Plus d’un analyste estime que l’obstination US à allonger la liste des sanctions contre la Russie signifie deux choses : Premièrement, les USA sont convaincus que la Russie ne sera pas vaincue par des moyens militaires. Deuxièmement, les sanctions économiques constituent le seul moyen dont dispose l’Occident pour imposer une défaite « soft » à la Russie dans l’espoir de la subjuguer ou de la pousser à un bouleversement économique interne qui ferait changer le régime à Moscou. Dans ce contexte, y a –t-il réellement un moyen de finir la guerre ? Oui évidemment : le recours à la force militaire nucléaire dont d’aucun ne veut pour l’heure mais a laquelle est poussé Moscou par une Amérique qui vise désormais non seulement le territoire de la Russie par des missiles tactiques au guidage satellitaire que sont des HIMARS mais encore en ampute les morceaux comme ce coup joue par la Lituanie à la Kaliningrad qui perd depuis des jours déjà ses liens avec la Russie continentale, ce qui ressemble plus ou moins à un début de démembrement.
En Russie des sources militaires évoquent d’ors et déjà un recours aux missiles anti satellite pour couper court à cette volonté d’escalade qui est celle des Etats Unis, mauvais perdant d’une guerre qui à mesure qu’elle avance, elle épuise l’axe atlantiste, énergétiquement financièrement et politiquement alors même que deux tiers de la planète oint refusé de sanctionner la Russie. Ce jeudi, il est déjà question au sein des milieux militaires russes d’éliminer le satellite Maxer GeoEye-1 que les Russes soupçonnent d’avoir guidé des missiles ukrainiens Toshka lors de la récente attaque de l’Ukraine contre la ville russe de Belgorod. Ce serait formidable de détruire toute la constellation de satellites américains... Il y a une telle possibilité... Mais dès que nous commencerons à bloquer la constellation de satellites américains, nous serons en fait en guerre avec les États-Unis. Disons-l’Aujourd’hui, la Russie dispose d'un grand nombre d'armes antisatellites en service, une technique qui permet non seulement de frapper des engins spatiaux à des altitudes de 100 kilomètres ou plus, mais également de procéder à la suppression électronique des constellations de satellites"- déclarait l'expert de l'Institut national des pays du Commonwealth Vladimir Evseev.
Mais le ciblage de Belgorod d’il y a trois jours à quoi s’ajoute l’attaque tout à l’heure à coup de Harpoon sans doute contre un troisième navire russe en mer Noire est loin d’être la seule provocation explosive que fait l’Amérique par acolyte interposé à l’endroit de la Russie. Ce matin les sites proches des terroristes de Maghawir al Thowara, lesquels, basés à al-Tanf à Homs en Syrie, agissent en bras exécutant des Yankee a la fois dans leurs attaques contre l’armée syrienne et ses alliés ou encore dans le pillage du pétrole syrien, les mêmes terroristes que les Américains forment à l’effet de se battre contre les soldats russes en Ukraine, font état de l’arrivée des missiles tactique HIMARS d’une portée de 70 km sur la base, missile « censée pulvériser Assad et ses alliés ». Le site Khabor proche de MaT confirme l’information et va même jusqu’à prétendre que ses effectifs se seraient exercés au tir de HIMARS à l’intérieur de base tout en assortissant l’annonce de photos.
« le lancement du missile a montré les compétences de nos soldats et leur capacité à défendre les habitants de la région contre toute attaque d’Assad et de ses alliés, a dit d’ailleurs la milice dans une claire allusion au raid de 18 juin où deux avions russes de type Su-35 et Su-24 ont procédé à une violente frappe contre al-Tanf, une évolution majeur qui a d’ailleurs provoqué un tollé au sein du camp US/Israël poussant le chef de CentCom à se précipiter à al-Tanf à y traiter le nouveau commandement des forces russes en Syrie de tous les noms car dixit, DEBKAfile, proche du renseignement de l’armée israélienne, « La Russie vient de briser là l’accord de la déconfliction ( dit périmètre de 55 km), et partant la zone de 55 km autour d’al-Tanf se rapprochant inexorablement de l’Iran et de ses alliés, ce qui est loin de rassurer Israël ou les Etats Unis »
La question qui se pose dès lors et la suivante : les HIMARS que l’Amérique fait débarquer en Syrie dans une claire volonté de faire fusionner le front syrien et ukrainiens, qu’est-ce que cela changerait concrètement à la donne ?
Des observateurs pro Résistance sont évidemment ravis. Et comment ? le premier HIMARS tirés contre l’armée russe ou l’armée syrienne en Syrie aurait un effet immédiat et déclenchera des frappes massives russes contre al Tanf. Et ce sans compter évidemment la réaction de la Résistance qui pour être depuis le 24 février témoins assez passifs du conflit en Ukraine n’en meurt pas d’envie de briser quelques-uns de ces mythes que l’Amérique s’est forgés dans sa guerre ukrainienne contre la Russie quitte à en faire un fond de commerce. Il y a évidemment la DCA de la Résistance dont Dezfoul, TOR MI iranisé avec une portée altitude d’engagement de 6000 mètres extensives jusqu’à 10. 000 et disposant de huit missiles intercepteurs d’une portée de 12 km qui souhaite un face à face avec HIMARS, histoire de lui casser la réputation.
Puis il y a ces missiles Raad- 500 hypersonique qui ont fait leur apparition sur la scène syrienne il y a à peine quelques jours et qui se sont abattus sur al Omar deux jours d’affilée façon de montrer a aux Américains ce qu’ils risquent s’ils aillent trop loin dans leur expérimentation en armement en Syrie. Mais plus importants que ces perspectives sont le fait que le premier HIMARS tirés contre les Syriens ou les Russes en Syrie et c’est sans doute ceci qui a empêché jusqu’ici les Yankees d’aller dans ce sens déverrouillerait automatiquement des vannes balistiques syriennes ou syro résistance en direction d’Israël, les Russes n’ayant plus rien contre une punition anti sioniste qui a déjà été trop de fois reportée. HIMARS contre la Russie c’est en Syrie qu’il va trouver sa vraie réponse.
