Ce qu’a tenté de faire l'entité sioniste en Syrie passe moins par le ciel où elle a été quasi-entièrement neutralisée par la DCA améliorée syrienne que par le sol, surtout dans une province stratégique comme Deraa où Israël dispose d'un réseau d'agents qui y arrivent depuis le Golan occupé. Que se passe-t-il à Deraa en ce moment ?
Le mercredi 20 avril, les autorités syriennes ont dévoilé une grande quantité d'armes, saisies au cours des trois derniers mois dans la province de Deraa, au sud du pays.
Selon un responsable des services de sécurité syriens, qui a préféré rester anonyme, « certaines de ces armes ont été volontairement remises par les habitants de Deraa ».
« Cette vaste opération, destinée à saisir et à collecter des armes dans la province de Deraa, a duré plus de trois mois et les habitants y ont également contribué. »
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Les armes saisies comprenaient des centaines de fusils d'assaut ainsi que des armes plus lourdes comme des grenades propulsées par fusée et des mortiers.
Les photos publiées par SANA montrent également un système de missile sol-air portatif de type Igla-1E de fabrication soviétique qui a probablement été pillé dans les stocks de l'armée syrienne au début de la guerre, ainsi qu'un missile guidé antichar qui avait été fourni par les États-Unis ou leurs alliés aux factions du groupe terroriste « Armée syrienne libre ».
Les armes qui sont tombées entre les mains des groupes terroristes sont l'un des principaux facteurs contribuant aux troubles à Deraa et dans d'autres parties du sud de la Syrie.
Les armes pillées dans les dépôts de l'armée syrienne ou fournies par les États-Unis et leurs alliés dans les premières années de la guerre aux terroristes sont toujours utilisées par les groupes terroristes de Deraa contre les forces gouvernementales et les civils.
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Afin de neutraliser cette menace, Damas a publié en mars dernier un décret accordant l'amnistie à toute personne qui remettrait des armes illégales aux autorités avant la fin de l'année.
Mais cette découverte d'arme n'est pas la seule tentative de l'axe US/Israël de s'infiltrer dans la ville syrienne de Deraa.
Le même jour, un groupe terroriste a mené une attaque contre des policiers dans la ville d'Athman, en banlieue de Deraa.
Les assaillants ont pris le contrôle du centre d'Athman pendant environ une heure et ont pris en otage un civil et deux policiers avant de s'enfuir. Ils ont relâché le civil peu après avoir quitté la ville, mais ont gardé les policiers.
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Suite à cet assaut surpris, le chef du groupe terroriste, alias Abou Tareq al-Subayhi, est apparu dans une vidéo où il a déclaré que les policiers ne seraient libérés que dans le cadre d’un accord d'échange de prisonniers avec les autorités syriennes.
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Le 4 mai 2020, Abou Tareq al-Subayhi et ses forces ont enlevé neuf policiers dans la ville de Muzayrib, à l’ouest de Deraa, avant de les exécuter.
Les terroristes, pour la plupart affiliés au régime sioniste, ne cessent de semer la tension et la terreur dans les quatre coins de Deraa.
