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Après les menaces de son chef d'état-major contre le Liban, Israël l’élimine de la course par crainte du Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le KH-55 du Hezbollah(Archives)

L'entité sioniste peut-elle frapper comme l'a prétendu son chef d'état-major, Kouchavi, le Liban? Aucune des menaces proférées ces jours-ci par Israël d'envahir le Liban ne sera réalisable parce que les équations régionales de l'axe de Résistance d'aujourd'hui ont changé et sont basées sur les faiblesses du régime israélien. A preuve: après les menaces creuses de l'illuminé Kouchavi, l'entité le limoge! Son mandat du chef d'état-major israélien Aviv Kochavi ne prendra fin que dans quelques mois, mais Gantz pense s'adresser à trois généraux de l'état-major en vue de la future sélection. Pourquoi? personne mieux que l'entité ne réalise à l'heure qu'il est à quel point le Liban est invulnérable. 

Raï al-Youm écrit : À la lumière des équations dont l’initiative a été prise ces deux dernières décennies par le Hezbollah, toute menace proférée par des responsables sionistes d'envahir le Liban n’est interprétée aujourd’hui que comme un tapage inutile dans le but de cacher les points faibles d’Israël. Dans un passé pas si lointain, l'équation du conflit entre le régime sioniste et les différentes parties de la région était déterminée par le fait que ces dernières devaient évaluer le moment de l'offensive israélienne et s'y préparer, et que Tel-Aviv, soutenu par les États-Unis, pouvait concrétiser facilement ses velléités. Avant la grande défaite que la Résistance libanaise a imposée en 2000 à Israël, le Liban était dans une situation où il ne pouvait échapper à des agressions israéliennes et qu’il n'avait qu'à penser à des moyens pour compenser les dommages innombrables.

Mais aujourd’hui, la situation est très différente ; aucun Libanais n'a été touché après les menaces creuses proférées par les différents responsables du régime israélien, dont le chef d'état-major sioniste Aviv Kochavi. C’est dans une telle situation où certaines sources bien informées annoncent le remplacement de l'actuel chef d'état-major de l'armée israélienne. Le ministre de la guerre du régime doit rencontrer la semaine prochaine les successeurs éventuels de Kochavi.

Les menaces creuses proférées par les responsables israéliens, y compris Aviv Kochavi, n'ont touché aucun Libanais, et ils ont unanimement déclaré leur attachement aux droits de leur pays dans la zone maritime contestée par Israël : le résultat naturel est par conséquent l’émergence de l'équation qui a été établie depuis les deux dernières décennies après la grande défaite d'Israël face au Hezbollah ; comme les Israéliens le savent, toute nouvelle guerre et confrontation avec le Liban n’aura désormais pour effet que d’infliger des pertes énormes et imprévisibles à Israël, et ce régime ne peut plus prendre l'initiative de la guerre. Quelles sont les points faibles d'Israël dans la future confrontation militaire avec la Résistance libanaise ? Le premier cas dans ce contexte fait référence à l'équation de dissuasion que le Hezbollah a établi ces deux dernières décennies, et les sionistes ont été forcés de reconnaître cette équation. La principale raison pour laquelle l'ennemi israélien entre en guerre avec le Liban est la peur des responsables israéliens des coups éventuels que la partie israélienne subira dans cette guerre. Dans le cadre de leurs évaluations, les Israéliens ont conclu que s'ils veulent être les initiateurs de la guerre, ils doivent payer un prix lourd. Par conséquent, le régime sioniste a préféré abandonner l'option militaire face au Liban.

Ces interprétations signifient-elles que l'option de la guerre entre le Liban et Israël est exclue et qu'Israël n'envahira plus jamais le Liban ?  Si les Israéliens estiment que la réponse du Hezbollah à l'agression éventuelle des sionistes serait limitée, ils lanceront sans aucun doute des attaques, mais s’ils concluent qu’en cas d’agression contre Le Liban, ils feraient face à une réponse ferme et dure de la Résistance libanaise, ils n'opteront jamais pour une option militaire.Compte tenu de l’impuissance israélienne sur le champ de bataille face à la Résistance, l’entité cherche désormais sans grand succès à intimider les civils en menant des exercices à la fournière dans le but de sauver la face perdue, et ce, en brisant le mur du son ou en agressant les agriculteurs. Lors d'un incident lié à cette question, les soldats israéliens ont tiré mercredi matin sur les agriculteurs qui récoltaient leur blé près de la barrière frontalière et non loin de la ville sioniste d’al-Mutla.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV