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Le méga-non de Mascate à l'entité sioniste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Oman a refusé d'autoriser les avions israéliens à survoler son espace aérien. (Illustration)

Oman a refusé d'autoriser les avions israéliens à survoler son espace aérien, s'abstenant de suivre l'exemple de l'Arabie saoudite qui a ouvert son espace aérien aux compagnies aériennes israéliennes.

Un mois plus tôt, l'Autorité générale de l'aviation civile saoudienne (GACA) a déclaré dans un communiqué que l'espace aérien du pays était désormais ouvert à tous les transporteurs, y compris ceux d'Israël, à la suite d'un voyage du président américain Joe Biden dans le royaume et dans les territoires occupés par Israël.

Selon un rapport publié hier jeudi par le journal israélien Israel Hayom, Oman a refusé d'autoriser les avions israéliens à traverser son espace aérien, ce qui pourrait être interprété comme un signe de soutien à l'Iran sur cette question.

Les vols à travers l'espace aérien d'Oman pourraient fournir des routes de vol plus courtes pour les avions israéliens vers l'Extrême-Orient.

Le rapport ajoute que l'ouverture du ciel saoudien à elle seule n'aidera en rien Israël pour raccourcir la distance de vol vers l'Extrême-Orient.

"Pour Israël, l'approbation d'Oman est très importante et nécessaire car, sans son consentement, les vols utilisant l'espace aérien saoudien ne peuvent pas se rendre dans l'océan Indien puis vers diverses destinations en Orient", rapporte le journal israélien Yediot Aharonot.

En raison de la mesure prise par Oman, les vols israéliens doivent traverser l'espace aérien yéménite pour se rendre en Orient, ce qui est hors de question, en raison de la guerre [saoudienne] au Yémen et du fait que Tel-Aviv et Sanaa n'ont pas de relations diplomatiques.

Israël espérait qu'après l'Arabie saoudite, Oman ouvrirait son espace aérien aux avions israéliens, ce qui réduirait considérablement la durée des voyages vers les destinations d'Extrême-Orient.

S'adressant au journal français Le Figaro à la fin du mois de mai, le ministre omanais des affaires étrangères, Badr al-Busaidi, avait déjà clairement indiqué qu'Oman n'opterait pas pour une normalisation ouverte à part entière avec Israël tant que la question palestinienne ne serait pas résolue.

Il avait affirmé qu'Oman ne se joindrait pas aux pays du golfe Persique qui ont annoncé la normalisation de leurs relations avec l'occupation israélienne, ajoutant qu'Oman privilégiait les initiatives qui soutiennent le peuple palestinien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV