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E-Press du 18 mai 2022

Remise de décorations aux soldats du feu,16 Feb 2016. ©YouTube

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Au sommaire :

1- L’Iran inaugure une usine de production de drones au Tadjikistan

Une usine de production de drones iraniens a été inaugurée, mardi 17 mai, au Tadjikistan en présence du Chef d'état-major général des forces armées de la République islamique d'Iran, le général de division Mohammad-Hossein Bagheri, et du ministre de la Défense du Tadjikistan, le général Sherali Mirzo.

Le général Bagheri a affirmé que la République islamique d'Iran, grâce aux efforts de ses experts et scientifiques dévoués et au recours constant à ses capacités nationales, a su connaître une « croissance significative » dans toutes les dimensions militaires et de défense, en particulier les drones.

« Nous sommes aujourd'hui en mesure d’exporter du matériel militaire pour répondre aux besoins intérieurs des pays alliés et amis afin d'accroître ensemble la sécurité et une paix durable », a-t-il déclaré.

Le chef d'état-major général des forces armées iraniennes a décrit l'ouverture de l'usine Ababil 2 au Tadjikistan comme un tournant dans la coopération militaire entre les deux pays.

« À l'avenir, nous assisterons à davantage de coopérations et d'interactions à tous les niveaux militaires et défensifs entre nos deux pays », a-t-il ajouté.

De son côté, le ministre tadjik de la Défense, le général Sherali Mirzo, a salué les plans des forces armées iraniennes pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et les stupéfiants avec l’aide et la coopération des deux pays. Il a indiqué que la tenue d’exercices conjoints et le développement d’équipements militaires figuraient parmi les priorités de l’armée du Tadjikistan et de la République islamique d’Iran.

L’Ababil est un drone tactique multirôle monomoteur iranien de fabrication 100% nationale. Il est disponible en deux familles différentes, l'Ababil 2 et l'Ababil 3, dont le premier a un certain nombre de variantes. L'Ababil 2 est un drone de masse totale maximale de 80 kilos, d’une envergure de 3,25 mètres et d’un rayon d’action compris d'environ 120 km. Introduit en 1999, l'Ababil-2 dispose d'un système de contrôle de vol amélioré.

Le drone peut atteindre une altitude de 11 000 pieds au-dessus du sol. Lors d'opérations de surveillance et de reconnaissance, il peut surveiller une zone de 770 kilomètres carrés.

Source : Alahed News

2- La victoire gazière de Poutine

Le Kremlin provoque un nouveau coup de chaud sur les prix du gaz

Moscou met sous sanction des filiales européennes de Gazprom, jetant un doute sur la poursuite des exportations de gaz russe vers l'Allemagne. Berlin accuse Poutine d'utiliser l'énergie « comme une arme ». Semaine après semaine, la Russie parvient à maintenir les cours européens sous pression constante.

Le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, a accusé la Russie d'utiliser l'énergie « comme une arme ». 

Les prix du gaz flambent à nouveau. Après une courte accalmie ces dernières semaines, où ils sont restés toutefois anormalement élevés, les cours européens ont bondi au-delà de 114 euros le mégawattheure jeudi, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la fin mars. Le contrat pour le mois prochain, coté aux Pays-Bas, était encore en hausse de plus de 11 % dans l'après-midi, à 105 euros.

L'interruption partielle des flux gaziers de Russie via l’Ukraine explique notamment ce coup de chaud spectaculaire. Il met une pression supplémentaire sur l'Union européenne, au moment où les 27 Etats-membres doivent décider s'ils acceptent les nouvelles modalités de paiement en roubles exigées par Vladimir Poutine. Les flux gaziers via l'Ukraine étaient en recul de plus de 30 % jeudi, alors que le transit via ce pays représentait jusqu'à présent plus du tiers des exportations vers l'Union européenne.

Source : Les Echos

3- Russie : Renault liquidé

Après la fermeture de son usine à Moscou, Renault cède sa participation majoritaire dans le constructeur russe des Lada.

Mais le groupe conservera pendant six ans la possibilité d’un retour « dans un contexte différent ». « Des accords ont été signés pour un transfert des actifs russes du groupe Renault à la Fédération de Russie et au gouvernement de Moscou», a annoncé, ce 16 mai, le ministère russe de l'Industrie et du Commerce dans un communiqué.

Renault a confirmé la cession de sa participation dans Avtovaz, principal constructeur automobile en Russie, également par voie de communiqué.

Mais dans ce dernier, le groupe français précise qu'il gardera pendant six ans une option lui permettant de racheter ses parts. Aucun détail sur l’aspect financier de l’opération n'a été fourni, mais le ministre russe de l'Industrie et du Commerce, Denis Mantourov, avait déclaré en avril que Renault prévoyait de vendre ses actifs russes pour « un rouble symbolique ».

« Aujourd’hui, nous avons pris une décision difficile, mais nécessaire ; et nous faisons un choix responsable envers nos 45 000 salariés en Russie, tout en préservant la performance du groupe et notre aptitude à revenir dans le pays à l’avenir, dans un contexte différent », explique le directeur général de Renault, Luca de Meo, cité dans le communiqué du groupe.

Perte du deuxième marché de Renault après la France Renault précise qu’il a approuvé la signature des accords pour céder 100% de ses parts dans Renault Russie (qui pilotait son usine à Moscou de fabrication de véhicules sous sa marque) à la ville de Moscou et sa participation de 67,69% dans Avtovaz à NAMI (l'Institut central de recherche et de développement des automobiles et des moteurs) sans donner de montant.

Le groupe ajoute qu’une « charge d’ajustement » correspondant à ses actifs en Russie devrait être enregistrée lors des résultats du premier semestre 2022.

Au 31 décembre 2021, cette valeur s'élevait à 2 195 millions d'euros, autrement dit, cette cession d’actifs devrait représenter une perte importante pour Renault dans ses prochains résultats semestriels.

La Russie était jusqu’ici le deuxième marché du groupe Renault dans le monde avec près de 483 000 véhicules vendus en 2021, derrière la France (près de 521 000), mais loin devant l’Allemagne, son troisième marché (environ 180 000). Ses activités étaient séparées entre la production de cinq modèles de sa marque dans son usine de Moscou, et sa participation majoritaire dans le constructeur historique Avtovaz. Ce dernier produit notamment les deux voitures les plus vendues en Russie, les Lada Vesta et Granta, et détient 28,8% du marché automobile russe. 

Source:  RT France 

4- France : une armée sans arme ?!

L’armée française n’a pas assez d’armes et de munitions

Le conflit en Ukraine a rudement bouleversé les certitudes fallacieuses et les habitudes paresseuses des hommes politiques, des généraux et des amiraux en France. Les armées françaises (théoriquement le plus grand complexe militaire d’Europe et le fer de lance d’une hypothétique armada continentale) se sont retrouvées démunies face à un conflit de haute intensité comme celui qui se déroule actuellement à l’Est. La France manque d’avions, de navires, de chars, de canons et surtout de munitions et ne pourrait pas tenir pour un très long conflit.

Une énormité. C’est le fait sans équivoque et incontestable qui ressort du rapport d’une commission parlementaire spéciale mise en place par Emmanuel Macron au lendemain de l’entrée des troupes russes en Ukraine. D’après le document – rédigé par des députés et des sénateurs de tous horizons et par plus d’une cinquantaine d’auditions de hauts gradés et d’experts en affaires militaires et en géopolitique – le problème est clair : les arsenaux français sont désespérément vides et les reconstituer plus ou moins vite (au moins trois années sont nécessaires pour le compartiment des missiles), il s’avère que les 7 milliards alloués sont clairement insuffisants.

Le sénateur Christian Cambon, le président LR de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, n’en doute pas. Analysant le premier jour des combats en Ukraine, le politicien a souligné que les Russes, en seulement 24 heures, ont consommé autant de munitions que l’armée française en a utilisé en une année entière. Ainsi, en cas d’affrontement « réel », l’armée se retrouverait sans munitions dans trois à quatre jours. « Nous ne sommes plus en mesure de soutenir un conflit de longue durée », a-t-il fait savoir. Christian Cambon, s’est, donc, inquiété des faibles stocks de l’armée française en cas de conflit de haute-intensité et demande au gouvernement « d’aller plus loin » en plaidant en faveur d’efforts budgétaires importants pour « augmenter les stocks de munitions ».

Pour Christian Cambon la responsabilité doit être partagée entre les différents gouvernements, de droite comme de gauche qui ont pris la tête de la France depuis 1990. Ces différents gouvernements ont simplement mal géré la défense de la France durant ces années. La pénurie de matériels touche horizontalement tous les services de la Défense. Les chars ont moins de la moitié des munitions standards en stock. C’est la même chose pour les navires. En 2019, l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine nationale, a dû ordonner une réduction drastique des exercices en mer. Il a fait savoir durant un compte rendu à Commission de la défense nationale et des forces armées en octobre 2018 que les frégates françaises « ne tirent qu’un seul missile tous les deux ans. Un missile, pas deux, pas trois, un seul. Fondamentalement, un pétard ».

Tout aussi inquiétant est le niveau de formation des forces de l’ordre. En raison de la rareté des munitions, les gendarmes et les policiers ont dû réduire au minimum leur présence dans les stands de tir pour s’entraîner. Malgré la menace du terrorisme intérieur et l’instabilité croissante des banlieues, plus de la moitié des opérateurs n’ont pas respecté le délai fixé par la réglementation, soit trois tests par an. En France, les gendarmes et les policiers ne tirent plus pour s’entraîner à cause d’une pénurie de cartouches.

Une urgence qui ne se résout pas facilement. Il y a de nombreuses raisons. Depuis la fin des années 1990, sous l’impulsion du gouvernement socialiste de Lionel Jospin, l’industrie de la Défense française, qui était, alors, florissante, s’est peu à peu rétrécie. Depuis lors, la plupart des fournisseurs historiques de la direction générale de l’Armement (DGA) ont fermé leurs portes ou ont été rachetés par les entreprises étrangères. Manurhin est le cas emblématique de cette évolution. C’était une entreprise alsacienne spécialisée dans la production de munitions et d’armes légères depuis plus d’un siècle, une excellence française. Mais pour Lionel Jospin, alors Premier ministre, et ses successeurs, l’entreprise Manurhin était trop chère, provoquant une rupture nette. La DGA, c’est-à-dire l’Élysée et les différents gouvernements ont décidé d’acheter le peu de munitions nécessaires à l’étranger et, donc, de fermer toute relation avec Manurhin, cela pour des raisons budgétaires. Pendant deux décennies et plus, l’entreprise de Mulhouse a continué à vendre ses excellents produits dans plus de soixante pays des États-Unis à l’Égypte, et a, finalement, été rachetée en 2018 par le groupe de défense des Émirats arabes unis Emirates Defence Industries Company (EDIC).

Mais, ce n’est pas tout. Comme l’indique Christian Cambon, pour les armes de nouvelle génération (missiles, drones, avionique), la situation est encore pire. Bientôt, la France devra dépendre entièrement pour ses achats de fournisseurs étrangers. Le sénateur a raison. Pour que la France retrouve une autonomie militaire crédible et autonome, la Loi de programmation militaire 2019-2025, voulue par le président de la République et promulguée le 13 juillet 2018, qui prévoit un effort financier de 295 milliards d’euros pour réparer et moderniser les armées, ne va pas suffire.

En raison de la situation actuelle dans le monde, un plan radical de modernisation des forces armées françaises, très négligées, est nécessaire de toute urgence. Pour les sénateurs et les députés parisiens, l’heure n’est plus aux coupes budgétaires ni aux économies. La dissuasion nucléaire gaulliste est un palliatif. Des soldats, des armes et des munitions sont nécessaires. Il est urgent d’investir massivement dans la marine, l’armée et l’aviation, puis d’investir plus d’argent (beaucoup d’argent) dans les nouvelles technologies : drones, robots, espace, cybersécurité. Enfin, comme par hasard, le rapport envisage la refonte du système de santé militaire français déclassé. En effet, on ne sait jamais. Beaucoup, trop de victimes sont attendues dans un avenir proche. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour la France. Un rapport d’information de l’Assemblée nationale précise que « depuis la guerre du Donbass et celle du Haut-Karabakh, les nations occidentales se préparent à vivre des conflits plus durs après des décennies de combat asymétrique ».

La notion de haute intensité a fait son retour dans le discours des autorités militaires. Les rapporteurs font état de la dégradation de l’environnement géopolitique depuis 2008 et l’hypothèse d’un conflit de haute intensité ne peut plus être exclue.

Source : Observateur Continental

5- Azovstal : la capitulation de l'OTAN

Des centaines de combattants d’Azov se rendent

Selon des informations provisoires, une dizaine d'autocars ont transporté des centaines de combattants ukrainiens qui ont quitté Azovstal. Parmi eux, des blessés, mais également des personnes indemnes.

Sur le terrain, on rapporte que plus de 300 néo nazis se sont rendus jusqu’à présent.

L’unité bien motivée et formatée idéologiquement sur laquelle reposait l’ensemble de la défense de la région d’Azov a été définitivement brisée.

Qu’est-ce que Volodimir Zelensky aura à dire de tout cela ? Les images parlent d'elles-mêmes.

Des bus avec des combattants blessés arrivent à Novoazovsk.

Rappelons à toutes fins utiles, le mot d’ordre des nazis d’Azov au début de l’Opération Spéciale : Pas de Marioupol – pas d’Ukraine. Nous y sommes !

Source : Réseau International

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SOURCE: FRENCH PRESS TV