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La partie la plus secrète de l'arsenal du Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La DCA du Hezbollah, nouveau cauchemar d'Israël. (Illustration)

Après les missiles de haute précision et la flotte de drones du Hezbollah qui ont privé les Sionistes de leur sommeil au cours des deux dernières décennies, la nouvelle équation de la Résistance dans le domaine de la défense constitue désormais le nouveau cauchemar d'Israël.

Dans ce contexte, un haut officier de l'armée de l'air israélienne a récemment comparé les capacités du Hezbollah en 2006 avec celles des années récentes, sans manquer de dire qu'il faut admettre que « le Hezbollah n'est pas resté les bras croisés au cours de la dernière décennie, mais tout en étant équipé de missiles anti-aériens avancés, il a défié la supériorité aérienne de l'armée de l'air israélienne ; il semble que lors de la prochaine guerre, tous les avions israéliens ne pourront pas retourner en toute sécurité dans leurs hangars ».

A vrai dire, le projet des missiles de haute précision du Hezbollah est la première et principale source d'inquiétude de Tel-Aviv dans la guerre à venir, et cela empêche toute action militaire contre le Hezbollah. Car cette arme augmente la capacité de combat de la Résistance libanaise au niveau d'une armée nationale, et le Hezbollah bénéficiera de tous les avantages d'une telle force sans avoir besoin d'une force aérienne. Ces missiles peuvent cibler toutes les installations vitales et les centres de population civile du régime sioniste.

Alors qu'aucune des tentatives des États-Unis et du régime sioniste visant à contrer le projet de missile du Hezbollah n'a été couronnée de succès, les milieux militaires et de sécurité israéliens ont récemment levé un coin de voile sur la nouvelle préoccupation de l’entité sioniste. Les milieux sionistes s’inquiètent du fait que le Hezbollah libanais envisage des positions en Palestine occupée et utilisera ses drones pour cibler ces positions en cas d'un éventuel conflit dans la prochaine phase, en plus des missiles de haute précision.

À la lumière de récents rapports sur la capacité des drones du Hezbollah au Centre de recherche sur la sécurité intérieure d'Alma, le régime sioniste estime que la future confrontation avec le Hezbollah est inquiétante, compte tenu de l'augmentation du nombre de drones utilisés par le Hezbollah.

En décembre 2021, le centre de recherche Alma a publié un rapport indiquant que le Hezbollah essayait de renforcer sa flotte de drones et que le nombre de ses drones avait atteint 2 000 jusqu'à présent, dont la plupart avaient été construits par le Hezbollah lui-même.  En 2013, le Hezbollah n'avait que 200 drones.  

D'autre part, de hauts responsables des agences de sécurité israéliennes ont expliqué dans une interview au journal Haaretz que « le Hezbollah surveille également les activités de l'armée israélienne à la frontière avec le Liban à travers ces drones », et que « ces drones seront l'une des plus importantes armes qui seront utilisées dans la prochaine guerre entre le Hezbollah et Israël ».

Mais la troisième station dont les Sionistes ont parlé récemment comme une source de préoccupation est la défense aérienne du Hezbollah, qui a été largement couverte par les médias sionistes ; c'est une question qui a également été mentionnée par le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, dans une interview accordée à Al-Alam hier soir.

Dans une partie de cet entretien, le secrétaire général du Hezbollah a évoqué l'augmentation de la force militaire de la Résistance à différents niveaux, dont les systèmes de défense aérienne, disant que cela empêchait l’armée israélienne de violer l'espace aérien libanais.

Il y a quelques jours, dans un rapport intitulé « Doigt dans l'œil d'Israël », la branche des opérations de l'armée israélienne a déclaré que le Hezbollah avait acquis des systèmes qui perturbaient les activités de l'armée de l'air israélienne dans l'espace aérien libanais et visaient à abattre tous les avions israéliens dans la guerre à venir.

Il semble que les forces du Hezbollah aient reçu les formations nécessaires dans ce domaine. Le rapport indique également que l'activation du système de défense aérienne du Hezbollah prive Israël de sa liberté d'action dans la conduite de manœuvres aériennes (violation de l'espace aérien libanais) par des avions de guerre et des drones.

Lors de son discours de mardi soir, Seyyed Hassan Nasrallah a parlé pour la première fois de la défense aérienne du Hezbollah et a déclaré : « Nous avons activé la défense aérienne pour la première fois au sein de la Résistance islamique, qui a eu de très bons résultats jusqu'à présent, et le nombre de drones israéliens violant l'espace aérien libanais a considérablement diminué. »

Seyyed Hassan Nasrallah a évoqué l'équation de « l'activation contre les drones », qui signifie « l'activation de la défense aérienne pour abattre les drones israéliens », qui entrent souvent au Liban dans le but d'espionner et de recueillir des informations.

Cela signifie que le Hezbollah continue d'avancer dans l'équation de la dissuasion contre l'ennemi sioniste ; ainsi, après avoir consolidé sa capacité dans les opérations de missiles et de drones, il a cette fois dessiné une nouvelle équation dans le domaine de la défense. Bien sûr, cette équation ne concerne pas seulement le temps de guerre et a déjà été activée; c'est pourquoi les Sionistes la considèrent comme leur nouvelle source de préoccupation.

Comme l'a souligné le secrétaire général du Hezbollah, les Sionistes n'auraient pas attendu un instant s'ils avaient de l’espoir en une victoire dans la nouvelle guerre avec le Hezbollah, mais de nombreux facteurs de dissuasion, dont les plus importants sont les missiles du Hezbollah, ont jusqu'à présent empêché l’éclatement d’une telle guerre.

En effet, l'activation de la défense aérienne de la Résistance libanaise a fait perdre la possibilité d’espionnage aérien aux Sionistes, et cela fait longtemps qu’aucun drone israélien n'a été repéré dans le ciel libanais.

Les observateurs sont d’avis que cette situation met Israël dans une grande impasse. Puisque la Force terrestre de l'armée sioniste est le talon d'Achille du régime et a été l'une des causes de la défaite de l'armée israélienne dans de nombreuses guerres, les Sionistes ont fait de leur force aérienne le principal atout de la guerre contre la Résistance - tant à l'intérieur qu'à l’extérieur de la Palestine.

Alors que le Dôme de fer, autrefois la légende de la défense aérienne d’Israël, ne parvient pas à intercepter même les roquettes tirées par les groupes palestiniens et que simultanément, la flotte de missiles de la Résistance libanaise se renforce de jour en jour, et qu’après l’activation de la défense aérienne du Hezbollah les avions israéliens seront incapables de se déplacer, Tel-Aviv n'a d'autre choix que de se taire et de battre en retraite.

Tout en disposant de telles capacités dans le domaine des missiles, des drones et de la défense aérienne, et compte tenu des conditions de sécurité et de terrain et des développements sur le front nord du territoires occupés, il est clair que le Hezbollah sera en mesure d'imposer son pouvoir de dissuasion sur le terrain.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV