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Nucléaire iranien : pourquoi Biden tergiverse?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Joe Biden. ©CNBC

Bien que la lutte pour le pouvoir à Washington ait toujours provoqué diverses catastrophes tant dans les domaines intérieurs qu’extérieurs, l’Amérique n’a jamais été si déclinée en raison de ses erreurs grossières et d’innombrables décisions imprudentes prises par ses administrations précédentes et actuelles.

L’une des arènes où la profonde faiblesse structurelle du gouvernement de Joe Biden a été révélée était liée à la question de la levée des sanctions contre l’Iran et à l’accord nucléaire iranien dont les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018.

Pendant la campagne pour l’élection présidentielle, Biden avait promis de résoudre dès que possible l’affaire causée par la stupidité de l’administration précédente, mais après environ deux ans depuis sa prise de pouvoir, il n’a toujours pas la capacité de la finaliser de sorte que sa tergiversation s’est même heurtée à de vives protestations de ses alliés européens.

Les élections au Congrès des États-Unis auront lieu en novembre, mais l’administration Biden, qui est actuellement en position précaire au Sénat, ne semble pas avoir la capacité politique de rivaliser avec ses rivaux républicains d’autant plus que selon les sondages actuels, il est très probable que les démocrates cèdent le pouvoir aux républicains.

Dans une telle situation, l’administration de Biden se trouve devant un dilemme : si Biden tente de prendre des mesures pour relancer le JCPOA, il est probable qu’il fera face à de sévères critiques de la part des républicains, ce qui peut servir de base à la défaite du Parti démocrate aux élections au Congrès. D’ailleurs le manque de son effort pour relancer le JCPOA a suscité de nombreuses critiques au sein du Parti démocrate.

Mais la Maison-Blanche va au pire en essayant de ne pas clore le soi-disant dossier des éventuelles dimensions militaires du programme nucléaire iranien (PMD) pour plaire à Israël et faire constamment pression sur l’Iran, inconsciente de la position ferme de l’Iran; or, comme l'a précisé le président iranien, tant que la question de PMD ne sera pas résolue, les négociations pour relancer le JCPOA n’aboutiront pas.

Il est  à noter que même l’Union européenne pour résoudre le dossier nucléaire iranien à renvoyé la balle dans le champ de l’US qui n’a même pas la capacité de prendre une mesure sur l’un de ses dossiers de politique étrangère et est officiellement devenu un État en faillite.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV