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E-Press du 21 février 2022

E-Press du 21 février 2022

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Au sommaire :

1-    Macron, le président du grand "Reset"?

Emmanuel Macron va être réélu dans un fauteuil et pourra imposer le Reset : il est à 26% au premier tour. Il a pour lui les bourgeois, les cathos, les syndiqués, les bobos, les minorités (mort au fascisme et au racisme, morts aux bouffeurs de viande et aux moteurs Diesel, aux armes, etc.).

Au second tour il écrasera sans peine l’idiot utile d’extrême-droite qu’on lui opposera, qu’il s’agisse du pion Zemmour ou de MLP. Il est donné à 64% contre l’un et 56% contre l’autre.

Ne me dites pas que les sondages sont biaisés : le franchouillard-citoyen-sanitaire était pour le passe vaccinal, il ne l’est plus ; il était pour le vaccin, il ne l’est plus : le sondage donc reflète bien ce que veut le Français. Et ce que veut le Français citoyen-couard-soumis, je l’ai dit il y a quelques mois, c’est du Reset. Il veut un contrôle totalitaire et sanitaire de sa société, la fin de tout libéralisme, la pénurie rebaptisée écologie, la guerre contre la Chine et la Russie, et tout le reste. Mais rassurez-vous, les populations suivent ailleurs. Il y a longtemps que les peuples n’existent plus.

On voit Trudeau à l’œuvre au Canada. Trudeau grâce aux routiers gèle les comptes, confisque les avoirs, et massacre avec sa police conditionnée-nazifiée toute vague résistante.

Des « retraités » de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) ont aidé à planifier le convoi 2022. Les organisateurs ont averti les autorités de la ville une semaine à l’avance et on a permis aux camions de rentrer sans restriction sérieuse. On a laissé la situation moisir pendant une vingtaine de jours avec un tir de barrage groupé à l’unisson de la « pressetitué ». Pendant la crise d’octobre, c’est cette même GRC qui posait des bombes dans les boîtes aux lettres en signant FLQ (Front de libération du Québec). Quel beau prétexte pour imposer l’état d’urgence

Il faut toujours attiser la colère du peuple pour s’en servir… C’est un conflit triangulé. »

La relâche sur le front du vaccin est mésinterprétée : l’ennemi, qui va plus vite que nous, a déjà réalisé (et non conçu) l’euro et le passeport numériques. Il peut nous couper l’envie de vivre quand il voudra et ne s’en privera pas. 

On va relire La Boétie en honneur à Trudeau et à Macron. Car il se permet d’être politiquement incorrect en évoquant la nature efféminée de nos tyrans et de nos bourreaux :

« Mais ô grand Dieu ! qu’est donc cela ? Comment appellerons-nous ce vice, cet horrible vice ? N’est-ce pas honteux, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais ramper, non pas être gouvernés, mais tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? Souffrir les rapines, les brigandages, les cruautés, non d’une armée, non d’une horde de barbares, contre lesquels chacun devrait défendre sa vie au prix de tout son sang, mais d’un seul ; non Mirmidon souvent le plus lâche, le plus vil et le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles, mais à peine foulé le sable des tournois ; qui est inhabile, non seulement à commander aux hommes, mais aussi à satisfaire la moindre femmelette ! Nommerons-nous cela lâcheté ? Appellerons-nous vils et couards les hommes soumis à un tel joug ? » (La Boétie)

Solution alors : aux armes, citoyens ? Le citoyen aime se lever contre un pouvoir faible. Comme on sait, la monarchie était peu adaptée au techno-fascisme bourgeois de leur modernité juridique-cybernétique. Depuis il est enthousiaste le citoyen.

Source : Réseau International

2-Russie : La surenchère US 

L'ambassade des Etats-Unis à Moscou signale aux Américains des risques d’ « attaques » en Russie

Dans un message destiné aux Américains vivant en Russie, l'ambassade des Etats-Unis à Moscou leur signale des risques d'attaques dans le pays. Les autorités russes n'en auraient pas été informées, d'après la porte-parole de la diplomatie. Un message de l'ambassade des Etats-Unis à Moscou signale aux Américains présents dans le pays de risques d'« attaques » en Russie, dans les lieux de rassemblements publics, comme les centres commerciaux, les métros ou les gares au sein des grandes villes du pays dont Moscou et Saint-Pétersbourg ainsi que la zone de tensions avec l'Ukraine. Le message cite des « sources médiatiques », sans préciser lesquelles précisément. Dans un message publié sur le réseau social Telegram, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a regretté que le gouvernement américain n'ait pas communiqué cette information aux autorités russes compétentes. « Avez-vous transmis les données pertinentes à vos collègues russes via des canaux partenaires ? Sinon, comment faut-il comprendre cela ? », a-t-elle interrogé. Les Etats-Unis recommandent depuis plusieurs semaines déjà à leurs ressortissants de ne pas se rendre en Russie, en plein pic de tensions entre les deux pays. Washington accuse en effet Moscou de vouloir envahir l'Ukraine de manière imminente, ce que la diplomatie russe qualifie de « fake news ».

source : RT

3- Méditerranée : la Russie menace la France? 

La priorité donnée à la Méditerranée par Moscou a été confirmée par le document stratégique « Fondements de la politique de l’État dans le domaine naval à l’horizon 2030 », signé par le président Poutine en juillet 2017. Depuis, la base navale de Tartous s’est développée significativement, avec l’installation de batteries de défense aérienne de type S-400 et d’un système de défense côtière Bastion-P, doté de missiles de croisière ant-navires. Même chose à Hmeimin, où des travaux ont été récemment achevés pour permettre le déploiement – temporaire – de bombardiers stratégiques Tu-22M Backfire ainsi que celui de MiG-31K, dotés de missiles aérobalistiques [et hypersoniques] Kinjal.

Par ailleurs, et au-delà de la Syrie, la Russie cherche à accroître son influence dans d’autres parties de la Méditerranée, comme en témoignent la présence du groupe paramilitaire Wagner [dont les actionnaires ont leurs entrées au Kremlin] en Libye et les relations privilégiées qu’elle entretient avec l’Égypte et, surtout, l’Algérie.

Aussi, dans un rapport publié cette semaine au nom de la commission de la Défense, les députés Jean-Jacques Ferrara et Philippe Michel-Kleisbauer ont prévenu que cette présence militaire russe, en particulier en Méditerranée orientale, « constitue un véritable défi » pour les forces françaises, « même si les interactions se déroulent […] de façon professionnelle » pour le moment. Ce qui n’est pas toujours le cas pour leurs homologues américaines et britanniques.

« Le dispositif russe est de nature à restreindre fortement la liberté d’action de la France et de ses partenaires dans la zone. Tout d’abord, les déploiements de nos capacités en Méditerranée orientale sont désormais régulièrement sources d’interactions, d’intensité variable, avec les forces russes, comme l’ont confirmé le capitaine de vaisseau Hervé Siret et le colonel Romain Canepa, représentant le centre de planification et de conduite des opérations [CPCO] de l’État-major des Armées », soulignent en effet les rapporteurs.

Ces interactions se produisent « tant dans le milieu naval – à l’occasion des déploiements du groupe aéronaval [GAN] dans le canal de Syrie, par exemple, que dans le milieu aérien », les déploiements de Rafale dans la région donnant « quasi-systématiquement lieu » à des rencontres avec des avions de combat russes.

« On assiste aujourd’hui à un pistage souple des forces navales étrangères déployées en Méditerranée orientale, en particulier dans le canal de Syrie et à l’interception systématique des vols de surveillance et de reconnaissance effectuées au-dessus de ce canal », a ainsi expliqué un officier de la Marine nationale aux deux députés.

Qui plus est, la mise en place de capacités de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD] par la Russie en Syrie est de nature à réduire la liberté de manœuvre des forces françaises. Au point que, selon le commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA], le général Philippe Moralès, une opération de type « Hamilton » [du nom de celle qui fut menée en avril 2018 contre le programme chimique syrien, ndlr] serait maintenant « plus complexe à mettre en œuvre ». Qui plus est, dans le cas d’une crise, ces capacités russes pourraient être utilisées pour restreindre l’accès non seulement à la Méditerranée orientale mais aussi au Canal de Suez [et donc, à la mer Rouge, à l’océan Indien et au Moyen-Orient].

Cela étant, si les forces américaines dénoncent régulièrement des interactions « non professionnelles » et « dangereuses » avec leurs homologues russes, celles-ci n’ont pas le même comportement avec les militaires français.

Certes, les navires de la Marine nationale en mission en Méditerranée orientale [ou en mer Noire] sont régulièrement survolés par des avions de combat russes, comme l’avait indiqué l’amiral Christope Prazuck, l’ex-chef d’état-major de la « Royale ». Cependant, selon les MM. Ferrara et Michel-Kleisbauer ont souligné le « respect que les Russes [ont] pour notre marine et, d’une manière générale, pour la France ».

« Alors que le contact est rugueux avec les Américains et les Britanniques […], ils restent très professionnels vis-à-vis des marins français. Ce respect a des conséquences très pratiques. En septembre 2018, la frégate Auvergne a été accusée d’avoir abattu un avion russe. Grâce à ce respect, à cette confiance et aux canaux de discussion directs, la vérité a pu être rétablie et la France disculpée », a ainsi expliqué Michel-Kleisbauer, lors de l’examen du rapport en commission.

Source : Opex 360

4- La fuite en avant

Le cow-boy irresponsable d’outre-Atlantique met la vie des Européens en grand danger entraînant avec lui des dirigeants européens aveuglés par la pseudo-sécurité que fait miroiter cette organisation dénommée OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord).

Macron (France) et Scholz (Allemagne) s’agitent quelque peu mais sont dans l’incapacité d’imposer leur point de vue en exigeant que cesse ce que l’on veut nous faire croire : la provocation de la Russie, laquelle n’envisage pas d’envahir l’Ukraine ni un autre pays limitrophe. Le premier veut jouer un rôle d’ambassadeur diplomatique de la paix mais sans succès étant donné qu’il est loin d’en avoir l’envergure ! Quant au second il a d’un côté les Américains lui dictant ses ordres et de l’autre côté l’attrait du gaz russe pour faire tourner ses usines. Cruel dilemme !!! Deux pantins s’agitent dans la cour des grands.

Poutine souhaite simplement obtenir des garanties que l’OTAN cesse son expansion en Europe inquiet de la possibilité que des bases à moins de 1000 km de Moscou soient installées par les États-Unis et les équipes de missiles à moyenne et longue portée.

L’OTAN a besoin de conflits pour exister, peu importe le sacrifice humain. Ce n’est rien d’autre qu’une fuite en avant menaçant la sécurité des Européens. Cette organisation, qui n’a plus vraiment lieu d’être, est l’outil commercial servant l’industrie de l’armement américaine et le bras armé des États-Unis pour s’imposer aux pays européens et notamment ceux ayant le plus souffert dans le passé de l’influence de l’URSS. On peut comprendre les craintes de ces derniers mais ce n’est pas en s’associant aux manœuvres provocantes des Américains qu’ils auront la paix. Privilégier le dialogue à la violence est infiniment plus constructif.

Les Américains ont engagé une véritable fuite en avant pour tenter de maintenir leur hégémonie sur le monde occidental puisqu’une grande partie de la planète leur échappe chaque jour davantage. Sortiraient-ils vainqueurs d’une confrontation armée avec la Russie ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est certain c’est que ce sont les peuples européens qui souffriraient le plus gravement d’une guerre russo-américaine.

Les dirigeants du continent européen adhérents à l’OTAN devraient interroger leurs peuples par référendum : « Voulez-vous d’une guerre entre Américains et Russes sur le continent européen sachant que nous en serons les premières victimes ? » La réponse n’est pas difficile à imaginer. Elle serait certainement identique si on demandait au peuple des États-Unis d’Amérique son avis sur l’idée d’envoyer leurs « boys » se faire tuer pour satisfaire la recherche permanente de toujours plus de profits de la part de l’oligarchie financière anglo-saxonne.

Comment accepter que des personnages à l’esprit opportuniste, comme le montre la déclaration d’un ancien président des États-Unis en juin 19411 vienne faire tuer des centaines de milliers, voire des millions de citoyens européens pour maintenir l’hégémonie de la finance anglo-saxonne sur le monde occidental ?

Alors que la guerre faisait rage entre les Allemands et les Anglo-Soviétiques et que l’Amérique était encore non belligérante. Harry S. Truman déclarait : « Si nous voyons que les Russes l’emportent sur les Allemands. Nous aiderons les Allemands. Si nous voyons que les Allemands l’emportent sur les Russes nous aiderons les Russes. (New York Times 22 juin 1941). Harry Truman (1884-1972) était à ce moment-là vice-président des Etats-Unis.

Source : La Plume du Citoyen via réseau international

5- L'Ukraine menace de se nucléariser

L’Ukraine pourra-t-elle bientôt concevoir l’arme nucléaire? Un expert militaire répond

Kiev pourrait remettre en cause son statut non nucléaire s’il ne reçoit pas de garantie de sécurité. Cette position du Président ukrainien crée le risque que le pays fabrique sa propre arme nucléaire. Dans une interview à Sputnik, un expert militaire doute fortement de cette possibilité, évoquant des enjeux politiques et économiques.

Lors de la conférence de Munich sur la sécurité tenue le 19 février, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à la convocation des participants au Mémorandum de Budapest, qui fixe notamment le statut non nucléaire de l’Ukraine, pour des consultations. S’il n’obtient pas de garantie de sécurité à l’issue de cette réunion, le chef de l’État évoque la possibilité d’une sortie du pays de ce Mémorandum, ce qui ouvrirait la voie à l’élaboration d’une arme nucléaire.

Dans une interview à Sputnik, le lieutenant-général Aïtetch Bijev, ancien vice-commandant de l'armée de l'air russe en charge de la DCA, trouve cette déclaration du Président ukrainien "absolument irréfléchie autant sur le plan politique qu’économique".

L’expert militaire rappelle que seul un nombre limité de pays possèdent ce statut nucléaire. Selon lui, pour l’obtenir, l’Ukraine, comme tout autre pays, devra persuader la communauté internationale de la nécessité de ce statut, sinon des sanctions pourraient être imposées, à l’instar de l’Iran qui subit une "énorme pression internationale" à cause de son programme nucléaire.

Un scénario qui n’est pas exclu pour l’Ukraine par M.Bijev, car son statut nucléaire peut entraîner un "nouveau cycle de tensions" dans une Europe qui "cherche au contraire à se débarrasser des armes nucléaires, dont les stocks ont été placés par les Américains dans les pays européens membres de l'Otan".

En outre, il évoque les enjeux économiques de l’élaboration de l’arme nucléaire pour l’Ukraine.

"L'économie ukrainienne n’y arrivera jamais, c'est un plaisir très coûteux, allant de la production jusqu’aux vecteurs et à toute l'infrastructure du secteur militaro-industriel et du secteur de l'énergie nucléaire", note-t-il, soulignant que M. Zelensky "n’a aucune idée de la complexité de cette démarche".

"C’est du pur bluff qui vise à avoir un certain effet sur ses maîtres [les pays occidentaux, selon lui, ndlr] et à tenter d’intimider la Russie", en déduit Aïtetch Bijev.

L’escalade des tensions autour de l’Ukraine

Les tensions autour de l'Ukraine sont à leur plus haut niveau depuis des années. Les pays occidentaux accusent la Russie d’avoir massé quelque 150.000 soldats à la frontière ukrainienne et lui imputent des "actions agressives" et la planification d’une attaque contre l’Ukraine.

Dans ce contexte, près de 8.500 soldats américains ont rejoint la Roumanie, la Pologne et les pays baltes ces dernières semaines. Ils s'ajoutent aux quelque 80.000 soldats américains déjà stationnés en Europe, que ce soit sur une base permanente ou par rotation.

Ces accusations ont été démenties à plusieurs reprises par Moscou qui explique qu’il s’agit de déplacements programmés sur le territoire russe dans le cadre d’exercices et décidés par la Défense. La Russie dénonce une "hystérie informationnelle" des autorités et médias occidentaux et qualifie ces déclarations de prétextes pour envoyer toujours plus de matériel militaire au plus près des frontières russes. Même Kiev appelle les pays occidentaux à cesser de semer la panique.

En tant que solution à l’escalade des tensions autour de l’Ukraine, la Russie a publié fin 2021 des projets de traités à signer avec les États-Unis et avec l'Otan sur les garanties de sécurité en Europe. Ces documents visent à empêcher tout nouvel élargissement de l’Alliance atlantique à l’Europe de l’Est et de nouvelles bases militaires américaines.

Les États-Unis ont répondu par la négative aux propositions clés de Moscou. Selon Sergueï Lavrov, cette réponse ne peut pas satisfaire Moscou qui prône l'engagement pris notamment par les États-Unis au sein de l'OSCE sur l'inadmissibilité d’assurer sa propre sécurité au détriment de celle des autres. Le 14 février, Vladimir Poutine a qualifié d'"interminable et de très dangereuse" l'expansion de l'Otan vers l'est aux dépens des républiques post-soviétiques, dont l'Ukraine.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV