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L'armée de l'air israélienne pourra-t-elle repousser l'offensive terrestre du Hezbollah?

Un commando de montagne des unités d'élite Radwan(capture)

Qu’est-ce qui pourrait bien avoir poussé le vieux Biden à laisser tomber Hochstein et Cie pour de bon et à intervenir personnellement dans l’affaire Karish ? Tout à l’heure le site sioniste Walla a rapporté que le Yankee a décidé de s’engager en personne dans le dossier après l’échec de la mission de Hochstein au Liban et à la possibilité désormais parfaitement plausible à ce que Karish débouche sur une guerre à laquelle ne survivra pas l’entité : « l’intervention directe du Président fait écho à ses inquiétudes autour d’un non-accord Israël/Liban qui pourrait avoir de très graves répercussions pour l’ensemble de la région ». Au fait cette panique à la Maison Blanche fait écho aux récents renseignements transmis par la CIA à Tel-Aviv que mentionne le journal de Maariv dans son édition du 10 septembre : «  la CIA  a averti Tel-Aviv de l’action militaire irréversible du Hezbollah contre Israël. Après les réunions de ces dernière semaines sur la démarcation des frontières du Liban avec Israël, le médiateur américain a confirmé à la fois à Washington et à Tel Aviv que si l’affaire n’était pas menée à bien et que le deal n’assurait pas les droits offshore libanais, le Hezbollah mettrait en œuvre son ultimatum. »

Et de poursuivre : « les choses se ont accélérées cote Washington parce que la CIA a obtenu des informations comme quoi le Hezbollah se prépare à des opérations militaires, depuis déjà dix jours. Le médiateur américain n’est plus en mesure de réduire les tensions et ses plans et actions sont considérées par le Hezbollah comme de pure tergiversations. Signe des temps, le Hezbollah aurait annoncé qu’il était prêt à se soumettre à la décision du gouvernement, ce qui devrait être commenté comme un casus belli ; car il n’y pas d’accord du tout et que le tout se dirige vers une confrontation »  

Sur ce fond la chaine 12 tire également la sonnette d’alarme et dit « avoir eu accès aux documents appartenant au Commandement de la région du Nord concernant la possibilité d'une confrontation entre l’armée israélienne et les combattants du Hezbollah dans un proche avenir.”

C’est en ce sens que ce même commandement du Nord dont les effectifs vont de manœuvres militaires stériles en manœuvres et agissent si mal que leurs soldats se font carrément tuer à l’intérieur même de leur char comme ce cas intervenu fin août lors d’un exercice militaire en Galilée a passé sans crainte de ridicule à un aveu d’impuissance en annonçant vouloir créer des « milices armées composés de colons » et ce à l’effet de faire face à l’incursion des forces d’élite du Hezbollah. Cela devrait se passer à Kiryat Shmone, colonie la plus proche du sud du Liban. Des armes des moyens de communication et de la formation seront ainsi fourni à ces colons et cela dans le cadre d’une nouvelle unité militaire. Au fait les commentateurs souligne un significatif tournant qui pourrait parfaitement profiter aux plans de guerre du Hezbollah : ces colons ne résisteront évidemment pas aux infiltration des unités ultra motivés et ultra performantes du Hezbollah. A quoi bon donc cette mesure ?

D’abord l’entité ne parvient pas à maintenir ses soldats près des frontières du Sud Liban et elle n’a d’autres choix que de remplir le vide par une pseudo présence armée. Puis l’armée sioniste entend se servir de colons à titre de bouclier, façon de se donner du temps pour que l’armée de l’air puisse entrer en action afin de contrer le Hezbollah

« Mais est-ce réellement une bonne idée de lancer les colons en pâture au risque de ternir définitivement l’image de l’armée de terre israélienne alors même qu’on sait que les commandos du Hezbollah qui connaissent parcelle par parcelle le front nord n’agiront pas séparément de leurs unités balistiques et que leur action, vu les récentes vidéos du Hezbollah impliquera de surcroît des unités de drones, se demande par ailleurs Al Ma institut de recherche sioniste.

Le samedi, un drone israélien de type tactique s’est écrasé en Méditerranée non loin de Karish ravivant la crainte que le Hezbollah ne réactive le jour J ces moyens qu’il a en sa possession et qu’on sait être parfaitement capables de couper les liens de GPS et d’inactiver à la fois des drones de reconnaissance mais pire encore des Apaches et des F-16 israéliens et ce pour assurer à ses unités de Radwan une offensive terrestre parfaitement réussi en l’absence d’une Armée de l’air israélienne dont les composantes seraient cloués au sol dans la première heure de combat. L’affaire est d’autant plus probable que déjà et par deux reprises, le Hezbollah s’est montré capable de « spoofing » ce procédé qui décode des drones, des avions et des hélicos à liaison satellitaire : le 2 juillet les radars des F-16 israéliens tout comme ceux des F-35 et des Barak-1 embarqués ont été incapables d’intercepter l’un des trois drones que le Hezbollah avait envoyés en mission de reconnaissance sur Karish.

Dans la situation critique prévalant dans la région, le site d’Internet Al-Khanadeq, citant une copie d'un bulletin interne du Hezbollah, a annoncé que « [le texte] s'adresse clairement aux membres du Hezbollah et les encourage religieusement, spirituellement et mentalement à se préparer à un éventuel combat ». 

Mais avant cette date, cette capacité d’aveugler les contacts aériens avait été exercée par un drone Hassan qui s’étant infiltré dans le ciel de la Galilée nord avait réussi à leurrer un F-16 et des Apache de l’armée de l’air sioniste. C’est à l’appui de telles capacités que le contingent terrestre du Hezbollah prendra d’assaut Israël et Alma affirme en être sûr :

«  Nous avons reçu récemment une copie d'un bulletin interne du Hezbollah, qui s'adresse clairement aux membres du Hezbollah et les encourage religieusement, spirituellement et mentalement à se préparer à un éventuel combat ».dit Alma selon qui le texte mentionne trois batailles menées par le Hezbollah, qu'il considère comme des  victoires franches à savoir  la « bataille de Midoun » en 1988, au cours de laquelle le Hezbollah a combattu l'armée israélienne du corps à corps, la « bataille de Dabasha », où les membres du Hezbollah ont pu hisser leur drapeau dans un avant-poste dans la zone de sécurité en 1994, et la bataille de Qalamoun et d’Arsal (la frontière libano-syrienne) pendant ou les terroristes daechistes soutenus par Israël ont été littéralement mis au pas. « Or, dit Alma, chacun de ces étapes pourrait marquer une partie du scénario d’une invasion terrestre du front nord car il y a des combats du corps à corps, une offensive directe contre des bases militaires et enfin l’étape Arsal où le Hezbollah s’est comportée non plus comme une milice expérimentée mais comme une vraie armée maniant des unités blindées, des chars des batteries de DCA. Et c’est cela qui devrait inquiéter », surtout, ajoute Alma, que « Le Hezbollah garde toutes les options sur la table, c'est-à-dire une action limitée/complète, avec une volonté d'agir par voie aérienne, maritime et/ou terrestre. »

Une toute dernière nouvelle fait état d'un appel de détresse lancé par l'armée sioniste à l'adresse de l'OTAN qui dit : "L’armée israélienne a annoncé, jeudi, la venue de délégations militaires de 25 pays et neuf d’entre eux enverront leur chef d’état-major en personne. On annonce la participation des États-Unis, de la Grèce, Chypre, la Finlande, la Pologne, l’Italie, le Maroc, la République tchèque, l’Inde, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Hongrie, la France, le Canada, l’Australie et l’OTAN...."

Mais cela sauvra-t-il Israël? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV