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Comment la Résistance va retourner les F-16 israéliens contre Israël

Des combattants de la Résistance palestinienne. (Photo d'archives) Vidéo: les drones kamikaze Shahab de la Résistance palestinienne

Ce samedi 16 avril, la panique l'a emporté au sein du QG de l’armée sioniste qui a raté, c’est le moins qu’on puisse dire, sa riposte pourtant tant travaillée, tant pesée, à la spectaculaire opération du 7 avril de la Résistance à Dizengoff St de Tel-Aviv. Trois officiers sionistes ont été liquidés lors d’une opération d’une complexité inouïe laquelle aurait mobilisé, dixit les fuites de l’enquête en cours, « des dizaines » de Résistants non « pas seulement à Jénine » d'où était originaire le commandant Ra'ad Hazem, ni « non plus à Jaffa où il a été reçu avant et après l’opération » mais aussi et surtout « à Tel-Aviv et dans ce même quartier huppé où ministres, chefs de guerre, pilotes, officiers, agents secrets du Shin Beth et du Mossad vivent et se côtoient souvent pour tirer des plans de guerre contre Gaza, la Cisjordanie, le Hezbollah, la Syrie… »

La riposte à Dizengoff St’s op, l’entité l’a voulu  « spectaculaire », « radicale », propre à « casser le cercle vicieux » dans lequel elle patauge depuis le 23 mars, date à laquelle un premier d’une série de cinq commandos a surgi du néant pour éliminer à « Beer Sheva » et en moins d’une heure, 5 militaires sionistes à coup conjugué de couteau et de véhicule bélier, « cercle vicieux » qui fait que plus la répression anti palestinienne s’intensifie, plus elle « désarme » l’armée israélienne. Mais l’entité a lamentablement raté son coup. Pourquoi ?  Sa « riposte », elle en a placé le théâtre au pire endroit qui soit, à savoir al-Aqsa, ce qui en fait de facto un sacrilège, à la pire période qui soit, au mois de Ramadan, et au pire moment qui puisse exister, soit à la veille du premier anniversaire de l’historique bataille balistique que fut « Epée de Qods ».

Ce qui fait que depuis ce vendredi 15 avril, où l’armée israélienne a pris d’assaut la mosquée Al-Aqsa, à l’heure où les fidèles à jeûne s’apprêtaient à y entrer, en faisant arrêter par ses hordes barbares quelques 500 d’entre aux et en en blessant 350 autres, une obsessionnelle question taraude l’esprit des Sionistes : ce sacrilège commis en valait-il la peine maintenant que la Palestine risque d’y répondre de manière « réunifiée » ?

Le vendredi 15, quelque 50 000 fidèles palestiniens ont pris part à la prière  que les grenades et les tirs en caoutchoute sionistes ont cherché à interrompre et ce, à l’issu des heurts qui ont fait un mort côté palestinien, le jeune Chokat Abed originaire de Jénine, pour au moins huit officiers sionistes blessés dont trois grièvement que d’aucuns donnent pour être déjà morts. Rien qu’à voir les deux bilans, tout observateur averti devrait comprendre qu’un basculement  de force, qu’une inversion des tendances viennent de se produire et qu’une armée sioniste sortie de deux ans de guérilla urbaine en Cisjordanie et à Qods n’est plus offensive mais parfaitement sur la défensive. Que va-t-il se produire si à l’imminente réponse balistique de Gaza contre Israël à laquelle se greffe forcément l’explosion du volcan anti sioniste qu’est devenu Jénine, s’ajoutait une troisième couche, celle des opérations commandos ?

Ou dit autrement , le 10 mai 2021, les deux premières salves de 100 missiles et roquettes qui ont été lancées en seulement deux minutes sur Sderot et Ashkelon pour être suivis jour après jour de quelques 4700 autres missiles et roquettes, l’ont été à l’issu  d’un ultimatum de deux heures qui a semblé aussi être de la Cisjordanie à Israël.  Car avent ce fameux mai, les intifada écalait régulièrement à Khan Youness, à Naplouse, à Jenin voire à Ramallah tandis que Gaza s’adonnait aussi et par intermittence aux tirs de roquettes anti Israël. Mais jamais ces deux événements ne s’étaient entrelacés, jamais ils s’étaient convergé.

A vrai dire, « l’Epée de Qods 1 » a fait en 12 mois de la Cisjordanie une « duplication » de Gaza avec un imprenable QG planté dans le Nord du nom de Jénine, 1 km 2 de terre contre quoi un millier de forces spéciales israéliennes n’ose lancer l’attaque.

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 Mais est-ce tout, de la réponse qui de toute évidence risque de prendre en plein figure Israël d’ici les heures à venir? Rien n’est moins sûr : car depuis le quintuple opération commando anti Israël qui s’est produit dans le Sud, le Nord et le Centre de l’entité, toute escalade balistique de Gaza a toute les chances d’inclure un front cisjordanien mais encore un front « purement israélien ». Ce vendredi, le couple Kouchavi-Gantz qui ont cru avoir tiré leur revanche en s’attaquant Al Aqssa n’en a pas vu le signe mais il était pourtant bien présent : à Haïfa, alors même que les hordes terroristes israéliennes pénétraient la mosquée à Qods, une adolescente de 15 ans qu’ont aimerait bien croire faire partie de ces commandos de l’ombre qui s’abattent sur l’entité, a éliminé un officier sioniste de 47 ans, signe que la guerre hybride qui a atteint les portes de Tel-Aviv va embraser au premier tir de roquette de Gaza tout Israël.

Une « Epée de Qods 2 » irait-elle voir les bases militaires israéliennes, celles-là mêmes qui auraient fourni les armes automatique aux commandos « arabes israéliens » s’ouvrir grand et se retourner contre l’armée sioniste? Après tout, ce n’est pas un officier de la Résistance mais l’ex commandant en chef de l’Armée de l’air israélienne, Norkim, qui reconnaissait le 25 mai dernier lors d’un entretien-aveu accordé à la presse sioniste avoir assisté à une « dérèglement tous azimuts de la DCA israélienne, Dôme de fer », qui « au lieu d’intercepter les roquettes et les missiles palestiniens se sont mis curieusement à tirer sur les chasseurs F-6 » ?

Pour « Epée Qods 2 » la Résistance prévoit-elle prendre le monde entier de court en transformant les bases aériennes d’Israël en des lieux où de nouveaux Pearl Harbor aura lieu ? Avouons que l’appareil sécuritaire d’Israël, son secteur aérien et de défense surtout, font depuis trop longtemps l’objet de «  piratage »  des hackers de la Résistance, pour qu’on ne nourrit pas des doutes de ce côté-là. Une armée de l’air sioniste bombardant au lieu de Gaza, Tel Aviv, Haïfa, Néguev, c’est à l’image de cet « Israël » qui se tire dessus.

La crainte qui a poussé cette nuit le gourou Bennett et sa bande armée à inaugurer avant les délais prévus « Iron Beam » devrait être d’ailleurs de cette même nature. De quoi s’agit-il ? D’une DCA à laser propre à faire face aux roquettes et aux drones de la Résistance qui on le sait désormais ont la mission dans le cadre des combinaisons drones-missiles de saturer les radars ennemis, en l’occurrence ceux du Dôme de fer. Mais est-ce tout ce qu’Israël a trouver a s’offrir en contre-tactique à cette super tactique de la Résistance ?

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Dans son édition datée de ce samedi 16 avril, la revue militaire The Drive parle ainsi de Iron Beam israélien précipitamment dévoilé :

israéliennes ont présenté ce qu'elles prétendent être le système qui verrouille et détruit des roquettes, des mortiers et un drone. Breaking Defense avait rapporté qu'Israël développait un système tirant " un laser électrique à semi-conducteurs de 100-150 kW qui sera capable d'intercepter des roquettes et des missiles". Le brigadier israélien. Le général Yaniv Rotem a déclaré que les tests ont été effectués à des intervalles et des délais « difficiles » et que lutilisation d'un laser est un" changeur de jeu "et la technologie est simple à utiliser et s'avère économiquement viable"

Et d’ajouter : «  Initialement, Israël cherchait à déployer le système en 2024, selon le Times of Israel. Mais son armée a fait pression pour avancer la chronologie par crainte que le système de défense aérienne en couches actuel d'Israël ne manque de missiles intercepteurs pour son Iron Dome et d'autres systèmes. Tsahal a également déclaré "qu'ils ont constaté une tendance croissante à l'utilisation par l'Iran et ses alliés d'attaques de drones ces dernières années, les qualifiant de" terreur UAV " de l'Iran. Au fait, le risque de saturation radar est la tactique de choix des combinaisons drones missiles de l’Iran et de ses alliés et c’est contre ce risque que Iron Beam devrait agir. Ce risque est considérablement amplifié lorsqu'il s'agit d'applications C-RAM (contre-roquettes, artillerie, mortier) et C-UAS (système d'aéronef sans pilote), où des hordes de ces menaces relativement bon marché peuvent submerger et épuiser les intercepteurs cinétiques. Or Iron Beam aidera à égaliser cette équation et même à aller plus loin. une arme laser entièrement électrique à haute énergie peut vaincre une cible représentant un missile de croisière subsonique en vol"

Vraiment ? Le « Iron Beam » saura éviter à Israël pour cette « Epée de Qods 2 » ce que « Iron Dôme » ne le lui a pas évité ? La réponse est Non dans la mesure où l’adversaire le plus coriace de toute arme à base énergie laser est la mauvaise condition météorologique et que la Résistance est passée maitre en originalité. Le brouillard, le nuage, la tempête de sable ou trop d’humidité, tout y passe et rien n’empêche les drones de la Résistance d’ en reproduire. Et comment ? "Mohejer" 6 par exemple d’ une masse maximale au décollage de 600 kg, d’une charge utile de 100 kg et d’une autonomie de 200 km et dont la vitesse maximale est de 200 km/h, pour une autonomie de 12 heures et un plafond de 18 000 pieds, a des versions dotés de dispositifs fumigènes. Puis il existe toujours ces substances anti réflexion miracle  made in Résistance dont sont couverts les drones comme Shahed-136 et qui les rend infiniment furtifs et que les roquettes palestiniens pourront aussi s’en imbiber.

Puis « Epée de Qods 2 » pourrait bien voir et ceci serait une nouvelle découvert pour Israël l’émergence des munitions stand-off palestiniens. En mai 2021 le drone Shahab ( Ababil 3) des brigades al Qods n’a pas fait que de rares démonstrations de force à Ashdod et à Ashkelon contre les sites pétroliers sionistes en contournant les radars des Dôme de fer mais on parie que pour Epée de Qods-2 les choses seraient différentes. Avec « Iron Beam », Shahab, doté de missiles standoff Yassin (qui  peut être larguée à plus de 50 kilomètres d’altitude et viser, munie d’une portée de 60 kilomètres, sa cible avec précision) n’aura même pas besoin de s’exposer au champ de réflexion laser. Et surtout que l’entité compte  sur la « manœuvrabilité » et « la vitesse des moteurs turbofon » ennemis jurés des rayons laser

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SOURCE: FRENCH PRESS TV