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E-Press du 28 mai 2022

Capture d'écran sur la vidéo publiée par Avia.pro

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Au sommaire :

1- Sanctions anti Iran : Pékin/Moscou dénoncent

La Russie et la Chine ont critiqué la nouvelle série de sanctions des États-Unis contre l'Iran, exhortant Washington à faire preuve d'une approche plus constructive et à répondre activement aux préoccupations légitimes de la partie iranienne au cours des négociations à Vienne pour relancer l'accord de 2015.

Dans un tweet vendredi, le négociateur en chef de la Russie aux pourparlers de Vienne, Mikhail Ulyanov, a déclaré que les nouvelles sanctions américaines indiquaient que les États-Unis tentaient de préserver certaines sanctions imposées par l'ancien président Donald Trump à la République islamique. « Les #ViennaTalks sur #JCPOA restent en attente pendant 2, 5 mois. On dirait que les #États-Unis tentent de préserver certaines #sanctions imposées par D. Trump en #Iran. #Washington doit faire preuve d'une approche plus constructive et plus pragmatique si [il] est vraiment engagé dans la #non-prolifération nucléaire », a écrit Ulyanov dans son tweet.

Mercredi, les États-Unis ont imposé des sanctions à ce qu'ils ont décrit comme un réseau de contrebande de pétrole et de blanchiment d'argent soutenu par la Russie pour la Force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).

Selon le Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, ces nouvelles sanctions interprètent la mauvaise foi des États-Unis envers les Iraniens et la poursuite de leur politique de pression maximale. 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre l'Iran révèlent l'animosité de Washington envers la nation iranienne.

Le département du Trésor américain a affirmé que le réseau était dirigé par des personnalités actuelles et anciennes de la Force Al-Qods, soutenues par des niveaux supérieurs du gouvernement de la Fédération de Russie, et comprenait des entreprises chinoises et un ancien diplomate afghan.

Le ministère iranien des Affaires étrangères considère les sanctions comme une action illégale, un signe de la mauvaise volonté du gouvernement américain envers le peuple iranien et une extension de la politique de pression maximale.

Source : Presstv

2- Ukraine : les rats US pris en embuscade

Un groupe de mercenaires américains, participant aux combats aux côtés des forces armées ukrainiennes, est tombé de manière inattendue dans une embuscade.

Alors qu'il tentait de se déplacer dans l'une des zones de première ligne, un groupe de mercenaires américains est monté de manière inattendue dans un véhicule blindé de transport de troupes de l'une des parties participant à une opération militaire spéciale, à la suite de quoi le feu a été ouvert sur des membres de PMC des États-Unis à partir d'une mitrailleuse lourde, qui a mis les Américains en fuite.

Sur la séquence vidéo présentée, filmée par l'un des militaires américains sur une caméra d'action, vous pouvez voir le moment où les mercenaires américains sont sortis devant un groupe de militaires. À la suite d'une réaction rapide, des tirs de mitrailleuses lourdes ont été ouverts sur les mercenaires, mais apparemment, il n'a pas été possible d'éliminer les mercenaires des États-Unis.

Reste à savoir dans quelle région de l'Ukraine ces séquences vidéo ont été prises. Cependant, apparemment, des mercenaires américains sont actifs dans les zones de première ligne. 

Source : Avia-pro

3- La Pologne se fait rouler par l’Allemagne

La froide réalité est en train de se faire jour : tout le monde profitait de la nostalgie impériale des dirigeants polonais pour les manipuler et les amener à faire leur travail en Ukraine.

La Pologne continue d’accumuler des pertes stratégiques dans les jours qui ont suivi sa fusion dans une confédération de facto avec l’Ukraine.

Tout d’abord, Zelensky a déclaré aux participants au sommet de Davos de cette semaine qu’ils pouvaient littéralement prendre le contrôle de n’importe quelle « région particulière de l’Ukraine, ville, communauté ou industrie » qu’ils voulaient, ce qui suggère qu’il ne se sent pas à l’aise avec ses alliés polonais contrôlant complètement son pays.

Le Premier ministre polonais Morawiecki a alors exigé que la Norvège subventionne partiellement le projet géopolitique de son pays avec l’Ukraine, probablement parce que Varsovie s’est rendu compte qu’il est peu probable que l’Occident dirigé par les États-Unis lui donnent l’un des quelques 300 milliards de dollars d’actifs étrangers de la Russie qu’ils ont saisis, mais utiliseront plutôt ces fonds pour acheter plus d’influence à Kiev via le plan que Zelensky vient de proposer.

Après s’être fait rouler dans la farine par l’Ukraine et l’Occident dirigé par les États-Unis en général, la Pologne se fait maintenant avoir par l’Allemagne.

Le président polonais Duda a affirmé l’autre jour que Berlin était revenu sur sa parole de remplacer les chars polonais envoyés en Ukraine par des Leopard 2A7, des chars de combat ultramodernes, après qu’il a été signalé le mois dernier que Varsovie avait donné à Kiev littéralement la moitié de son arsenal total (200 sur 400).

L’Allemagne a nié qu’un tel accord était gravé dans le marbre et a rappelé au public qu’elle avait simplement dit qu’elle examinerait la demande de la Pologne, mais que le traitement de cette demande prendrait de toute façon beaucoup de temps, même si elle acceptait, car elle devrait les fabriquer à partir de zéro.

Son porte-parole a également déclaré que l’Allemagne ne disposait que de 50 des chars demandés par la Pologne et qu’elle ne pouvait donc pas en fournir plus de 200 à son voisin.

Source : Reseau International

4- Ukraine: l'armée française n'a rien vu venir

Francis Goumain – Bernard Barjolet, ex-directeur de la DGSE, a beau faire preuve sur France Culture d’une suffisance dégoulinante de tous les bons sentiments possibles et imaginables, la France ces dernières années, s’est fait éjecter de Syrie et du Mali, et, concernant l’Ukraine, un petit épisode récent nous fait comprendre que l’état-major de son armée n’a strictement rien vu venir : la démission le 21 juillet 2021 de son CEMA François Lecointre.

Comment imaginer un instant qu’un CEMA démissionne alors qu’il sentirait venir un événement majeur, « la plus grave menace pour la sécurité en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale » comme le proclame aujourd’hui, mais un peu tard, le site du ministère de la Défense ?

Surtout que François Lecointre n’est pas précisément un rond-de-cuir, deux fois affecté au 3e RIMA (l’infanterie de marine, une unité de choc).

Lors de la guerre de Bosnie-Herzégovine, le 27 mai 1995, commandant la 1eèrecompagnie du 3e RIMa à Sarajevo, le capitaine Lecointre reprend la tête de l’assaut mené par la section du lieutenant Bruno Heluin, blessé par un éclat au front, pour reprendre le pont de Vrbanja.

Cette opération avait été ordonnée par le général Gobilliard et le colonel Sandahi et elle est à ce jour le dernier combat « baïonnette au canon » de l’armée française.

« La reprise du pont de Verbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations » déclara Jacques Chirac, président de la République française, à Vannes, le 1er juin 1995 lors des obsèques des marsouins Amaru et Humblot tués lors de l’assaut. Ce fait d’armes vaudra au lieutenant Heluin et au capitaine Lecointre d’être faits chevaliers de la Légion d’honneur, par décret du 14 juin 1995.

Quand on sait aujourd’hui que la guerre en Bosnie était la première manche de la guerre contre la Russie, il aurait été d’autant plus logique pour lui de participer à la deuxième manche, cette fois, au plus haut niveau.

Sa démission montre tout simplement à quel point la France est tenue à l’écart au sein de l’OTAN par les Anglais et par les Américains, les Anglos-Saxons, eux, n’avaient, il est vrai, aucun mérite à prévoir une guerre contre la Russie puisqu’ils la voulaient et qu’ils ont fait le maximum pour la provoquer : armes, instructeurs, encadrement, renseignement, laboratoires de guerre biologique, Maïdan …

Petite remarque à Barjolet et petit conseil à la DGSE, si vous voulez anticiper les événements, ce n’est pas les Russes qu’il faut espionner en priorité, mais les Américains.

Source : Jeune Nation

5- Pas de F-35 pour Sa Majesté

Le 26 mai, la Royal Navy a annoncé que le HMS Prince of Wales, qui est actuellement le navire amiral de composante maritime de la force de réaction rapide de l’Otan [NRF – Nato Response Force], vient d’appareiller de Portsmouth pour deux semaines de préparation au large des côtes méridionales du Royaume-Uni. Puis il effectuera des visites au Portugal et en Espagne.

Une escale est ainsi prévue à la base navale espagnole de Rota, d’où il participera ensuite aux manœuvres navales « Flotex ».

Organisé tous les ans par l’Armada Española, cet exercice se tiendra en Méditerranée, avec des unités du Standing NATO Maritime Group 2 [SNMG 2] et de Standing NATO Mine Countermeasures Group 2 [STMCG 2].

La durée de cette nouvelle mission du HMS Prince of Wales n’a pas été précisée par la Royal Navy.

Cela étant, et comme pour les précédentes qu’il a assurées depuis le début de cette année, son pont d’envol sera de nouveau vide de F-35B.

Du moins pour le moment… Cela n’est guère surprenant étant donné que la Royal Air Force ne peut en aligner qu’une vingtaine d’exemplaires actuellement.

En revanche, et pour la première fois, le porte-avions britannique emportera deux hélicoptères Merlin « Crowsnest », dont la mission est d’assurer l’alerte avancée et la surveillance aérienne.

Cela étant, ce n’est pas le premier déploiement de ces appareils étant donné qu’ils ont pris part au déploiement du HMS Queen Elizabeth dans la région Indo-Pacifique, l’an passé.

À ceux Merlin « Crowsnest » viendront s’ajouter deux hélicoptères Merlin HM2 du 820 Naval Air Squadron, dédiés à la lutte anti-sous-marine. En outre, la Royal Navy annonce également participation de CH-47D Chinook du 27 Squadron de la Royal Air Force [leur nombre n’a pas été précisé] ainsi que celle de V-22 Osprey de l’US Air Force, ces appareils étant basés à Mildenhall.

Quoi qu’il en soit, les opérations aériennes à bord du HMS Prince of Wales seront de nouveau sous-dimensionnées au regard des capacités de navire jaugeant environ 70’000 tonnes à pleine charge.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV