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Regain d'attaque anti-Turquie à Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats syriens se rassemblent autour d'un drapeau national syrien à Palmyre, en Syrie, le 27 mars 2016. ©AP

La guerre pour la libération totale des régions syriennes des mains des Américains et des Turcs s'accélère, la Syrie ayant intensifié ses attaques contre les positions turques et leurs mercenaires à Idlib et créé de nouvelles forces commando à Deir ez-Zor où l'Amérique continue à piller les richesses pétrolières syriennes.

Le 24 mars, l'armée syrienne a mené une série de frappes d'artillerie sur les zones du nord-ouest d’Idlib, a-t-on appris du site Web South Front. L'artillerie de l'armée syrienne a frappé des fiefs du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à al-Qaïda, dans la périphérie de la ville de Takad, dans la campagne ouest d'Alep.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'antenne du MI6 basée à Londres, les frappes de l'armée syrienne ont tué un terroriste membre du HTC et en ont blessé plusieurs autres.

Les frappes d'artillerie de l'armée syrienne étaient une riposte aux récentes violations du cessez-le-feu à Idlib, négociées par la Russie et la Turquie il y a plus de deux ans.

Au cours des derniers jours, le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham et ses alliés ont mené plusieurs tirs indirects contre des positions de l'armée syrienne dans la campagne sud d'Idlib et la périphérie ouest d'Alep.

Hayat Tahrir al-Cham tente de renforcer sa sécurité et son emprise économique sur Idlib. La Turquie n'a rien fait pour limiter l'influence du groupe terroriste ou pour le forcer à respecter le cessez-le-feu.

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Un nouveau groupe syrien soutenu par l’Iran forme une unité d’opération spéciale à Deir ez-Zor

Mais les frappes anti-Turquie interviennent alors que les sources proches des terroristes s'inquiètent de la formation des commandos anti-US à Deir ez-Zor.

Un groupe nouvellement fondé soutenu par l'Iran à Deir ez-Zor en Syrie a formé sa première unité d'opération spéciale, a rapporté l'OSDH le 24 mars.

Le groupe, connu sous le nom de Brigade Sayyidah Zaynab, a été formé il y a plus d'un an par Moayad al-Duwaihi, un ancien combattant des Forces de défense nationale, avec le soutien du Corps des gardiens de la Révolution islamique. La ville d'al-Mayadin, dans la campagne méridionale de Deir ez-Zor, serait le principal QG du groupe.

Selon l’OSDH, le groupe a achevé la formation de sa première unité d'opérations spéciales après avoir formé 100 combattants à al-Mayadin et d'autres zones à Deir ez-Zor dont Ayyash.

« Les 100 combattants, qui ont été choisis pour l'unité d'opérations spéciales sont hautement qualifiés », a déclaré le groupe de surveillance basé à Londres dans son rapport.

La brigade Sayyidah Zaynab a probablement été formée pour aider à contrer le groupe terroriste Daech dans les campagnes sud et ouest de Deir ez-Zor. Les cellules du groupe terroriste mènent des attaques contre ces régions et dans d'autres parties du centre de la Syrie depuis quelques années.

Les forces soutenues par l'Iran ont joué un rôle clé dans la lutte contre Daech dans le centre de la Syrie. Ces forces seraient également responsables de certaines attaques récentes contre des bases américaines dans la région du nord-est de la Syrie.

Au cours des dernières années, plusieurs frappes aériennes israéliennes et américaines ont visé les forces de la Résistance à Deir ez-Zor qui n’ont toutefois, cessé de renforcer leur présence dans le gouvernorat.

Ces évolutions font suite à la visite du MAE iranien en Syrie. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré mercredi 23 mars que le développement des relations économiques entre Téhéran et Damas était une priorité absolue à l'ordre du jour des gouvernements des deux pays.

« Nous discuterons des moyens de renforcer les relations entre les deux pays dans divers domaines, notamment dans le domaine économique, qui est une priorité absolue », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne à son arrivée à Damas après avoir été accueilli par son homologue syrien Fayçal Meqdad.

Il a affirmé que l'Iran soutenait les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens, et a déclaré que les relations bilatérales entre les deux pays étaient au beau fixe.

Meqdad a souligné pour sa part que cette visite constitue une autre occasion de discuter des questions qui préoccupent les deux pays et des derniers développements dans la région. Amir-Abdollahian est arrivé à Damas le mercredi 23 mars à la tête d'une délégation de haut niveau pour s'entretenir avec de hauts responsables de l'État sur les développements régionaux et internationaux et les moyens de renforcer les relations bilatérales.

Meqdad avait déclaré en décembre que son pays attachait une importance particulière au développement des relations commerciales et économiques avec l'Iran, et avait appelé à la levée des sanctions contre les deux États.

« La Syrie accorde une attention particulière au renforcement des relations commerciales avec l'Iran, nous nous félicitons de tous les efforts visant à mettre fin aux sanctions, nous saluons toute coopération avec l'Iran en Syrie », a déclaré Meqdad lors d'une conférence de presse conjointe avec Amir-Abdollahian à Téhéran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV