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Zoom Afrique du 10 août 2022

Zoom Afrique du 10 août 2022

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Actualité en Afrique :

  • Transport : le Niger se dote d’un « Programme National de Sécurité de l’aviation civile » (PNS)
  • Guinée : pourquoi Mamadi Doumbouya a démenti l’accord avec la Cedeao
  • Coton : en fin de campagne, le Cameroun devrait peu profiter de la hausse des prix annoncée au 3e trimestre de 2022
  • Le Ghana proteste après la dégradation de sa note par S&P

Analyses de la rédaction :

1. Brouille diplomatique entre le Sénégal et le Canada !

Le Sénégal accuse la police canadienne d’avoir « passé à tabac » une conseillère diplomatique qui, pour se défendre, face à ce comportement raciste, a mordu les policiers. Le Canada s’est engagé à enquêter sur cette énorme bavure policière.

Le Sénégal a accusé officiellement la police canadienne d’avoir violé la Convention de Vienne en battant une diplomate sénégalaise. Et le Canada, embarrassé, a promis d’enquêter sur le comportement de la police.

Selon la presse canadienne, la Sénégalaise avait été menottée et « brutalement battue » à Ottawa. Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a convoqué le conseiller de l’ambassade du Canada à Dakar, accusant la police canadienne d’avoir perquisitionné le domicile d’une diplomate sénégalaise le 2 août et d’avoir commis « des violences d’humiliation physique et mentale devant le témoin ».

Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a « fermement condamné un comportement raciste et barbare ».

Dans la soirée du 6 août, le gouvernement du Québec a annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante, suite à un rapport fédéral selon lequel « le premier conseiller du barreau Ambassadeur du Sénégal au Canada » a fait l’objet « d'interventions policières ayant suscité des soupçons ».

La police a déclaré avoir été appelée lorsqu’un huissier avait du mal à faire exécuter une décision de justice.

Mais la Sénégalaise brutalisée, en légitime défense a frappé un agent au visage et mordu un deuxième officier qui procédaient à son arrestation.

La femme a ensuite été menottée et emmenée dans un véhicule de patrouille « pour la sécurité des personnes présentes ».

Selon, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, « la police canadienne a exercé sur la diplomate une violence physique et morale humiliante, devant témoins, et en présence de ses enfants mineurs. » Malgré le rappel de statut de diplomate de la victime et de l'inviolabilité de son domicile, « les éléments de la police canadienne l'ont quand même menottée et sauvagement tabassée, au point qu'elle a eu du mal à respirer, ce qui a conduit à son évacuation à l'hôpital. Informé de ces faits “inacceptables et injustifiables” et pour dénoncer et condamner fermement cet acte “raciste et barbare”, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a convoqué la chargée d'affaires de l'ambassade du Canada à Dakar le 4 août dernier. Une note de protestation a été servie aux autorités canadiennes via l'ambassade du Canada à Dakar et celle du Sénégal à Ottawa. Le Sénégal a aussi exigé “qu'une enquête soit diligentée sans délai et que des poursuites soient menées contre les auteurs de cette agression inadmissible.”

C’est clair et net, même le statut de diplomate n’est plus respecté. D’ailleurs, jusqu’à présent, beaucoup de diplomates africains se sont retrouvés dans une situation où leur statut n’a pas été respecté.

Des parlementaires centrafricains ont dénoncé lors d’une conférence de presse les “tracasseries” dont ils sont victimes lors de leurs séjours en France.

“Nous sommes harcelés, intimidés, humiliés”, proteste avec énergie le premier vice-président de l’Assemblée nationale Evariste Ngamana. Il a dénoncé un contrôle de douane survenu en salle d’embarquement tandis qu’il reprenait le chemin de Bangui avec plusieurs autres députés de retour d’une mission au Parlement européen.

Fin février, la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Témon a fait l’objet d’une fouille au salon du même aéroport. Une mésaventure similaire serait arrivée à la ministre des Arts et de la Culture. Ainsi qu’à d’autres officiels Centrafricains. 

Plus de limite, l’Occident se permet sans cesse de violer les droits des Africains. 

On le voit constamment avec les migrants qui se font assassiner ou encore réduire à l’esclavage notamment en Libye, ou encore les étudiants en Ukraine qui se font maltraiter et refouler à la frontière parce qu’ils fuyaient la guerre. Les Africains ayant des nationalités de pays occidentaux et qui sont même nés dans ces pays de l’Occident sont constamment victimes de discrimination dans leur quotidien, tout comme les diplomates qui sont traités de la sorte, sans que personne ne condamne ces actes.

Trop c’est trop. L’Afrique doit se soulever à chaque mauvais traitement infligé aux Africains à travers le monde. Les instances comme l’ONU ou bien les pays occidentaux ne diront jamais rien concernant les exactions commises contre les Africains en général. C’est à l’Afrique maintenant de se soulever !

 

2. Mali : de nouveaux avions de chasse pour les FAMAs !

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, chef de l’État, a présidé, ce mardi 9 août 2022, la cérémonie de remise officielle d’un important lot d’aéronefs et d’équipements pour les Forces armées maliennes.

Le Premier ministre, l’Ambassadeur de la Fédération de Russie, les anciens de l’Armée de l’Air ont pris part à cet événement historique.

Les capacités de l’Armée de l’Air viennent d’être renforcées grâce aux nouvelles acquisitions d’avions de chasse de type L-39 et Souhkoi-25, des hélicoptères d’attaque de type MI24-P, des hélicoptères de manœuvre de type MI-8, ainsi que d’un deuxième avion de transport tactique de type Airbus Caza-295.

“Par ces nouvelles acquisitions, nous donnons un coup d’accélérateur à la montée en puissance de nos forces”, s’est réjoui le Colonel Sadio CAMARA, ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

Selon lui, l’objectif des autorités de la Transition est de refonder l’armée malienne pour être davantage professionnelle, bien équipée, bien entraînée, dotée d’un bon moral, plus proche du peuple dont elle est issue, et dominant l’espace des opérations suivant les règles d’engagement strictes. “Une armée qui reflétera les valeurs guerrières du Mali”, a-t-il précisé avant d’indiquer que l’ambition est de se battre d’abord pour gagner les guerres imposées à la Nation malienne pour ensuite créer les conditions d’une paix durable.

De son côté, le général de Brigade Aly Boï DIARRA, chef d’État-major de l’Armée de l’Air, a précisé que ce lot d’équipements reçu n’a pas une “vocation de prestige comme la flotte de l’Armée de l’air a parfois été perçue”. Il a expliqué que “ce n’est pas une armée de parade que nous construisons. Nous avons l’ambition de construire une armée d’action, opérationnelle, apte au combat et décisive au moment opportun”.

Cette cérémonie a pris fin par la remise des clés des aéronefs par le Chef suprême des Armées au Chef d’État-Major général de l’Armée de l’Air. Des vols de démonstration ont marqué la dernière étape de cette journée historique.

Ces derniers temps, on constate beaucoup d’info, surtout dans les médias mainstream, montrant les pertes au sein de l’armée malienne. C’est malheureux, mais c’est normal, les soldats maliens sont réellement en guerre, ce qui veut dire qu’ils essuient des pertes tout comme des réussites. Pour rappel, l’armée française, en 10 ans, censé être dans une “guerre contre le terrorisme”, a perdu 53 de ses soldats. Ce qui montre évidemment que l’armée française n’a jamais été en guerre dans le pays. 

Les FAMAs sont maintenant réarmées et aptes à faire beaucoup plus de dégât aux groupes terroristes dans le pays. Et avec les 26.000 ex-combattants qui se rajoutent au rang de l’armée et les nouveaux avions de chasse reçus par la Russie, il est clair que les combats contre les terroristes vont s’intensifier !

 

3. Antony Blinken a atterri dimanche en Afrique du Sud

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken a atterri dimanche en Afrique du Sud, avant de se rendre en République démocratique du Congo et au Rwanda, selon le ministère sud-africain des Affaires étrangères, pour une tournée africaine visant à contrecarrer l'influence diplomatique russe.

Cette visite intervient peu après la tournée africaine du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov en juillet.

Quels sont les objectifs de cette visite ?

Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV