TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 9 février 2022

Avant le président Français, Vladimir Poutine a reçu à cette table son allié iranien ou encore Viktor Orban, partisan d'un rapprochement avec la Russie. Huffingpost

Télécharger 📥

Au sommaire :

1- Le Hezbollah met en garde l'Amérique!

Le numéro deux du Hezbollah: « Les ingérences de Washington pourraient lui coûter cher »

Ce n’est pas si souvent que le secrétaire général adjoint du Hezbollah met en garde l’ambassade US contre ses ingérences; qui rappelle l’attitude des pays colonialistes.

Dans une interview avec l’agence de presse Fars News, Cheikh Naïm Qassem a fait allusion aux agissements des ambassades des États-Unis en tant que source de crise et d’insécurité dans la région, et en particulier au Liban qui devra organiser des élections législatives en mars.

« L’ambassade américaine à Beyrouth incite constamment les soi-disant groupes de société civile à fomenter l’émeute et le sabotage ; ces mêmes groupes travaillent à propager la corruption et les pensées déviées chez la nouvelle génération », a précisé M.Qassem

Et d’ajouter: « L’ambassade des États-Unis soutient financièrement des personnes stipendiées afin de les faire entrer dans le cercle de compétitivités électorales. Il s’agit des individus majoritairement corrompus qui se donnent le nom de l’opposition ».

À titre d’exemple, Cheikh Qassem a cité le nom des Forces libanaises de Samir Geagea, « un parti qui a commis d’innombrables crimes contre le peuple libanais ».

Le numéro 2 du Hezbollah a affirmé que les États-Unis ne ménageaient aucun effort pour attiser, via les pressions économiques, le chaos et la sédition auprès des Libanais.

« L’ambassade des États-Unis à Beyrouth est devenue en quelque sorte le bras exécutif du gouvernement américain qui a mis le Liban sous pression financière et économique, en essayant de suggérer au peuple libanais que le Hezbollah serait responsable de cette situation. Les États-Unis ont blacklisté le Hezbollah, tandis que des médias à leur solde mènent vainement une campagne malveillante pour conduire le Hezbollah à abandonner la résistance. »

L’ambassade US joue un rôle « destructif » et « colonialiste » au Liban ; « cette ambassade travaille par procuration en faveur du régime sioniste. C’est pourquoi la Résistance tient à écarter avec force cette menace », a ajouté M.Qassem.

Ailleurs dans son interview, Cheikh Qassem s’est attardé sur les deux principaux axes d’activité du mouvement de la résistance libanaise : « agir en tant qu’un composant de l’axe de la Résistance, et œuvrer pour défendre une idéologie qui rejette le suivisme aux Américains et aux Israéliens ».

« En même temps, nous sommes parfaitement prêts à faire face à toute sorte de menace ou d’agression ; Israël est conscient du fait que l’agression contre le Liban lui coûtera cher ; la Résistance est prête et n’hésitera pas à riposter à l’ennemi », a renchéri le secrétaire général adjoint du Hezbollah.

Le haut responsable du Hezbollah libanais a également évoqué la question des prochaines législatives. « À l’approche des élections, nous attendons que le peuple s’exprime ; le Hezbollah n’a aucune inquiétude quant aux futures élections [législatives] ».

Le numéro deux du Hezbollah a par la suite fait un éclairage au sujet de la stratégie de la Résistance face aux complots des États-Unis, que ce soit des complots fomentés directement par les Américains, ou ceux qui impliquant leurs sbires.

« Nous resterons attachés à notre stratégie, consistant à poursuivre la résistance, en gardant constamment notre état de préparation maximale, dans tous les domaines : politique, social, culturel, financière et intellectuel. Puisque la Résistance est un concept qui ne se borne pas à la confrontation militaire ; c’est une démarche, un parcours qui se développe chaque jour davantage. C’est dans ce droit fil que nous poursuivons nos démarches, suivant des lignes conductrices retracées avec nos alliés. »

Et cheikh Qassem de conclure: « La présence, l’influence de la Résistance se poursuivra ; le Hezbollah restera sur le terrain [au cœur des évolutions] coûte que coûte, en se remettant à la parole de Dieu qui dit : “Ô vous qui croyez ! Si vous faites triompher (la cause d’) Allah, Il vous fera triompher et raffermira vos pas ».

Source : Al Manar

 

2- Vers une guerre avec l’Otan?

Poutine: "voulez-vous que la France entre en guerre contre la Russie?" 

Les pays de l’Europe, y compris la France, courent le risque d’une confrontation militaire avec la Russie si l’Ukraine adhère un jour à l’Otan et tente de reprendre la Crimée, a prévenu Vladimir Poutine à l’issue de ses pourparlers avec Emmanuel Macron à Moscou.

S’exprimant à l’issue de longs pourparlers avec son homologue français à Moscou, dans le contexte des tensions entre la Russie et l’Otan, Vladimir Poutine a tenu à expliquer la "logique" du Kremlin en matière de relations avec l’Alliance. Le Président a de nouveau souligné que la Russie était "catégoriquement contre" l’élargissement de l’Alliance avec l’adhésion de nouveaux membres, car cela représentait "une menace". "Ce ne sont pas nous qui avançons vers l’Otan mais l’Otan qui avance vers nous. C’est pour le moins faux d’un point de vue logique de dire que la Russie se comporte de manière agressive", a-t-il souligné.

Il a ensuite énuméré les risques que courent les membres de l’Otan si l’Ukraine y adhère. D’après lui, ces risques sont d’autant plus grands que Kiev considère toujours la Crimée comme sienne et admet sa reprise par des moyens militaires.

Si l’Ukraine devient membre de l’Alliance, a poursuivi Vladimir Poutine, et que Kiev prend les armes, la confrontation militaire est inévitable compte tenu du fait que l’article 5 de la charte de l’Otan est toujours en vigueur. Pour rappel, cette dernière stipule qu’une attaque contre un pays membre est considérée comme une attaque contre l’ensemble du bloc.

"J’ai déjà posé cette question la dernière fois: "Est-ce que la Russie doit entrer en guerre contre l’Otan? ", Mais il y a une autre question: "Et vous, voulez-vous entrer en guerre contre la Russie?" Demandez à vos lecteurs, vos spectateurs et vos internautes: "voulez-vous que la France entre en guerre contre la Russie?" Ce sera le cas", a indiqué le Président en répondant à la question d’un journaliste français.

Des pourparlers "utiles"

Emmanuel Macron est arrivé lundi à Moscou après avoir eu trois entretiens téléphoniques avec son homologue la semaine dernière. Dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) publié le 5 février, il a trouvé "légitime que la Russie pose la question de sa propre sécurité", mais a souligné son intention d’insister sur "la sécurité et la souveraineté de l’Ukraine ou de tout autre État européen".

Les discussions ayant duré plus de cinq heures, Emmanuel Macron les a considérées comme "utiles" tout en soulignant qu'il y avait des "convergences". Il a estimé qu’il était "nécessaire de travailler très rapidement pour éviter une dégradation de la situation" et que les prochains jours seraient "déterminants". Ce mardi, il doit se rendre à Kiev pour s’entretenir avec Volodymyr Zelensky.

Source : Overblog

 

3- Le Japon fera la guerre ?

Des manœuvres inattendues avec l'utilisation de systèmes de missiles tactiques Iskander ont effrayé le Japon.

Les récents exercices menés par l'armée russe dans le territoire de Primorsky avec des systèmes de missiles opérationnels et tactiques Iskander se sont avérés inattendus pour le Japon au point de déclencher un vent de panique. La raison en est exactement l'utilisation réelle de ces armes dont la seule cible potentielle est le territoire japonais.

Depuis le territoire de Primorsky Krai, le système Iskander OTRK pourrait bien atteindre de nombreuses bases du Japon et des États-Unis sur l'île d'Hokkaido.

Compte tenu du manque de systèmes de défense aérienne suffisamment efficaces dans l'arsenal japonais, le risque de telles frappes ne fait qu'augmenter de manière significative.

Cependant, des représentants du ministère russe de la Défense rapportent qu'il ne s'agit que d'exercices, bien que de véritables actions aient été pratiquées en situation de combat.

Source : Avia-pro

 

4- Russie: la marine de Sa Majesté alitée

L'apparition récente de navires de guerre russes au large des côtes britanniques n'a rencontré aucune opposition de la part de la marine britannique. Les navires n’ont pas pu quitter les ports en raison des problèmes avec le fonctionnement des centrales électriques.

Les six destroyers modernes de type 45 de la Royal Navy sont actuellement amarrés, sur fond de tensions accrues avec la Russie. Ils ont souffert de problèmes de moteur depuis leur lancement et sont actuellement en cours de rénovation. En décembre 2021, le Defence Select Committee avait déjà averti que « la faible disponibilité des destroyers britanniques de type 45 et les problèmes reconnus de leurs systèmes de propulsion sont une grave source de préoccupation ».

Lundi, le destroyer HMS Dragon a été aperçu entrant à Portsmouth, rejoignant le HMS Defender, le HMS Diamond et le HMS Duncan. Le HMS Dauntless et le HMS Daring sont amarrés à Birkenhead pour les mêmes raisons.

Selon des analystes étrangers, si l'OTAN avait commis une erreur et attaqué la Russie, les six destroyers auraient été détruits directement dans le port, sans même prendre la mer.

« Ils ne pouvaient même pas aller en mer. Nous aurions probablement dû faire une pause et prendre du thé, même s'il est clair que dans une guerre contre Poutine, cela n'aurait pas arrêté les missiles russes meurtriers.

« Cette ferraille coûte moins cher à couler qu'à réparer. Vendons simplement les destroyers à Kiev et gagnons de l'argent dessus », rapporte le journal anglais The Evening Standard.

Et d’ajouter : « Il s'avère que le problème n'est pas du tout que les navires et les sous-marins russes aient été tenus à l'écart des eaux britanniques. En fait, nos destroyers ne pouvaient tout simplement pas aller en haute mer. Dieu, c'est une telle honte ! »

Source: Avia-pro

 

5- Russie: le Danemark en état d'alerte

Tensions avec la Russie : Les forces danoises revoient à la hausse leur niveau d’alerte

Le 7 février à l’issue des cinq heures qu’aura duré son tête-à-tête avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président Macron a indiqué avoir proposé à celui-ci de « bâtir des garanties concrètes de sécurité » pour tous les États concernés par la situation de l’Ukraine, sur laquelle Moscou a accentué sa pression militaire depuis maintenant quelques mois.

« Le président Poutine m’a assuré de sa disponibilité à s’engager dans cette logique et de sa volonté de maintenir la stabilité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a déclaré M. Macron, avant d’évoquer des « termes de convergence » entre Paris et Moscou qu’il n’a pas détaillés.

Le lendemain, après avoir rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, à Kiev, Emmanuel Macron a assuré que le chef du Kremlin lui avait dit qu’il « ne serait pas à l’origine d’une escalade ». Et d’ajouter : « Je pense que ça a son importance ». Cela étant, a-t-il poursuivi, « nul n’est naïf », les les déploiements récents [de troupes russes, ndlr] sont liés à une situation de tension et vous ne m’avez pas entendu hier annoncer quoi que ce soit sur ce sujet. Ce sera le fruit d’un processus que nous avons ouvert ».

De son côté, s’il a admis que « certaines des idées et des propositions » soumises par le président Macron sont « possibles pour jeter les bases d’avancées commune » et qu’il ferait « pour trouver des compromis qui pourront satisfaire tout le monde », Vladimir Poutine a de nouveau affirmé qu’une entrée de l’Ukraine dans l’Otan serait inacceptable aux yeux de Moscou.

« Si l’Ukraine devient membre de l’Otan et veut récupérer la Crimée par la voie militaire, les pays européens seraient entrainés automatiquement dans le conflit avec la Russie. Bien sûr que le potentiel de l’Otan et de la Russie ne sont pas comparables, mais la Russie est une puissance nucléaire, et vous seriez entrainés dans ce conflit malgré votre volonté. Vous n’auriez même pas le temps de réagir. Le président Macron ne veut pas de ce scénario, et moi non plus je ne le veux pas », a en effet affirmé le chef du Kremlin.

Reste que les garanties que la Russie entend obtenir des États-Unis et de l’Otan pour sa sécurité sont jugées inacceptables par Kiev, qui ne veut aucun compromis sur son intégrité territoriale, aucune négocation directe avec les séparatistes du Donbass et pas d’ingérence dans sa politique étrangère.

En outre, et alors que Moscou dénonce les activités occidentales dans son proche environnement, au nom du principe que « la sécurité d’un pays ne peut se faire au détriment d’un autre », le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a prévenu qu’elles pourraient s’accroître.

« Nous envisageons des ajustements à plus long terme de notre posture, de notre présence dans la partie orientale de l’Alliance. Aucune décision finale n’a été prise à ce sujet, mais un processus est actuellement en cours au sein de l’Otan », a en effet affirmé M. Stoltenberg, le 7 février, à Bruxelles. « Si la Russie veut vraiment moins d’Otan près des frontières, elle obtient le contraire », a-t-il ajouté.

C’est dans ce contexte que le Danemark a annoncé le renforcement de sa préparation militaire en réponse à la « pression militaire inacceptable » imposée par la Russie à l’Ukraine. Ce qui va se traduire par le placement en alerte à très court préavis [de un à cinq jours au lieu de trente] d’un bataillon mis à la disposition de l’Otan.

« Ce bataillon de 700 à 800 hommes sera mobilisé à Slagelse, à environ 90 kilomètres à l’ouest de Copenhague », a précisé le ministère danois de la Défense. En outre, et « si cela est jugé nécessaire sur le plan opérationnel », il est question de déployer deux chasseurs-bombardiers F-16 sur l’île de Bornholm, dont l’espace aérien avait été violé à deux reprises par des avions russes, en juin dernier.

Cela étant, le général Flemming Lentfer, le chef d’état-forces armées danoises, a indiqué que, pour le moment, « il n’y a pas de menace accrue contre le Danemark ou Bornholm ». Les annonces faites ce 7 février visent à « renforcer nos possibilités militaires afin de pouvoir réagir plus vite, si la situation l’exige ».

La Suède et la Finlande, qui, à la différence du Danemark, ne font pas partie de l’Otan, ont également revu à la hausse le niveau d’alerte, en raison des tensions avec la Russie.

Source : Opex.360 

 

 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV