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Riposte aérienne-choc de la Syrie contre l'armée de l'air sioniste!

La défense aérienne syrienne a réussi à intercepter des missiles israéliens. ©SANA/Archives

Le vendredi 18 février, il aurait dû se passer quelque chose d’extrêmement crucial au-dessus du lac « Tibériade », en haute Galilée pour que l’armée de l’air sioniste y revient quelques 10 semaines plus tard, lancer cette nuit de 26 avril sa toute dernière frappe contre la banlieue de Damas, quitte à renoncer à ses deux positions de tir favorites que sont le ciel du nord du Liban et du Golan occupé :  D’aucuns diraient que c’est la crainte de la DCA syrienne, laquelle compte "Khordad-3" et "Khordad-15" iraniens dans ses rangs qui aurait repoussé les F-16, les faisant replier bien derrière la ligne de contact.

La DCA syrienne intercepte sans accroc la quasi totalité des missiles air-sol d'Israël, 27 avril/Twitter 

Remarquons qu’ils n’ont pas totalement tort à en juger l’hyperactivisme de cette nuit de la défense aérienne damascène qui abattant un et un et sans faute, les missiles Delilah, a nettement remporté la course à la DCA au levant, rien que comparé au fiasco que fut ce 20 avril le scandaleux duel de deux batteries de Dôme de fer qui censées défendre le ciel de Sderot (colonie près de Gaza) face aux trois roquettes artisanales tirés depuis Gaza, s’étaient mis à se tirer dessus et à s’intercepter mutuellement.

Mais le choix du lac Tibériade sur quoi met étrangement accent le communiqué de l’armée syrienne publiée tôt à l’heure où elle affirme l’interception de 90% des engins entrant au cours du raid de cette nuit est autrement significatif quand on se rappelle comment un drone Hassan du Hezbollah avait réussi le 18 février à y contourner quatre hélico Apache d’Israël venu le neutraliser au bout de 40 minutes de missions qu’il avait réussi a mener à 70 km en profondeur en Israël et dans une zone de 7000 km² bourrée de bases militaires aériennes et terrestres. On se rappelle en effet que ce mystérieux « Hassan » sur quoi on ignore presque tout, sauf qu’il est une vague émanation d’« Ababil 3 » iranien, avait réussi d’abord à contourner un missile intercepter « Tamir » tiré bien tardivement en sa direction, puis un F-16 israélien venu le chasser et enfin une pluie de missile air-air tirés depuis des Apache sionistes, alors même que jugeant leurs donnés radars, les pilotes en étaient plus que sûrs de l’avoir buté.

Que s’était-il passé au juste ?

Peu de commentateurs israéliens, pourtant si prolixe sur les moindres détails de leur face à face avec la Résistance, ont osé s’y pencher et pourtant c’est là que se joue l’avenir même de l’Armée de l’air sioniste. Car à quoi ressemblerait désormais l’espace aérien d’Israël si les objets volants ennemi (drones-missiles) y entrent sans qu’aucun radar terrestre (Dôme de fer) ni embarqué (radars des avions) ne les remarquent à temps, puis qu’ils y fassent ce qui bon leur semble pour s’en aller tranquillos, tout en faisant croire à leur destruction !  

N’est-ce pas là la chronique d’une fin annoncée non pas seulement de la DAC multicouche d’Israël (Dôme de fer, Fronde de David, Arrow plus Iron Beam) mais encore de la seule fonction à laquelle se sont réduits les F-16 et les F15… d’Israël à savoir défense aérienne depuis que Israël a perdu la bataille des missiles en mai 2021 ?

D’ailleurs, cette forme franchement décalée de la DCA où un chasseur de plusieurs millions de dollars décolle pour abattre un drone de quelque centaines de dollars, Israël commençait à le faire passer pour de la norme voire pour un exploit, quand le 8 mars, son armée a publié les images du « premier face-à-face F 35 Adir/Shahed 191 ». Le récit qui en a fait le « Tsahal » reste au demeurant un chef d’œuvre de mauvaise fois, un récit qui met l’accent non pas sur l’absurdité qu’il y à mobiliser un chasseur furtif contre un drone non habité mais sur le succès du « premier combat aérien du F-35 » !

C’est pour dissimuler ce décalage absolu qui en dit long sur la fin d’une époque marquée par la supposée suprématie aérienne US/Israël au Moyen-Orient que les F-16 israéliens ont frappé cette nuit Damas depuis le lac Tibériade, là où l’armée de l’air sioniste a senti ce 18 février et pour la première en 70 ans qu’elle n’est plus maître du ciel d’Israël, qu’il y a une force dotée de quoi la doubler, la leurrer, devancer ses F-16 et faire avaler à ses Apache le faux pour du vrai. Mais la mayonnaise a-t-elle pris ? Rien n’est moins sûr au regard des « inattendus » qui se succèdent dans le ciel d’Israël. 

Ce mardi 27 avril, quelques heures avant que l’armée de l’air sioniste ne s’en prenne, paniquée, aux positions de l’armée syrienne à Damas, un drone israélien de type « Rokhif Shamayem » s’est écrasé en Syrie. Un communiqué de Tsahal a tenté de banaliser l’événement en prétendant que l’appareil avait connu une panne technique en cours de vol et qu’il s’était écrasé lors d’une mission de routine en territoire syrien et qu’une enquête irait en déclarer ultérieurement les causes.

On aurait pu à la limite le croire si cette curieuse panne technique n’était pas survenu pour un type d’UAV largement impliqué dans des raids que mène depuis 11 ans l’entité à Damas, à Homs, à Hama… ou  si ce soi-disant crash de drone n’avait été précédé et succédé par deux curieux événements. Lesquels ?

Le dimanche 23 avril, un avion léger que l’entité a tenté de le faire passer pour un appareil civil s’est renversé en plein vol non loin près du lac Tibériade, le fameux, en haut Galilée avec un bilan de deux blessés. Ce mercredi, juste après le raid sioniste un second avion léger a connu la même avanie cette fois plus au sud à Sderot, cette colonie criblée il y a peu de roquettes palestiniennes. Pour ce second crash dont le pilote aurait été blessé, l’armée sioniste a été moins habile en laissant passer des rapports qui eux affirment n’avoir reçu aucun appel de détresse avant le crash.

Quelque chose genre dispositif de guerre électronique,  coupeurs de liens de GPS,  influe-t-il  le ciel d’Israël ? Evidemment que si et ceci n’a rien d’étonnant si on se souvient de l’armée russe et de ses appareils de guerre électronique ou du CGRI et son « Spehr 110 » qui agissent depuis 10 ans sur le ciel d’Israël.  Mais avouons que cette fois il y a quelque chose de bien plus, une forme de coordination qui synchronise les suppressions et autres brouillages du Nord au Sud d’Israël et dont l’impact s’étend en peu de temps du lac Tibériade à Sderot avec au milieu une Syrie qui intercepte et chasse "préventivement" des drones impliqués dans des raids israéliens. N'est-ce pas que le front aérien chauffé à blanc entre Israël et la Résistance se penche du côté de cette dernière?

Car à ce qu'il parait ce "quelque chose de coordonné" qui fait depuis quelques semaines tomber drones et avions légers d’Israël en plein Israël n'entend pas à en rester là et viserait à pousser la riposte de la Syrie bien au-delà du tir de missile sol-sol.

Et comment? A l'aide de Cobra V8 dont le mode de fonctionnement consiste à localiser dans un premier temps l’aéronef habité ou sans pilote ennemi et à en brouiller les signaux radar. Après l’analyse des données acquises, le système  s’active pour  aveugler ensuite le radar de l'aéronef simultanément à son interception. On aura donc l’avantage de pouvoir conduire l’aéronef ennemi à, soit annuler sa mission et revenir à sa base, soit à entrer dans la ligne de mire des systèmes de DCA. Est-ce un Krasukha? Peut-être mais il est surtout "iranien" et partant, sans considération politique aucune. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV