant des « capacités de niche », comme la protection NRBC [nucléaire, radiologique, biologique, chimique], la lutte anti-drones [LAD], la neutralisation d’explosifs, etc.

Et c’est d’ailleurs le sens de l’autre recommandation que la Cour a avancée, savoir « privilégier une réquisition maîtrisée des armées pour des missions à haute valeur ajoutée militaire, combinant réactivité et désengagement rapide ».

Pour rappel, la Belgique a fait un constat similaire – ou presque – en mettant un terme, en septembre 2021, à l’opération Vigilant Guardian, lancée à la même époque que la mission Sentinelle.

Seulement, dans sa réponse à la Cour des comptes, le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, a fait part de son opposition à ces deux recommandations. « J’ai noté l’analyse […] sur l’évolution de la menace terroriste, qui considère que la réponse apportée par Sentinelle est désormais asymétrique par rapport au risque endogène, qui prévaudrait désormais sur le risque exogène. Sur ce point, je précise d’abord que la projection d’attaques depuis l’étranger reste toujours possible, et, ensuite, que le développement des flux migratoires observé constitue un vecteur de menace évident », a-t-il écrit.

Cependant, M. Darmanin s’est dit ouvert à des « réflexions menées conjointement entre le ministère de l’Intérieur […] et celui des Armées dans la perspective d’optimiser Sentinelle », sous réserve que les « deux principes fondamentaux » que sont « la lutte antiterroriste et le principe de complémentarité entre les actions spécifiques des forces armées et des forces de sécurité intérieure » ne soient pas remis en cause.

Et le ministre de conclure, avant d’en appeler à ne « pas tirer des conclusions hâtives sur la menace terroriste » : « Il faut enfin conserver à l’esprit que la sollicitation de Sentinelle, ses effets recherchés et la modulation du volume déployé sont totalement conditionnées par des impératifs opérationnels en fonction du niveau de menace qui pèse sur le pays et des décisions politiques qui en découlent ».

À noter que le ministère des Armées n’a fait aucune observation sur la note de la Cour des comptes… Alors qu’il est le premier concerné.

Source : Opex

3-Nouveau coup de main turc à l’OTAN

La Turquie vient de dévoiler un système de guerre électronique spécialement pensé et conçu pour vaincre le système de missiles de défense aérienne Pantsir

Après que l’armée turque ait capturé au moins un système de missiles de défense aérienne Pantsir-S en Libye, la Turquie a créé un système de guerre électronique conçu pour les drones d’attaque Akinci et Bayraktar TB2, capable de supprimer les systèmes de missiles de défense aérienne Pantsir-S.

Ce dernier cri du sultan est donc capable de rendre obsolète le Pantsir russe - l’un des systèmes antimissiles russes les plus avancés à ce jour.

Nous parlons du système de guerre électronique Mini ET Pod, qui, selon les ressources turques, a été testé avec succès, comme le rapporte la chaîne Türk Kulübü Telegram, nous le dit Avia.

Le média russe à l’origine de l’info insiste sur le fait que ce complexe de guerre électronique miniaturisée turque est né grâce à une étude approfondie - ¨retro engineering - des Pantsir-S russes précédemment capturés par les Libyens Armée nationale en 2020. Avia ajoute à ce propos :

« Selon les données présentées, le complexe de guerre électronique a été créé après avoir étudié l’un des systèmes de défense aérienne Pantsir-S capturés précédemment capturés par l’armée nationale libyenne en 2020. Cependant, ce qui est beaucoup plus remarquable, la Turquie a également créé le système KARETTA GNSS, qui est capable de contrecarrer les équipements de guerre électronique qui suppriment le fonctionnement du GPS. »

Et on apprend avec Avia que le module de guerre électronique Karetta développé par ASELSAN pour « Arms manufacturers company » était également accordé sur les fréquences du Pantsir et ASELSAN, cette société d’armement turque est allée jusqu’à exposer le Mini ET Pod (module de guerre électronique) et le Karetta GNSS système anti-brouillage lors de l’exposition de défense azerbaïdjanaise « ADEX 2022 » qui s’est tenue dans la ville de Bakou du 6 au 8 septembre 2022.

 

« Le module de guerre électronique Karetta développé par ASELSAN après avoir étudié le système de défense aérienne Pantsir. ASELSAN à ADEX 2022 à Bakou a présenté le Mini ET Pod (module de guerre électronique) et le système anti-brouillage Karetta GNSS. Le mini système de guerre électronique a été conçu pour être placé sur la station de fret externe n ° 4 du drone Bayraktar TB2. Le Mini ET Pod, qui a une puissance de sortie élevée, peut effectuer un brouillage du bruit dans certaines bandes de fréquences contre la détection et l’éclairage radar.dit dans communication Chaîne “Télégramme” “Turk Kulübü”, nous le confirme enfin Avia.
 

Selon les données officielles, le complexe Mini ET Pod a été conçu pour contrer le système ZRPK, cependant, ASELSAN n’a pas commenté les données pour savoir s’il s’agissait vraiment du complexe Pantsir-S.

Source : Avia-pro

4-Les Serbes contre le Sion

Serbie : les chrétiens orthodoxes se mobilisent de nouveau contre le défilé LGBT Europride

 Des milliers de personnes manifestent à Belgrade contre la tenue de l’Europride

Des milliers de chrétiens orthodoxes ont, pour la troisième fois, manifesté dans les rues de Belgrade le 11 septembre contre l’événement LGBT EuroPride, qui devrait se tenir dans la capitale serbe le 17 septembre.

Pour la troisième fois en quelques jours, des milliers de chrétiens orthodoxes se sont mobilisés le 11 septembre contre la “semaine LGBTQ” et la parade EuroPride censées se tenir le 17 septembre prochain dans la capitale serbe.

Parti du Bâtiment du Patriarcat pour arriver devant l’église Saint Sava, le cortège était composé de manifestants portant des icônes, des crucifix, des drapeaux serbes, entonnant des prières. 

Il est évident que son objectif est de remodeler les sociétés, et dans le cas présent ici, notre société, nos valeurs, notre mode de vie sans qu’on l’ait demandé

Dans le temple Saint Sava, le patriarche Porfirije, a tenu une prière pour le salut du mariage, de la famille et des valeurs familiales, ainsi que pour la paix et l’harmonie entre les peuples. “Nous sommes contre l’EuroPride en tant que telle, car il est évident qu’elle ne s’intéresse pas seulement aux défilés et aux fêtes.

Il est évident que son objectif est de remodeler les sociétés, et dans ce cas présent ici, notre société, nos valeurs, notre mode de vie sans qu’on l’ait demandé”, a-t-il déclaré, rapporte l’agence Ruptly. Selon le président serbe Aleksandar Vucic, la décision finale sur la tenue ou non de l’EuroPride sera annoncée le 13 septembre en fonction des questions relatives à la sécurité de l’événement.

Source : RT France

2-Barcelone : des milliers d’indépendantistes battent le pavé

Barcelone : des milliers d’indépendantistes battent le pavé lors de la fête nationale catalane

À l’occasion de la fête nationale catalane, Barcelone a vu les indépendantistes catalans défiler en cette année marquant le cinquième anniversaire du référendum d’indépendance jugé illégal par Madrid. Le traditionnel rassemblement des indépendantistes catalans s’est tenu le 11 septembre à l’occasion de la fête nationale catalane.

Le plus important cortège a rassemblé 150 000 personnes selon la Guardia urbana (police municipale), 70 000 selon l’Assemblée nationale catalane (ANC) qui organisait l’événement en collaboration avec l’association culturelle Omnium. Une mobilisation plutôt décevante pour marquer le cinquième anniversaire de l’organisation du référendum d’indépendance de la région, jugé illégal par Madrid, loin des rassemblements de plus d’un million de personnes au plus fort de l’escalade séparatiste.

La mobilisation était quand même plus importante que celle de l’année passée qui avait rassemblé 108 000 personnes selon la Guardia urbana.

Une autre manifestation a été organisée par des groupes de gauche radicale et des partis politiques. Environ 1 500 personnes, selon la police de Barcelone, et 8 000 selon les organisateurs, ont participé au rassemblement. Sur les images de l’agence Ruptly, on peut voir les manifestants brûler un portrait du Premier ministre Pedro Sanchez. 

Cinq ans après le référendum d’indépendance invalidé par Madrid et la justice espagnole, l’ambiance était morose dans le cortège. “Après 5 ans, on se sent un peu abandonnés, on est seuls, ceux d’en haut nous ont quittés. On est seuls, mais comme vous voyez, même en étant seuls, on en a encore envie”, a déclaré Dolors Farre, une habitante de Barcelone à Ruptly.

Le Président de la généralité de Catalogne (qui représente le gouvernement espagnol), Pere Aragonès ne s’est pas rendu à la manifestation où il avait été hué l’année dernière, car jugé trop conciliant avec Madrid. Son parti, l’ERC (gauche indépendantiste) est partisan du dialogue avec le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sanchez, qu’il soutient également au parlement de Madrid.

Cette posture est très critiquée par des formations plus radicales. En 2017, les dirigeants indépendantistes de Catalogne avaient proclamé une indépendance qui n’a jamais pu se concrétiser dans les faits et a débouché sur l’emprisonnement ou la fuite des principaux meneurs du mouvement.

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV