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Coeur du trafic du pétrole syrien, Erbil frappé, quel message au Sultan Erdogan et ses parrains?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les sites de pillage du pétrole syrien en Syrie est/iswnews

Avec tout ce qui se passe en ce moment à Erbil,  lieu de transit du pétrole volé syrien vers le port israélien d'Ashkelon et ce, avec l'aide incontournable du Sultan Erdogan qui, bien qu'en fin de parcours, a qualifié  il y a quelques jours en pleine Ankara, le Sioniste criminel Herzog,  de " Frère" bien aimé avant de décrire  les projets gaziers israéliens, comme "faisant partie de son propre projet de pipeline méditerranéen sur quoi l'empire veut bien compter, ne serait-ce que pour liquider la Russie sur le marché européen, rainetant que même la guerre contre l'Ukraine n'a pas pu le faire, et bien avec tout ceci, la Syrie orientale n'est plus du tout ce havre de paix qui offre depuis 2016  abri et richesse énergétiques aux troupes US qu l'occupent là où il y a un puit, un gisement un champs gazier ou un soupçon de ceux ci et in parle de Connoco, d'al Omar, de Tanak entre autre. 

C'est d'autant moins un havre de paix que Connoco et al Omar ont passé cette semaine et à deux reprise sous fourches caudines "balistique", bien avant qu'Erbil soit ciblée cette nuit d'une salve de 12 missiles Fateh, d'une copieuse flopée de roquettes plus de drones qui immortalisés le tout en clichés à transmettre en temps réel à leur C2 en Iran. Il vrai que tout au long de mois de janvier les troupes US en Syrie orientale n'ont pas cessé de faire la proie facile des roquettes tactiques et des drones de la Résistance tribale contre quoi les hélico US et leurs raids n'ont pu strictement rien au point que les stratèges du Pentagone et de la CIA ont été amenés à ouvrir les vannes de terroristes daechistes à Ghouiran puis à al Hol et assaisonné le tout d'une mise en scène hollywoodienne supposément anti-Daech à Idlib moins pour décapiter le groupe que pour faire un marché avec le Sultan et ses mercenaires de HTS d'abord sur la réorientation du réseau du trafic pétrolier vers Idlib puisque Deir ez- Zor est de moins en moins sûr puis sur l'envoie de ces mêmes mercenaires sur le front ukrainien. C'était juste un mois avant que Poutine ne décide de prendre le destin de la Russie en main et de frapper US/OTAN avant qu'il ne soit frappé, lui, à domicile.

La question est dès lors la suivante: les USA pourront-ils tenir longtemps en Syrie orientale?  D'ors et déjà leur présence à Homs où ils ont lâché Israël et ses aventures aériennes au profit d'un rôle d'instructeurs de terroristes pour le front ukrainien. Même si la totalité des think tank US conseille à Biden de ne pas lâcher Deir ez-Zor et Hassaké, ce dernier ne pourrait s'y maintenir, ce qui l'aurait sans conduit à une nouvelle ide fou, décréter une levée de la loi César en Syrie orientale d'abord pour y faciliter la contre bande du pétrole et ensuite pour baliser le terrain à une confrontation inter syrienne ou  kurdo-arabe sur la rive est de l'Euphrate, ce qui permettrait aux pétroliers US de poursuivre plus tranquillement leur ouevre de pillage. pas plus tard que ce samedi, un convoi de 40 camions-citernes a quitté l'est de la Syrie pour le Kurdistan pour y arriver juste quelques heures avant que les missiles ne frappent Harir. Mais à quoi rime exactement cet énième plan B? 

Les États-Unis envisagent un plan pour exempter des parties du territoire syrien sous le contrôle des Kurdes armés affiliés aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et de la Turquie des sanctions visant Damas, dites la « loi César ». Dans le cadre dudit plan, les investisseurs et entreprises étrangers seront exemptés des sanctions en vertu de la loi César fournie par les États-Unis dans les zones sous contrôle d’Ankara et des FDS. Bien sûr, ce plan n'inclura pas Idlib et la zone de l’opération militaire, dite « Branche d'olivier », là où Erdogan accomplit la tache de détournement du pétrole. La raison officielle en est due à la domination du Front Al-Nosra  sur ces zones mais tout le monde sait que c'est une couverture car le Sultan est bien là à assurer les intérêts US.

D'ailleurs cette levée de César coïncide très curieusement avec la récente visite du président israélien, Issac Herzog à Ankara ou ce qui revient à dire que Washington reconnait désormais et très officiellement le trafic du pétrole syrien vers Israël à l'aide de la Turquie et accord en échange de cette énième trahison du Sultan une place à la perspective d'une coopération énergétique Turquie/Israël qui inclut non seulement le pétrole mais pourquoi pas le gaz méditerranéenne aussi. Mis n'est ce pas aller trop loin? Quelle sera la réaction de la Russie qui vient de'augmenter le nombre de ses chasseurs bombardiers et de ses hélicoptères de combats à sa base à Qamichli, justement pour mieux prendre pour cible le réseau de trafic du pétrole syrien à Idlib?

Il est évident que les Russes ne resteront pas les bras croisés à voir la Turquie transiter le gaz volé de la Palestine vers l'Europe en le mélangeant au pétrole détourné de la Syrie. Mais outre la Russie il y a évidemment la'axe de la Résistance qui  serait de toute évidence sur le point de changer totalement de cap tactique en Syrie et en Irak. la frappe aux missiles Fateh contre Erbil  également été une frappe contre ce réseau de trafic du pétrole qui en vidant le sous sol syrien de son sang visent à enrichir la Turquie et Israël. Les attaques anti US ont tout les raisons de se multiplier en Syrie orientale dans la mesure où l'exemption de la  loi pour les FDS est un casus belli direct lancé contre l'intégrité territoriale syrienne, cause pour laquelle l'Etat syrien résiste à la plus grande invasion de l'empire depuis bientôt 11 ans, une invasion perdue que l'axe US/OTAN/Israël tente de regagner en enlisant la Russie chez elle et en étendant le champ de bataille jusqu'à l'Europe de l'Est.  

24 camions-citernes américains remplis de pétrole syrien, accompagnés de véhicules blindés de l’armée américaine, se sont dirigés vers le nord de l'Irak vers le point de passage d'Al-Waleed dans la région d'Al-Arabiya dans la banlieue est de Hassaké. L'armée américaine pille du pétrole dans la région d'Al-Jazirah dans l'est de la Syrie. Cela s'ajoute aux produits agricoles qu’elle pille au profit des FDS pro-américaines, tout en privant le peuple syrien des richesses et des ressources naturelles de son pays. Selon de nouveaux chiffres du ministère syrien du Pétrole, 70 000 barils de pétrole syrien sont volés quotidiennement par l’armée américaine et ses mercenaires dans l’est de la Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV