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MAE iranien à Damas pour une riposte conjointe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général Hossein Salami, commandant en chef du CGRI. ©Tasnim

Alors même que la perspective d’un déblacklistage du CGRI par les USA continue à semer le trouble dans le camp sioniste au point de pousser Bennett à se rendre en Égypte et de là à appeler les Yankee de concert avec Émiratis de ne pas le faire, puisque ceci veut dire dans les faits la capitulation US et le largage d’Israël, le commandant en chef du CGRI envoie à l’instant même un message à l’entité sioniste, message important alors que le 13 mai, l'Iran a pulvérisé à coup de 12 Fateh-110 le méga centre du Mossad à Erbil, infligeant des morts à l’entité israélienne...

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti les ennemis de l’Iran contre la poursuite de leur hostilité contre le pays. « Cessez le mal, sans quoi les rares ouvertures qui vous restent dans le monde seront bientôt fermées », a déclaré le général de division, Hossein Salami, commandant en chef du CGRI.

« Sachez que pour honorer nos martyrs, nous ne nous contentons pas de simples funérailles, et que nous passons également à l’acte pour les venger, et ce, alors que nous sommes entrés dans un nouveau siècle qui est celui de la décadence des puissances diaboliques de nos ennemis », a ajouté le général Hossein Salami.

Dans une autre partie de son discours, le général Hossein Salami a précisé que pour la nation iranienne, la résistance aux pressions et aux menaces obéit à une logique qui ne se limite pas à une courte période de confrontation avec les ennemis.

« La nation iranienne a fait preuve de son esprit de résistance pendant les huit années de la Défense sacrée, pendant les longues années de sanctions et de pressions économiques, face aux agressions terroristes et à la campagne médiatique et culturelle de ses ennemis », a ajouté le commandant en chef du CGRI.

Le général Salami a évoqué ensuite les récentes déclarations des responsables de la Maison-Blanche selon lesquelles le régime des sanctions imposées par Washington à la République islamique d’Iran aurait renforcé davantage les Iraniens, et a ajouté : « Le processus du déclin de la superpuissance américaine et de la civilisation occidentale a commencé il y a des années et a accéléré ces derniers temps. »

Le commandant en chef du CGRI a affirmé que la logique de Révolution islamique est supérieure à celle de la civilisation occidentale et qu’elle est basée sur « la supériorité de l’islam, la liberté des esprits et la fin de l’ignorance ».

Selon le général Salami, l’avenir appartient à l’islam et sera témoin du progrès et de la prospérité des sociétés musulmanes, mais aussi de la libération des terres islamiques occupées par les Américains et les sionistes.

Et le commandant en chef du CGRI d’ajouter : « Nous n’avons jamais demandé secours ni à l’Est ni à l’Ouest. Les musulmans se réveillent et hissent partout le drapeau de la Résistance. Pendant de longues années, le monde a subi les crimes des puissances diaboliques, mais bientôt nous verrons l’anéantissement de ces démons. »

Évoquant les mauvais calculs des commandants militaires et des dirigeants politiques du régime israélien, le commandant en chef du CGRI a averti les ennemis de l’Iran contre la poursuite de leur hostilité contre l’Iran. « Cessez le mal, sinon les rares ouvertures qui vous restent dans le monde seront bientôt fermées », a déclaré le général de division, Hossein Salami, commandant en chef du CGRI.

Mais ce message est-il un prélude à une frappe encore plus lourde que celle d’Erbil qui serait lancée en partance de la Syrie ? Possible dans la mesure où le MAE s’est rendu aujourd’hui pour une visite inopinée en Syrie.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, est donc arrivé, mercredi 23 mars, en Syrie pour une visite officielle. Le renforcement des relations économiques et la sécurité régionale sont à l’ordre du jour des pourparlers du ministre iranien avec les responsables syriens.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal al-Maqdad, et de hauts responsables du ministère syrien des Affaires étrangères ont accueilli le chef de la diplomatie iranienne à l’aéroport de Damas.

« Nous discuterons et échangerons des vues sur le renforcement des relations entre nos deux pays dans divers domaines, notamment l’économie, qui est au sommet des priorités », a déclaré Hossein Amir-Abdollahian.

Il a ajouté : « La Syrie et l’Iran forment un front uni et Téhéran soutient les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens, et les relations entre les deux nations sont à un excellent niveau ».

Le ministre syrien des Affaires étrangères a de son côté déclaré : « Cette visite est une nouvelle occasion de discuter des questions qui préoccupent les deux pays et des développements dans la région. Nous nous intéressons aux meilleures relations entre les pays de la région, y compris entre l’Iran et les pays arabes. La coordination entre nous se poursuit aux niveaux régional et international. »

Il s’agit de la troisième visite d’Amir-Abdollahian à Damas après sa désignation au poste de ministre des Affaires étrangères. Il s’entretiendra à Damas avec le président Bachar al-Assad et d’autres hauts responsables syriens. Après sa visite en Syrie, le chef de la diplomatie iranienne se rendra à Beyrouth, capitale du Liban.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV