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Des Patriot en Pologne : et si Poutine faisait entrer en scène les drones de la Résistance ...

Photo : Missile anti char largué par un drone lors de l'exercice militaire Grand Prophète-14. (Capture d'écran) Vidéo: le drone kamikaze iranien, Arash

Dans la nuit de 2 à 3 mars, alors même que l’opération russe en Ukraine tendait à passer de la phase « balistique » à la phase « frappe aérienne » mais difficilement, puisque, l’état major russe insiste à éviter le dangereux piège qu’est la perte civil sachant pertinemment à quel point les Américains et leurs sbires de l’OTAN aimeraient voir les MiG ou encore les Sukhoï russes remplacer « Iskander » et « Kalibr » et se livrer à l’image des Israéliens à Gaza ou des Anglo-Saxons et Golfiens au Yémen, au rasage entier des villes et des villages, quitte à se faire haïr ad vitam aeternam par une population ukrainienne puis est-européenne qui compte actuellement pas mal de Pro Russie et qui ne voit pas forcément à travers l’assaut russe « une invasion » mais « une libération », les agences de presse occidentales qui en bâillonnant RT et Sputnik manipulent à merveille l’opinion, ont fait état pour la première fois, du déploiement des batteries de missiles antimissiles « Patriot » en Slovaquie : quelque 1200 soldats slovaques, allemands et hollandais escortent ces premières unités d’un bouclier antimissile que les États-Unis entendent implanter tout autour de l’Ukraine non pas tant pour sécuriser le ciel ukrainien que pour percer le ciel russe.

C’est à peu près ce que Zelensky exige depuis plusieurs jours en plaidant pour l’émergence d’une zone « no fly » au-dessus de Kharkov mais extensible à l’ensemble du territoire ukrainien et à ce qui paraît, à une partie du ciel voisin, zone « no fly » capable de facto à faire taire non seulement les missiles mais au besoin, des chasseurs et bombardiers russes. Car la dite zone d’exclusion aérienne que les médias mainstream décrivent comme « une force mixte avec des Allemands et Néerlandais déployés quelque part en Pologne ou dans les États baltes » pourrait ne pas seulement servir à des buts défensives, au contraire des apparences, mais bel et bien, et si l’occasion s’en présente, à des buts offensifs. Les USA visent-ils le ciel russe ?

Dans la folie qui caractérise leurs démarches rien n’est plus à écarter, les Yankee cherchant visiblement à déplacer l’épicentre des combats vers le ciel, à engager la Russie dans une dynamique aérienne propre à stopper sa fulgurante avancée au sol. Car que soit dit en passant, à J+7 de l’opération Z, l'armée russe, en dépit que quelques failles tactiques, s’est bien débrouillé pour une première bataille jusqu’ici exclusivement « balistique » qu’elle expérimente pour la première fois, son ratio des pertes étant de 1 contre 6 en faveur des Russes, son armée ayant déjà achevé l’encerclement de Kiev et fini cette nuit par abattre les sièges du ministère de la défense et de l’état-major de l’armée de l’Ukraine et ce, sur fond de la marche des troupes blindées se vers sa périphérie orientale et alors même que Khrakov se trouve sous le feu, Kherson est tombée et qu’Odessa et Mykolaiv est sur le point de submerger.

Vidéo: l'attaque missile contre Kharkov, 2 mars 2022. (Via Twitter) 

À ce rythme, le camp d’en face n’a qu’une seule carte gagnante en main : le temps et un déplacement de l’épicentre de la guerre du sol au ciel pourrait y servir de fusible. Outre les troupes régulières supplémentaires, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, le Kosovo, la Croatie, la Slovénie (…) plus l’Europe de l’ouest sont sur le point d'envoyer des milliers de « volontaires » en Ukraine comme pour la Syrie en temps. Mais la Russie peut-elle échapper à un enlisement sans avoir à recourir à des bombardements massifs de l’Ukraine avec tous les risques que cela comporte en soi ?

Vidéo: le site militaire frappé par des missiles tactiques russes à Kharkov. (Via Twitter)

Car soit dit en passant, ces risques la Russie en est parfaitement consciente, elle qui vient d’annoncer ce mercredi 2 mars dans la soirée un méga exercice de DCA à Kaliningrad avec la participation des unités de DCA aériennes et navales de la flotte de Baltique, exercice où selon un communiqué de l’armée le tir direct sur des avions ennemis sera exercé et où le S-300, le S-400 et le S-500 et d’autres couches annexes (Tor-1, Igla, Verba...) manœuvreront pour abattre avions, hélico et drones ennemis et ce, à différentes altitudes.

Peut-on sauver le ciel de Moscou sans écraser l’Ukraine voire d’autres pays de la zone sous des MOAB russes et faire taire un Biden qui rit dans sa barbe et prétend que Poutine s’est pris à son propre piège ?

En sept jours de combat il y a une arme otanienne qui brille curieusement par son absence : le drone Bayraktar que la Turquie d’Erdogan profondément engagé avec ses terroristes aux côtés de l’OTAN n'a cessé tout au long de 2020 puis 2021 de brandir comme étant l’arme de choix anti-blindé russe, en se référant au mascarade que fut la guerre de 44 jours Bakou/Erevan où les fameux UAV, étaient pris en image labourant les Pantsir-S entiers non pas parce que son système de flair electro-optique ou à GPS fonctionnaient à merveille mais surtout parce qu'il agissait suivant des cartes satellitaires livrés juste avant le début de la guerre aux opérateurs de drone azerbaïdjanais.

Vidéo: l'une des rares vidéos de frappe au drone attribuée par les médias otaniens à Bayraktar. (Via Twitter) 

Or à Donetsk, à Lougansk et à Donbass les miliciens anti-russes n’ont pas tiré depuis le début de la guerre le bénéfice qu'il faut des Bayraktar. Ce drone a déjà failli dans ses opérations de reconnaissance et de ciblages de redoutables colonnes blindées russes qui sillonnent l’Ukraine et qui devraient constituer une cible de choix pour Bayraktar.

Une colonne de cinq kilomètres de chars russes partie à 64 km de distance de Kiev vers la capitale et pas une seule frappe au drone Bayraktar équipé d’habitude de quatre missiles téléguidées MAM-L et MAM-C ? Et pourtant cela aurait coûté moins que de lancer les miliciens à l’assaut des T-90 et T-70 russes. Mais cette contre performance ne serait guère le cas des drones de la Résistance dont les versions yéménites ont fait, comme chacun le sait, le malheur des « Patriot PAC 3 » saoudiens et des THAAD émiratis (Dhafra) entre 2019 et fin janvier 2022. Pour briser les Patriot allemands ou hollandais en Slovaquie pas besoin de tirer Iskander M ou Kalibr ni d’y envoyer le Su-57 les bombarder, un essaim de drones intelligents suffirait.

Le drone-DCA/anti DCA iranien, Kiyan est le candidat idéal : en deux versions « Kiyan 1 et 2 ».

D’une vitesse de 480km/hj et d'un plafond de vol de 5500 m, il est capable de transporter une charge de 30 km et il fonctionne à propulseur à combustible solide. Quant à Kiyan 2 dont la distance entre les deux ailes deltoïdes est de 4. 5 m il est capable de se déplacer à des vitesses ultrason et a une plus longue endurance et une portée de plus de 1 000 km. Son dispositif anti-radar fait de lui un missile croisière anti radar de facto et donc une drone anti DCA. Ses ailes deltoïdes lui donnent une manœuvrabilité très intéressante et donc une plus grande précision dans le ciblage. Et puis "Kiyan" infiniment moins cher que les chasseurs auxquels la Russie aurait un jour à faire appel pour détruire les batteries de Patriot "parasites", est propre à l’essaimage et on sait ce que peut faire un essaim de drones made in Résistance. Après tout la base des Américains en Pologne avec ou sans 3500 GI's c'est parfaitement accessible aux essaims de drones Kiyan vu que les radars Patriot ont déjà fait, à maintes reprises, preuve de cécité une fois face aux drones de la Résistance. Bref une DCA ou une anti DCA, c'est au choix, à base de Kiyan - puisqu’avec ses deux missiles air-air il est aussi capable d’attaque que de défense - a pour double avantage d’être tout le temps active (au contraire d’une DCA au sol), et de créer une bulle de défense anti aérienne aussi large que le ciel de la Russie est, celui de l'Ukraine et de ses voisins.

Vidéo: un avion roumain prétendument abattu par la Russie, 2 mars 2022/médias roumains

C’est important, ultra important, maintenant que les adversaires de la Russie en sont à procéder à des false flag pour poser peu à peu les jalons des combats aériens avec en amont des frappes « contre le territoire russe : un premier a consisté à annoncer la formation d’une coalition aérienne composée de 77 chasseurs de fabrication russe appartenant à la Pologne, à la Slovaquie, à la Hongrie et à la Roumanie, le second acte étant cette affaire des Patriot et tout ceci sur fond des rumeurs faisant état du crash d’un avion roumain « qu’aurait abattu la Russie ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV