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Iran à Amérique : "de l'Ukraine au Venezuela nos drones te suivent !"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les drones iraniens aux Caraïbes (capture d'écran)

Les Yankees ont parfaitement tort de se moquer de Poutine et de pousser chaque jour un peu plus loin la provocation quitte à le pousser de faire le choix de l’irréparable. Pourquoi ? parce qu’au lieu de se laisser faire, la Russie risque de porter la guerre là où les Américains l’attendent le moins et ce d’autant plus qu’elle a des alliés qui eux, s’impatientent pour les Caraïbes deviennent une nouvelle mer Noire, un nouveau golfe Persique ou une nouvelle mer de Chine et que l’Amérique soit abattu à domicile : le jeudi 11 août à peine quatre jours après avoir pris pour cible de leurs missiles de croisière tirés depuis un F18 la flotte des Sukho russe  à Saki en Crimée et de le faire suivant les mêmes procédés que les Sionistes l’utilisent depuis des années en Syrie où ils ont réalisé par Turquie et ses mercenaires interposés des dizaines d’assaut contre la base aérienne de Hmemim en réussissant partiellement  à en aveugler la DCA, les USA ont refait le coup en s’en prenant  à une autre aérodrome, située cette fois en Biélorusse , comme pour rappeler au Kremlin que dans tout face-à-face directe Russie /occident, Minsk où est placée la base arrière russe ne serait non plus à l’abri et que si Poutine croit avoir à travers l’armée de l’air biélorusse un « pendant » qu’il abandonne tout de suite cette idée.

Suivant le même modus operandi qu’a Saki, les médias aux ordres ont aussitôt parlé de « mystérieuses explosions » agrémentant l’attaque « d’images satellites «  signée planète Lab et le Pentagone s’est même payé luxe, en dépit des preuves parfaitement concrètes que détient la Russie d’affirmer ce samedi ceci : « Un porte-parole du Pentagone lors d'un briefing à huis clos pour les médias américains a déclaré que les États-Unis n'avaient pas fourni à l'Ukraine de missiles capables de frapper la Crimée, et les tentatives de lier les récentes explosions à l'aérodrome militaire de Saki dans la péninsule de Crimée occidentale avec les États-Unis sont fausses. "Les États-Unis n'ont donné à l'Ukraine aucune arme qui pourrait frapper l'aérodrome de Saki en Crimée", - a déclaré le journaliste américain Jeff Seldin, faisant référence à la déclaration du représentant du département américain de la Défense.

La question qui se pose d’emblée est la suivante ? La Russie entend-t-elle  se contenter très exactement comme dans le cas du naufrage de son navire amiral Moskova de ce ridicule démenti US, de ne pas voire que la Crimée a été frappée et d’avaler les couleuvres en attendant d’autres coups à venir ou finira-t-elle l’un de ces quatre par ouvrir le feu sur les Mc-4 et  MQ-9 US avant qu’ils ne procèdent à l’identification des cible russe  pour les abattre, un peu comme l’a fait le CGRI en 2019 quand un drone US a violé l’espace aérien du sud de l’Iran, ou mieux cibler directement un F-18 pour en briser d’abord le mythe et punir l’US Air Force une bonne fois pour tout en second lieu ? Car au train où vont les événement les Yankee dont les armements commencent à montrer leurs limites sur le champ ukrainien  et on parle ici non seulement des HIMARS que les drones made in Iran de la Russie chassent comme des mouches mais aussi des AGM HARM si largement médiatisé  qui pas plus tard que ces derniers jours ont raté à plusieurs reprises le coup ( un AGM 88 Harm s’est abattu sur un bâtiment ukrainien sans exploser tandis qu’à Kherson, ce même HARM a été intercepté par une arme laser), n’en resteraient pas là et multiplieraient des attaques s’ils ne sont stoppés à temps. Mais comment les stopper ?

Recourir à l’armée atomique comme cela semble être le souhait le plus cher de Washington lui dont les mercenaires ukrainiens rodent autour de la centrale Zaporijia attendant le moment propice pour un « false flag » à la Tchernobilyenne ?

Il semblerait que la Russie, aidée par Iraniens et Chinois aient trouvé la réponse qui est loin d’être banale car potentiellement à même d’ouvrir un front aux portes des USA, à les entrainer dans leur propre piège ? Car à quoi riment ces curieuses compétitions armées que les Russes pilotent et où participent 270 équipes venues de 37 pays du monde dont la Chine, l’Iran, la Biélorusse, le Vietnam, l’Inde, L’Ouzbékistan, le Kirghizstan et l’Algérie et dont les différentes sections se déroulent en Chine, en Russie, ou dans les pays du traité de la sécurité collectifs mais le volet naval commence dès ce 13 août aux Caraïbes, si ce n’est la mise au point d’une « contre OTAN » qui au contraire de l’Otan européen traverses toute la planète pour atteindre les côtes de la Floride et de la Californie ?

«  Sniper Frontier » réunit depuis aujourd’hui et pour deux semaines les « drones » iraniens à quelques pâtés des plus grandes bases navales US et quand on sait que ces drones dont certains comme Mohajer 6 se sont déjà acclimatés au Venezuela on comprend alors comment la Russie et la Chine compte tout en évitant de tomber dans le piège nucléaire de reproduire dans le «pré carré » US le scénario qui a permis à la Résistance de « neutraliser » les Américains au Moyen Orient.

Comme le rapporte ABC International, c'est la première fois qu'une manœuvre trilatérale est organisé avec la participation de drones et de commandos de tireurs d'élite iraniens mais aussi chinois et vénézuéliennes aux Caraïbes, manœuvre commandée par la Russie. Et Il intervient à peine un jour après la fin des opérations militaires annuelles organisées par le Commandement Sud des États-Unis appelées Panamax 2022, auxquelles participent les forces armées de vingt pays de la région. C’est l'un des signes les plus clairs de la formation d'une coalition anti-américaine qui sillonne le monde pour arriver en Amérique latine, et ce sous le nez et la barde des USA.

Le Center for a Secure Free Society a défini ces exercices comme "une manœuvre stratégique qui vise à prépositionner les moyens militaires déployés en Amérique latine et dans les Caraïbes". La Russie, la Chine et l'Iran ont déjà mené au moins trois exercices militaires conjoints en Asie depuis 2019. Maintenant, ils déplacent les exercices en Amérique. Cela démontre l'influence croissante des rivaux américains sur le continent, comme le rapporte Javier Ansorena dans ABC : La Chine renforce sa présence économique, les présidents argentin et brésilien semblent soutenir Poutine dans l'hémisphère, et Maduro renforce ses relations avec l'Iran.

Divers exercices tactiques, notamment le sauvetage d'un navire en feu, la libération d'un navire détourné, le tir contre des cibles spécifiques, le tir nocturne sur des cibles aériennes et d'autres exercices tactiques et opérationnels ont été organisés dans le cadre de ces manœuvres exercice. The Washington Times écrit à cet égard : "L'exercice naval conjoint est le plus ambitieux jamais associant les navires de guerre des trois pays, et le premier exercice depuis que l'Iran a été officiellement invité à rejoindre le pacte de sécurité de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en septembre."L’unité blindée du CGRI participera en Chine aux exercices de tir (cibles fixes, mobiles et aériennes) et de franchissement d'obstacles (champ de mines, barrière d'eau, fossé, pont étroit, obstacle vertical, pente et anti-pente et pentes latérales) à partir du 23 août. Tandis qu’en Ouzbékistan les Iraniens prendront part au concours de « l’environnement sûr ». Mais le gros de leurs jeux c’est avec les drones et se déroule à quelques kms de la Maison Blanche.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV