TV

Que risque Israël s'il frappe Jénine à coup d'hélicos armés d'antichars?

Affrontement armé entre Palestiniens et Israéliens à Jénine. (Photo d'illustration)

Depuis la spectaculaire liquidation d'un officier-cadre des unités YAMAM à Jénine par les combattants du Jihad islamique, l'entité multiplie les tentatives d'infiltration dans ce méga QG de la Résistance planté au cœur d'Israël sans oser faire saigner comme par le passé. On dirait bien que la loi du Talion œil pour œil dent pour dent que les combattants palestiniens ont réussie à faire appliquer au régime a littéralement fait passer les choses à une étape supérieure. Ce mardi 17 mai, l'armée sioniste a tenté une nouvelle incursion, mais s'est heurtée au barrage de feu des combattants palestiniens avant de se retirer.

Les agences font état de très violents échanges de feu, à faire couper le souffle à toutes les strates des forces dites spéciales de l'armée et de la police israéliennes. En effet depuis la liquidation du sioniste Raz dont le choc continue toujours à secouer les colons, une chose est claire : l'armée israélienne n'arrive plus à faire ses descentes à moins d'avoir recours à des roquettes et non pas des RPG, car le sioniste Raz y a eu recourt ce vendredi, quitte à détruire la maison d'un haut combattant palestinien, mais par la suite il a eu à en payer le prix très lourdement. C'est ainsi que les milieux militaires en Israël de concert avec les milieux politiques commencent à caresser l'idée de recourir non plus aux portatifs qui sont incapables de briser le barrage de feu jéninois mais aux hélicos dotés de missiles antichars lors de leurs incursions à Jénine! 

Une première voiture piégée? Possible. 

La chaîne 12 du régime sioniste a annoncé que les premières informations faisaient état d'une explosion dans une voiture dans la localité d’Or Yehuda, mais les raisons de cet incident sont encore inconnues. L'agence de presse palestinienne Shehab News a également publié des images de cette voiture en feu.

Partout, il est désormais question d'une armée d’occupation qui "étudie un retour à la politique d’assassinats par hélicoptères de combat" dans la région de Jénine. En effet ce ne serait pas une première puisque lors de la première Intifada dans les années 2000, l'entité a eu recours à ce genre de crimes, mais depuis il a cessé par crainte de ses répercussions. Mais que pourraient-elles justement être ces répercussions? 

La censure militaire a empêché sa diffusion, mais à vrai dire, l'option d'hélicoptères de combat équipés de missiles antichars à larguer sur Jénine n'offre pas non plus une option viable. Et comment? En février 2022, un crash d'hélico a eu lieu dans le sud de la Cisjordanie, presque un mois après que la marine israélienne avait perdu un Atalet au large de Haïfa avec un bilan de deux hauts officiers tués. 

A l'époque, des médias israéliens ont fait part du crash d’un hélicoptère militaire dans le sud de la Cisjordanie, à Naplouse près de la ville d'Itamar qu'évite l'armée israélienne par crainte d'avoir à essuyer des tirs des commandos. Personne n'a su ce qui était advenu du pilote ni ce qui en avait été était de la cause. Pourquoi?

Il se serait très probablement agi du premier hélico militaire à "avoir été chassé" par les combattants en Cisjordanie, très vraisemblablement suivant le même procédé qu'a connu l'hélico de type Atalet, avant de s'écraser au large de Haifa. Cet incident, Israël l'a connu bien avant que Gaza dévoile fin avril ses portatifs Strela et qu'il tire avec leur aide des missiles air-sol en direction des F-16 israéliens.

Jénine possède-t-il de quoi abattre les hélicos sionistes? 

Fin 2021 et dans un aveu parfaitement inhabituel, le ministre sioniste de la Guerre, Benny Gantz a accusé l'Iran d'avoir fourni à la Syrie des drones que les Syriens ont déployés à T4, base aérienne située à Homs et qui "ne se trouve qu'à quelque 800 km de la Cisjordanie", drones "qui ont créé un corridor aérien ente la Syrie d'une part et Gaza et la Cisjordanie de l'autre où sont déployées les unités commandos palestiniennes. Reste à savoir s'il existe des armes capables de faire descendre des hélicos de combats et que les drones peuvent transiter de la Syrie vers Gaza et partant la Cisjordanie. Il y en a une effectivement, largement utilisée par la Résistance yéménite à Maarib où elle a fait le malheur des drones US et chinois de l'armée saoudienne. 

Il s'agit de missile 358 de la Résistance, espèce de drone-DCA, propre à faire descendre non seulement les drones, mais des hélicos aussi. C'est un missile sol-air certes, mais qui tout comme un drone "Loitering munition" se place à distance des drones avant de les frapper là où on s'y attend le moins à savoir juste au-dessus des Scan Eagle que le concepteur Boeing a choisi à dessin pour y placer le moteur du drone et éviter de la sorte que les missiles intercepteurs ne puissent l'atteindre. 

Selon le New York Times ", ce type de drone-DCA est d'autant plus curieux qu'il est doté de capteurs électro-optiques, ce qui lui confère la capacité d'engager des drones, mais aussi des avions avec son propulseur à propergol solide qui tombe une fois que le moteur est mis à vitesse. Mine de rien avec ses ailes non balayées, cela indique qu'il s'agit d'une arme subsonique à longue portée qui serait inefficace contre les avions rapides. 

Mais est-ce tout? Non, car le recours à des hélicoptères de combat risque de pousser la Résistance à mettre à exécution cette menace qui a fait dissuader les sionistes de lancer l'assaut contre Gaza, à savoir les attaques à la voiture piégée. D'ailleurs et c'est une information datée de ce mardi : des sources en hébreu ont fait état de l’explosion et de l'incendie d'une voiture dans la colonie d’Or Yehuda, un district de Tel-Aviv du Gush Dan.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV