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E-Press du 12 septembre 2022

E-Press du 12 septembre 2022

 

Au sommaire :

1- Poutine met en garde Macron 

Le dirigeant russe à une nouvelle fois dénoncé les «conséquences catastrophiques» que pourraient engendrer les frappes ukrainiennes sur les sites de la centrale nucléaire, au cours d'un appel téléphonique avec son homologue français. Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde ce 11 septembre son homologue français Emmanuel Macron contre les «conséquences catastrophiques» des attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d'Europe, sous contrôle des forces russes, d'après un compte rendu du Kremlin. Lors d'un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron à l'initiative de ce dernier, Vladimir Poutine a attiré l'attention sur des «attaques régulières ukrainiennes contre les sites de la centrale de Zaporijia, y compris le dépôt des déchets radioactifs, ce qui pourrait aboutir à des conséquences catastrophiques». Le président russe a également informé son homologue français des «mesures prises par des spécialistes russes afin d'assurer la sécurité de la centrale et souligné la nécessité de faire pression sur les autorités de Kiev pour que les bombardements visant la centrale s'arrêtent immédiatement». Au cours de ce que le Kremlin présente comme un «échange de vues franc et détaillé», les deux dirigeants ont par ailleurs exprimé leur volonté de «coopérer de manière dépolitisée sur la situation autour de la centrale de Zaporijia, avec la participation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)».

Source : RT

2- Situation explosive en Europe

Les sanctions contre la Russie empêchent Gazprom de faire fonctionner le North Stream 1, unique gazoduc qui apporte en Allemagne le gaz russe après la fermeture forcée de son jumeau, le North Stream 2. Le Kremlin communique : « Les sanctions imposées par UE, Royaume-Uni et Canada ont interrompu le système de manutention technique des composants de la turbine qui assurait le pompage ».

La stratégie USA-UE est claire : empêcher l’Europe de recevoir le gaz russe à bas prix grâce aux accords à long terme précédemment stipulés avec la Russie, obligeant les consommateurs européens à l’acheter sur le marché au comptant à des prix extrêmement plus hauts fixés par la Bourse d’Amsterdam, qui fait aujourd’hui partie d’une grande société financière étasunienne.

L’unique gazoduc qui transporte régulièrement du gaz russe en Europe est le TurkStream, à travers la mer Noire et les Balkans. La Hongrie, qui s’oppose aux sanctions UE (bien qu’elle fasse partie de l’UE et de l’OTAN), a signé un accord à long terme avec Gazprom pour recevoir de la Russie à travers ce gazoduc 80% du gaz dont elle a besoin.

Mais il y a dans les Balkans, surtout contre la Serbie chez qui passe le TurkStream, des croissantes tensions provoquées en sous-main par l’OTAN, qui pourraient aboutir au blocus y compris de cet ultime gazoduc de la Russie.

Cette situation s’inscrit dans un scénario politico-militaire de plus en plus explosif. La nouvelle Première ministre britannique Liz Truss se déclare « prête à utiliser les armes nucléaires ».

Un danger ultérieur est provoqué par le fait que les forces ukrainiennes – armées, entraînées et de fait commandées de l’OTAN – tirent avec les canons que leur ont fournis OTAN et UE sur la centrale de Zaporijia actuellement sous contrôle russe exposant ainsi l’Italie et l’Europe au très grave risque d’un nouveau Tchernobyl.

L’Agence internationale pour l’Énergie atomique prévient : « Avec la centrale nucléaire de Zaporijia nous jouons avec le feu et quelque chose de beaucoup, beaucoup plus catastrophique pourrait arriver ».

Source : Réseau International

 

3- Que fait l'Amérique dans le nord de l'Europe ? 

L’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN constitue une menace plus sérieuse pour la Russie que l’acceptation insignifiante de nouveaux membres de rang.

L’élargissement de l’OTAN à la Suède et à la Finlande a déjà été décrit comme transformant la mer Baltique en eaux intérieures de l’OTAN. Cette affirmation n’est pas entièrement vraie. Car une partie de la Baltique appartient à la Russie et les îles Åland, qui font partie de la Finlande, ont un statut spécial. Mais il s’agit d’une autre question, à savoir l’intégration des capacités militaires, puisqu’en plus de l’OTAN, il existe une coopération en matière de défense entre les pays nordiques.

La coopération nordique en matière de défense est composée de cinq membres : le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède. L’objectif de l’organisation est de renforcer les capacités de défense des pays participants en identifiant les domaines de coopération et en promouvant des solutions efficaces.

L’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN n’est pas seulement une valeur ajoutée. La perspective d’une intégration de la défense nordique offre l’opportunité d’un changement radical qui pourrait transformer la défense de l’Atlantique Nord. Il ne s’agit pas seulement de savoir comment les États-Unis règlent le jeu, mais comment les pays nordiques collaborent désormais pour façonner les règles et déterminer ce que les États-Unis peuvent fournir pour la défense de l’Europe du Nord. C’est-à-dire que Washington pourrait être le commanditaire probable de l’action. Puisque le voisin le plus proche potentiellement considéré comme une menace par les pays de l’OTAN est la Russie, des actions hypothétiques seraient prises contre la Russie.

En termes de géographie politique, la Norvège et la Finlande formeront désormais une longue frontière terrestre avec la Russie. La Suède et le Danemark (y compris le Groenland et les îles Féroé) n’ont pas une telle frontière et peuvent donc passer de la projection de puissance militaire terrestre au développement de capacités aériennes et navales.

Si une transformation profonde de la stratégie militaire devait se produire, les alliés de l’OTAN en dehors de l’Europe du Nord, en particulier les États-Unis et le Canada, devraient reconsidérer leur approche de la planification des opérations impliquant des pays d’Europe du Nord. Ce faisant, ces mêmes pays seront incités à développer des capacités militaires contre la Russie"

Source : Réseau International

 

4- Prix d'une douche en Irlande?

La hausse des prix de l'énergie affectera considérablement le coût des services publics et de l'électricité au Royaume-Uni. L'Irish Times a calculé combien il en coûterait désormais pour prendre une douche ou une tasse de thé pour les Irlandais. Surtout pour ses lecteurs, PolitRussia présente un récit de la publication.

L'hiver n'est pas encore arrivé et les Irlandais commencent déjà à ressentir les conséquences des sanctions anti-russes sous la forme de pénuries d'énergie et de prix plus élevés des services publics et de l'électricité.

Comme l'a découvert The Irish Times, cette année, les habitants de l'Irlande paieront pour des conditions de vie favorables de 2 000 euros de plus qu'au cours des douze derniers mois.

Et la triste réalité est que ces 2 000 € supplémentaires pourraient très bien se transformer en 3 000 € ou plus, selon la trajectoire de la crise.

Aussi, notent les auteurs de The Irish Times : sur la base des prix actuels, on peut déjà dire qu'en plus du chauffage, la douche et la consommation de thé traditionnel deviendront beaucoup plus chères pour les Irlandais. Déjà, une heure de douche pour les habitants de l'Irlande coûte 4,05 euros, et une tasse de thé leur coûte 9 centimes. Par conséquent, la publication irlandaise conseille aux Britanniques de ne pas faire bouillir une bouilloire pleine d'eau, mais strictement autant que pourra tenir dans une tasse. "Cela peut économiser 15 cents par jour", indique la publication.

Entre autres choses, pour les résidents irlandais, l'utilisation d'une machine à café, de grille-pain, le chauffage des aliments au micro-ondes, l'aspiration, l'utilisation du four et d'autres activités ménagères augmenteront. Par conséquent, il est conseillé aux Irlandais de limiter l'utilisation des appareils électriques ou de les abandonner complètement.

"Le réfrigérateur est l'un des rares appareils que l'on doit laisser allumé à chaque heure de la journée et qu'on ne peut pas lésiner... Mais le chiffre estimé pour l'utilisation d'un réfrigérateur congélateur, sur la base des tarifs standards d'aujourd'hui, est de 1,08 euros par jour", Irish Times met en garde.

De plus, les Irlandais ont été invités à éteindre tous les appareils électriques. « Vous ne pouvez pas laisser les appareils en mode veille, sinon vous devrez payer 10 à 20 % de plus du coût de leur utilisation réelle », indique la publication.

Source : politros.com

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SOURCE: FRENCH PRESS TV