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Chambwa vengée, 20 drones d'Ansarallah attaquent le port, l'aéroport et le cité industriel d'Abou Dabi

Abou Dhabi frappée par un essaim de 20 drones d'Ansarallah (Illustrtaion)

C'est le séisme puissance 1000 à Abou Dhabi ; au bout de plusieurs semaines de mises en garde et d'avertissement, la Résistance yéménite a marqué sa seconde opération aérienne historique aux Émirats dont le prince héritier a cru pouvoir ad vitam eternum jouer avec le feu, envoyer ses mercenaires secondés par les terroristes qaïdistes à Chabwa faire enliser Ansarallah à Maarib tout en participant aux côtés des pilotes américains, israéliens et saoudiens aux raids sauvages ciblant civils et infrastructures à Sanaa et à Sadaa et semer ainsi le vent sans récolter la tempête. 

Ce lundi 17 janvier, soit trois semaines après la saisie par Ansarallah et au large de Hudaydah d'un méga navire-espion emirato-israélo-américain avec toute une armée de blindés, d'appareils d'écoute de radars.... et des officiers du Mossad et de la CIA à bord, Ansarallah vient de revendiquer une méga opération aux drones qui après celle de septembre 2019 contre Aramco, entrera dans les annales militaires : selon les toutes dernières informations, quelques 20 drones à la fois de combat et kamikazes auraient lancé une attaque simultanée commencée au large du port ultra stratégique de Musaffah, un port en eau profonde et situé dans la ville industrielle de Musaffah au sud-ouest d'Abou Dhabi avec un canal comprenant un terminal de fret général ainsi qu'un vaste front de mer de près de 40 km de long occupé par de nombreux postes d'amarrage et terminaux privés, pour y cibler trois super tankers propriétés d'ADNOC, compagnie pétrolière émiratie.

Ces trois pétroliers ayant été vraisemblablement visés à coup de missiles n'ont été pourtant qu'un avant-goût de ce qui allait suivre, car l'essaim a poursuivi sa trajectoire, toujours en survolant à très basse altitude la mer puis le sol et ce, au mépris des unités des DCA, Patriot et Dôme de fer qui couvrent la zone pour atteindre ensuite l'aéroport d'Abou Dhabi et ce serait là des drones kamikazes qui seraient passés à l'action.

Al Mayadeen, chaîne proche du Hezbollah évoque une opération hybride menée par 20 drones, tout comme celle de 2019 contre Aramco, mais aussi d'une dizaine de missiles balistiques, ce qui reste pour l'heure à déterminer. N'empêche que le coup s'est avéré sanglant, tout comme la campagne aérienne sauvage que la coalition continue à mener contre femmes et enfants yéménites parce qu'elle ne veut se rendre à l'évidence et avouer sa défaite à Maarib. Un premier bilan fait état de trois morts et de 6 blessés, bilan qui pourrait s'alourdir dans les heures à venir vu l'ampleur de la zone cible, étendue entre le port et l'aéroport d'Abou Dhabi. 

Les autorités émiraties qui semblent s'être réveillé d'une longue torpeur pensant sans doute à toutes les compagnies d'assurances et d'entreprises qui plient en ce moment m^me les bagages n'ont avoué que quelques "incendies et explosions", ce qui n'enlève rien à la gravité de l'état dans lequel les Émirats viennent d'être plongés.

Des sources proches de la Résistance affirment que les drones kamikazes qui pourraient avoir été de type Samad-3 (sens unique) ou Waeed se sont abattus sur la partie nouvellement construite de l'aéroport ainsi que sur du complexe industriel adjacent après avoir traversé une distance de quelques 1300 km qui sépare Sanaa des Émirats. Le port de Mussafah et le chenal desservent la zone industrielle adjacente de Musaffah et ses cinq zones industrielles d'ICAD I, ICAD II et ICAD III abritent certain nombre de grandes entreprises commerciales et industrielles, y compris, les aciéries, les chantiers navals, la construction de plates-formes, la construction et l'approvisionnement offshore, le dragage, la navigation et les entreprises de construction d'automobile et on pense au Porsche, Audi, Volkswagen.

Mais Mussafah c'est aussi un chemin de fer qui devrait lancer un réseau ferroviaire de 1 200 kilomètres (750 mi) à travers les émirats et dont la première étape serait une ligne de fret de 270 kilomètres (170 mi), reliant Ruwais au champ gazier de Shah. Bref c'est la coqueluche des coqueluches qui a été ciblé dans le cadre d'une opération parfaitement hybride qui implique en une seule jet drones de combat et drones kamikazes. "Le message est clair et il est punitif et il devrait à l'heure qu'il est, être bien parvenu aux Émiratis. Les instances qui s'abreuvent aux pétrodollars émiratis, ONU et CS se mettraient à bourdonner, à jacasser sans doute.Mais qu'elles le fassent! , a tweeté tout à l'heure le ministre de l'information de Sanaa qui faisait suite à un tweet du général Saree promettant d'en publier les détails supplémentaires. " D'autres attaques suivront si les Émirats ne cessent pas ses agissements". 

 

La méga opération de ce lundi a épargné Dubaï et pourtant, une frappe contre la ville aux tours en verre n'est pas à écarter dans la mesure où Ansarallah en a déjà averti le clan Ben Zayed. Selon les analystes l'attaque hybride à l'essaim de drones et probablement,t missile balistique, largement soumis à la censure médiatique intervient 15 jours après que l'axe US/GB/Riyad/Abou Dhabi a perdu un méga navire-espion, Rawabi que la Résistance a saisi avec du personnel à bord , et là encore dans le cadre d'une opération parfaitement secrète qui n'augure rien de bon pour le trafic des navires américains, otaniens, israéliens en mer Rouge. D'autant que des informations font état de la construction d'une nouvelle base par les Émirats arabes unis au sud du Yémen à l'intention de l'entité israélienne. Il s'agit d'un site érigé sur l'île d'Abd al-Kuri dans l'archipel yéménite de Socotra.

Lire plus : Les USA pourront-ils créer des bases à al-Mahra, Socotra et Mion ?

La plateforme d'enquête ICAD a indiqué avoir obtenu des images satellites qui ont été publiées pour la première fois dans les médias pour la base militaire des Émirats arabes unis sur l'île d'Abd al-Kuri. Elles montrent la présence d'une piste d'atterrissage sur l'île d'une largeur de 30 mètres et une longueur de 540 mètres en construction. Les photos publiées par l'ICAD montraient l'émergence d'un chemin de terre pavé, qui s'est avéré plus tard être une piste d'avion qui sera bientôt pavée d'asphalte et de béton.

Les photos montraient également la présence de deux routes s'étendant jusqu'aux bâtiments, dont la première relie le port avec des tentes et de petits bâtiments ; pour faciliter l'approvisionnement en ravitaillement et en matériel, et le second, relie ces tentes à la piste d'atterrissage ; pour faciliter les déplacements vers et depuis la piste.Le CISD a souligné que grâce au suivi qui a duré des mois ; l'équipe d'enquête a constaté que les installations et les logements ont commencé à apparaître début décembre 2021, indiquant que les premières caractéristiques de la piste ont commencé à apparaître le 26 du même mois.

En novembre dernier, la marine israélienne a établi un centre militaire avancé sur l'île d'Abd al-Kuri pour la surveillance maritime vers le golfe d'Aden et le détroit de Bab el-Mandeb. Le régime sioniste cherche à renforcer sa présence sur les côtes et les îles du Yémen afin d'accroître ses activités d'espionnage et de dominer la route maritime la plus importante du monde dans le sud du Yémen. Cette nouvelle survient quelques jours seulement après qu'une équipe d'experts étrangers a commencé à inspecter le deuxième aéroport militaire des Émirats arabes unis dans la ville de Hadibou, la plus grande ville de l'île de Socotra.

La spectaculaire opération de drones de ce 17 janvier donne une idée du modus opérandi des attaques qu'Ansarallah, désormais maître de la totalité de Hudaydah et aussi vainqueur de la bataille de Maarib, pourraient lancer dans les jours et semaines à venir contre les forces d'occupation qui occupent les régions du sud du Yémen. 
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SOURCE: FRENCH PRESS TV