La semaine dernière, les combattants yéménites ont tiré plusieurs missiles de croisière, missiles balistiques et drones sur des cibles, dont l’aéroport, à Abou Dhabi. Trois points sont à souligner à propos de cette opération d’envergure baptisée « Hurricane yéménite ».
1- Malgré les avertissements d’Ansarallah, les systèmes de défense antiaérienne installés aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite n’ont pas réagi à l’opération yéménite et tous les projectiles se sont abattus sur les cibles prévues sans aucun problème ni barrage. La base militaire d’al-Dhafra qui accueille les militaires américains aux Émirats arabes unis n’a montré aucune réaction et n’a même pas tiré de sonnette d’alarme. Là, saute aux yeux une profonde vulnérabilité des systèmes antimissiles américains se trouvant dans les pays arabes.
2- Les Émirats arabes unis n’ont pas respecté leur accord non-écrit avec le leader d’Ansarallah selon lequel ils avaient promis de ne pas nuire aux intérêts d’Ansarallah en échange d’une impunité des attaques yéménites. Au lieu de s’en tenir à cet accord, trouvé il y a deux ans avec Ansarallah, les Émirats ont récemment commencé à porter des coups durs aux combattants d’Ansarallah sur plusieurs fronts dont et surtout à Chabwa et même sur la côte ouest. En plus, en tant qu’un membre de la coalition d’agression, les Émirats ont contribué, pendant les derniers mois, à l’intensification du blocus qui pèse sur le peuple yéménite.
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3- La vague de critiques venant de toutes parts contre l’opération yéménite, une possible adoption de sanctions internationales visant le Yémen et les bombardements aériens que la coalition saoudienne a menés pour venger l’attaque d’Abou Dhabi suscitent une importante question : est-ce que les leaders d’Ansarallah avaient réfléchi aux conséquences de leur opération militaire ? La réponse est simple ; les conditions catastrophiques que la coalition saoudo-émiratie a engendrées ne laissait aucun autre choix. Ansarallah ira jusqu'au bout. Les médias de la Résistance ont publié une affiche dont le contenu menace, ouvertement, d’une attaque contre Burj Khalifa à Dubaï. pour la nation yéménite ne laissent aucune option que la défense par tous les moyens possibles. Bref, l’opération « Hurricane yéménite » n’était qu’un avertissement pour les dirigeants d’Abou Dhabi et les appelle à un changement de cap.
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Par ailleurs, les médias affiliés à Ansarallah ont publié une affiche dont le contenu menace, ouvertement, d’une attaque contre Burj Khalifa à Dubaï.
