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E-Press du 27 août 2021

Un soldat de la fabuleuse armée de terre cuite de Xi'an. © chine-sur-mesure.com

Au sommaire :

1. Pétrole : le plus grand tort de l'UE selon l'Iran? 

Le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a déclaré que Téhéran avait offert son aide à l'Europe sous la forme de livraisons de pétrole et de gaz pour l'hiver, la crise énergétique ayant explosé sur le continent ces derniers mois en raison du conflit ukrainien. 
Owji a déclaré que l'Iran a une bonne capacité de production de pétrole et de gaz et de leurs matières premières et est donc capable de soulager en partie la pénurie d'énergie dans le monde. 

« Les prix de l'énergie sont hors de contrôle dans le monde et les grandes entreprises pétrochimiques d'un pays comme l'Allemagne sont sur le point de fermer pour cette raison », a ajouté le ministre iranien qui a également évoqué la hausse du prix du gaz en Europe, affirmant que le gaz a atteint le prix sans précédent de 3 dollars le mètre cube et qu'il devrait encore augmenter de 60 %.

Le ministre iranien du Pétrole a noté que dans de telles circonstances, l'Iran est prêt à répondre en partie aux besoins des pays européens. Owji a cependant déclaré que les Européens eux-mêmes avaient fait du tort à leur peuple, ajoutant que « les importateurs d'énergie sont confrontés à un hiver difficile cette année ».

Le ministre a ensuite parlé de l'envolée des exportations d'énergie de l'Iran. Il a déclaré que les ventes de condensats de gaz de l'Iran ont atteint un record quotidien de 230 000 à 240 000 barils au cours de l'année perse 1401, alors qu'elles étaient de 7 000 barils par jour au début de l'administration du président Seyed Ebrahim Raissi.
Le ministre du Pétrole a noté que l'Iran a réussi à trouver de bons clients en Amérique latine, en Asie et même en Europe pour le condensat de pétrole et de gaz du pays.

Source : Fars News

 

2. Afghanistan : la manœuvre anti russe de la CIA ! 

Le gouvernement afghan a annoncé que les services de sécurité n’ont pas réussi à trouver le corps de Aymen Al-Zawahri, l’ex-numéro deux de l’organisation Al-Qaïda, après l’annonce par Washington de son élimination lors d’une frappe de drone effectuée le 31 juillet 2022 au centre de Kaboul.

Les talibans afghans sont perplexes. Les huit victimes du raid US ont été identifiées- tous Afghans, ainsi que les blessés, plus d’une dizaine, mais aucune trace d’Al-Zawahri ni d’aucune autre personne non afghane. 

Pour certains analystes locaux, il y a une corrélation directe entre le changement de régime soft au Pakistan ayant abouti à la démission forcée de l’ex-Premier ministre Imran Khan et la recrudescence de l’activité des drones au-dessus de l’Afghanistan. Le nouveau gouvernement pakistanais « importé » a renoué avec une vieille tradition. La recrudescence des activités clandestines menées par la CIA en Afghanistan dans le cadre d’actions télécommandées à distance visent avant tout la mise sur pied d’une guérilla, dans un premier temps nordiste, se basant sur les partisans de Massoud, puis à créer des foyers d’insurrection à l’aide d’éléments de l’organisation connue sous le label d’État islamique (EI ou Daech), un outil de géostratégie appliquée visant à renverser le pouvoir des talibans. 

Kaboul est l’une des capitales les plus élèves au monde. Son emplacement stratégique à mi-chemin entre Istanbul et Hanoï en Asie du Sud-est illustre son importance sur l’itinéraire de l’ancienne route de la Soie. Dépourvu d’une défense aérienne, le gouvernement afghan sait que l’un des objectifs de la stratégie de Washington est de provoquer un changement de régime par des moyens hybrides à l’aide de drones d’attaque et de création de guérillas. D’où l’importance de combattre la corruption et de réduire les inégalités en plaidant sur le plan international la restitution du fonds souverain afghan volé et la levée des sanctions.

À bien des égards, les anglo-américains seraient tentés de poursuivre leur guerre hybride à haute intensité contre la Russie à partir de l’Asie centrale et c’est là que le rôle de l’Afghanistan est déterminant. Il l’est aussi pour la sécurité de la Chine occidentale et la stabilité du Xinjiang où l’Occident finance un séparatisme au nom de l’islamisme avec un brin de panturkisme. Au 19e siècle, les Anglais avaient bloqué l’accès de la Russie tsariste aux eaux chaudes de l’océan indien et préservé leurs possessions impériales dans le sous-continent indien de toute influence russe dans ce qui fut connu comme le Grand Jeu. Aujourd’hui, les choses se présentent un peu autrement, mais la stratégie demeure invariable. Le rapprochement de la Russie avec le Pakistan qu temps d’Imran Khan a provoqué un changement de régime à Islamabad (via une ingénierie procédurière au parlement avec le concours décisif du commandant de l’armée pakistanaise profondément pro-occidental) tandis que la poursuite du commerce de l’Inde avec la Russie soumet New Delhi à d’énormes pressions.

sourcer : Strategika51

 

3. La Russie s'apprête à une longue guerre 

L’armée russe comptera deux millions de membres en 2023, dont 1,15 million de soldats contre 1 million en 2017 au dernier recensement. Le 25 août, Vladimir Poutine a en effet signé un décret visant à rehausser de 10% les effectifs combattants au sein des forces armées de la Fédération de Russie.

Entrant en vigueur au 1er janvier, ce texte ouvre ainsi la voie à l’intégration de 137 000 hommes du rang supplémentaires.

Cette ordonnance intervient alors que l’armée russe est engagée en Ukraine depuis plus de six mois.

La mesure survient également au lendemain de l’annonce par Washington de l’allocation de 3 milliards de dollars d’aides militaires supplémentaires à Kiev. Joe Biden avait souligné dans un communiqué le 24 août que cette énième tranche d’aide militaire américaine en un an était la plus importante à ce jour. Cette communication de la Maison Blanche coïncide avec le 31e anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine vis-à-vis de l’URSS, le 24 août 1991.

A cette occasion, le président ukrainien Volodymir Zelensky a réaffirmé son intention de reprendre le Donbass et la Crimée, promettant de ne chercher « aucune concession ni compromis » avec la Russie.

Avec AFP

 

4. La Pologne entre en guerre contre la Russie

Des témoignages font état de troupes régulières polonaises combattant en Ukraine contre l’armée russe.

À la fin de la Première Guerre mondiale, le gouvernement ukrainien fit alliance avec la Pologne contre la Russie. Contrairement à une idée répandue, il ne s’agissait pas pour lui de récupérer la partie de son territoire qui avait été annexée par l’URSS, mais de repousser l’influence russe en Europe centrale. Il offrit donc la Galicie occidentale à la Pologne en paiement de son engagement contre Moscou (Traité de Varsovie, 1920). Puis, il plaça l’armée ukrainienne sous commandement polonais. Cette guerre se termina par la défaite de la Pologne et de l’Ukraine.

Le Premier ministre d’alors était Symon Petlioura, le mentor du fondateur du « nationalisme intégral » ukrainien, Dmytro Dontsov, qui fit partie de la délégation ukrainienne à la Conférence de paix de Versailles. C’était un admirateur du fondateur du « nationalisme intégral » français, Charles Maurras. Cependant Dontsov était germanophile tandis que Maurras était germanophobe.

L’actuel président ukrainien, Volodymyr Zelensky, poursuit exactement la même stratégie. Il a fait alliance avec la Pologne et lui a promis la Galicie orientale en échange de son engagement militaire contre la Russie. L’histoire se répète, toujours au détriment du peuple ukrainien.

Il n’est pas possible de comprendre ce qui se passe actuellement en Ukraine sans connaître l’histoire des « nationalistes intégraux » ukrainiens et leurs alliances successives avec la Pologne et le Reich nazi. Contrairement à ce que disent les grands médias, la Russie ne combat pas l’Ukraine, mais les « nationalistes intégraux » qu’elle désigne sous le vocable de « néo-nazis ».

La Pologne est membre de l’OTAN, mais l’article 5 du Traité de l’Atlantique-Nord ne s’applique pas en cas d’initiative d’un de ses États membres. Ainsi la Turquie a pu envahir successivement Chypre-Nord, l’Iraq et la Syrie sans pouvoir demander de l’aide à ses alliés au titre de l’article 5.

Source : Geopolitika

 

5. Conquête de Taïwan : la Chine s'entraîne 

Sur le territoire de la province de Mongolie intérieure, des exercices des forces spéciales des forces armées de la République populaire de Chine ont lieu. Pendant les manœuvres, les forces spéciales chinoises s'entraînent à prendre d'assaut le palais, copie conforme du président de Taïwan.

Diverses sessions d'entraînement de l'armée chinoise, liées d'une manière ou d'une autre à la préparation de la prise de Taiwan, se déroulent dans différentes provinces de la RPC. L'une d'elles était une imitation de la capture d'une maquette d'un bâtiment administratif par des soldats des forces spéciales. Les utilisateurs chinois des médias sociaux ont comparé l'image de l'aménagement avec le palais présidentiel de Taiwan à Taipei et ont trouvé une forte ressemblance entre les deux bâtiments.

L'Armée populaire de libération de Chine a récemment mené à plusieurs reprises des manœuvres, dont les scénarios ressemblent au débarquement de troupes sur l'île et à sa prise sous son contrôle. 

Jusqu'à présent, pour toutes les forces spéciales du monde, la norme de telles opérations est l'assaut de spécialistes soviétiques contre la résidence du président afghan Hafizullah Amin, qui a duré moins d'une heure et s'est déroulé avec des pertes minimes. Probablement, les camarades chinois se préparent un jour à battre ce record à Taiwan.

Source : Top War

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV