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E-Press du 15 janvier 2022

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, photo prise le 16 novembre 2021. ©AFP

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Au sommaire :

1- Russie : les conseillers militaires US en Ukraine

La CIA américaine superviserait un programme d'entraînement secret pour les forces spéciales ukrainiennes, dans le but d'améliorer leur capacité à repousser les Russes.

L'agence américaine a mené le programme de formation secret « pour les forces d'opérations spéciales ukrainiennes d'élite et d'autres personnels du renseignement », rapporte Yahoo News le 13 janvier, citant cinq anciens responsables du renseignement et de la sécurité nationale familiers avec l'initiative.

Selon le rapport, le programme a débuté dans une installation non divulguée du sud des États-Unis en 2015.

« Les États-Unis forment une insurrection », aurait déclaré un ancien responsable de la CIA. Le responsable a déclaré que le programme avait appris aux Ukrainiens comment « tuer les Russes ». "Si les Russes envahissent, ces [diplômés des programmes de la CIA] seront votre milice, vos chefs insurgés", a déclaré l'ancien responsable du renseignement. « Nous entraînons ces gars-là maintenant depuis huit ans. Ce sont vraiment de bons combattants. C'est là que le programme de l'agence pourrait avoir un impact sérieux.

« Le but de la formation, et la formation qui a été dispensée, était d'aider à la collecte de renseignements », a déclaré un haut responsable actuel du renseignement.

Un ancien haut responsable du renseignement qui entretient des liens avec des collègues du gouvernement a déclaré que l'administration du président américain Joe Biden avait élargi ce programme établi par l'administration de l'ancien président Barack Obama, et encore renforcé sous l'administration de Donald Trump.

Les forces étrangères seraient en train de s'entraîner aux armes à feu, aux techniques de camouflage, à la navigation terrestre, à des tactiques telles que « couvrir et se déplacer », au renseignement et à d'autres domaines, ainsi qu'à « une formation très spécifique sur des compétences qui amélioreraient » la « capacité des Ukrainiens à repousser les Russes ».

Les forces entraînées par la CIA sont destinées à jouer un rôle décisif en cas d'escalade à la frontière orientale de l'Ukraine. Comme les responsables américains et ukrainiens estiment que les forces ukrainiennes ne sont pas en mesure de résister à une éventuelle incursion russe par leurs propres moyens.

Source : South Front

2- Algérie : ce que Zemmour veut! 

Zemmour veut « interdire » au président algérien d’entrer en France s’il est élu. 

Par Nabil D.(N.D) – Intervenant sur BFMTV, le candidat d’extrême-droite à la présidentielle française a affirmé que s’il était élu et que l’Algérie refusait de coopérer dans le plan d’extradition des ressortissants algériens qu’il compte accélérer et amplifier, le président algérien serait interdit d’accès au territoire français. Une décision qui a fait rire sous cape sur le plateau de la chaîne d’information en continu française. L’ancien chroniqueur, qui s’est lancé dans la politique en briguant la fonction suprême sans n’être jamais passé par les élections locales ou législatives, a annoncé d’autres mesures pour forcer les pays du Maghreb à accepter leurs citoyens en situation irrégulière.

Eric Zemmour compte stopper les visas et arrêter les fonds d’aide et les investissements, particulièrement en Algérie, au cas où ses desiderata n’étaient pas exhaussés par les autorités algériennes. « Attitude ridicule d’un novice en politique qui lance des cris d’orfraie et tire une rafale de menaces dans le tas, sans même en connaître les conséquences désastreuses sur la France », commente une source qui voit dans la sortie ratée d’Eric Zemmour la preuve du niveau bas jamais atteint des candidats à l’Elysée en avril prochain. « Zemmour a répété ses engagements, toujours les mêmes, envers une minorité de Français qui constitueront le socle de son électorat et qui ne dépasseront pas les 5 ou 6% à l’arrivée », assurent ces sources qui notent que les trois candidats de droite et d’extrême-droite, Valérie Pécresse, Marine Le Pen et Eric Zemmour reflètent l’image de mégères qui se disputent les quelques centaines de milliers d’ultranationalistes dont le vote sera ainsi éparpillés. « Et c’est tant mieux ! » ajoutent-elles.

Par ailleurs, Eric Zemmour a annoncé officiellement sa relation avec sa secrétaire, Sarah Knafo, avec laquelle il compte mener sa campagne pour la présidentielle. Cette relation fait dire à de nombreux observateurs de la scène politique française que le prétendant à la présidence de la France aura été l’acteur principal du grand remplacement qu’il dénonce lui-même, le couple étant originaire du Maghreb et ne portant pas un nom français comme veut l’imposer celui qui dit aller à la « reconquête » de la France.

Acculé par un journaliste sur les signes religieux ostentatoires, Eric Zemmour a marqué un court moment de silence, avant de lancer, d’une voix presque inaudible, que la kippa faisait aussi partie de ces symboles qu’il prohiberait dans l’espace public en même temps que le hidjab. Sa gêne apparente trahissait une peur vis-à-vis de la puissante communauté juive à laquelle il appartient, mais qu’il a divisée en deux camps distincts, l’un, minoritaire, qui le soutient, l’autre, omnipotent, représenté par le CRIF, la LICRA et des personnalités politiques et médiatiques qui crient à la trahison.

Source : Algérie patriotique

3- Le Grand Turan liquidé 

L’agence de presse russe Avia-pro rapporte que les manifestations de masse au Kazakhstan, qui se sont ensuite transformées en une attaque terroriste, pourraient être associées à la Turquie, qui souhaite étendre sa zone d'influence et inclure le Kazakhstan dans le soi-disant « Grand Turan ».

Cependant, la Russie a sapé le plan d'Ankara, en envoyant des troupes au Kazakhstan qui ont totalement réprimé les terroristes et empêché un coup d'État dans le pays.

« Si le président Poutine avait hésité ne serait-ce qu'une minute, la situation au Kazakhstan serait tombée sous le contrôle des Turcs. Il y a de sérieuses spéculations qui avancent que la décision de Moscou d'envoyer des soldats de la paix de l'OTSC au Kazakhstan serait une frappe préventive contre son très proche partenaire, la Turquie. Car si les dirigeants russes avaient hésité, les Turcs auraient pris la situation en main. De plus, l'actuel président, Kassym-Jomart Tokaïev, a adressé une demande à l'OTSC, et non à Ankara. Les choses semblaient bonnes pour la Turquie, mais maintenant ils doivent faire face à la Russie. La Russie est le grand gagnant. La question est maintenant de savoir ce qui va se passer ensuite », rapporte la publication russe Soha.

Il est à noter que les médias pro-turcs accusent la Russie d'envahir le Kazakhstan. Pourtant, il est indéniable que cette intervention a démontré la force de l'OTSC, a permis l’élimination de la menace terroriste et la neutralisation du projet de la Turquie d'inclure le Kazakhstan dans le Grand Touran. 

Source : Avia-pro

4- Les Tu-15 russes au Venezuela

Après que le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé qu'il était prêt à déployer des bases militaires à Cuba et au Venezuela, et, probablement des systèmes de défense aérienne, on apprend que des représentants du gouvernement russe se sont déjà rendus à plusieurs reprises dans ces pays d’Amérique du Sud ; ce qui indique clairement que la partie russe négocie pour préparer une réponse extrêmement dure aux États-Unis en raison de son refus de négocier et de lui fournir des garanties de sécurité.

Au cours des trois derniers jours, l'avion russe Tu-154M, qui selon certains rapports appartient au FSB russe (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie) a été repéré à plusieurs reprises au Venezuela et à Cuba. Selon des informations non confirmées, l'avion pourrait atterrir sur le territoire du Nicaragua.

L’objectif de la présence de l'avion russe en Amérique latine reste inconnu, cependant, les experts n'excluent pas que la Russie puisse négocier avec Cuba et le Venezuela uniquement en ce qui concerne le déploiement de troupes, de bases militaires et d'infrastructures russes.

Selon la déclaration officielle de Sergueï Lavrov, la décision finale sur le déploiement des forces, des bases et des infrastructures militaires russes au Venezuela et à Cuba n'a pas été prise.

Source : Avia-pro

5- La France cocufiée par son partenaire allemand dans le couple franco-allemand

Olivier Renault- La France est en train de se faire cocufier par son allié le plus proche : l’Allemagne. Le gouvernement français vantait encore par le truchement de la ministre française des Armées, Florence Parly, à la fin du mois de décembre 2021 d’avoir échangé positivement sur les sujets européens de défense, à l’approche de la présidence française du Conseil de l’Europe (PFUE), avec la nouvelle ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht.

La nouvelle ministre allemande annonce, elle, maintenant sa décision de choisir des avions de guerre américains, reléguant l’Eurofighter ou encore le projet Scaf dans les archives de l’armée française. Pour Observateur Continental, cela n’est pas une surprise, mais plutôt logique en raison de la situation politique de cette Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et aussi de la situation de la France sous l’autorité de l’OTAN.

L’indolence française en question. Florence Parly célébrait dans son tweet du 20 décembre 2021 l’arrivée de la nouvelle ministre allemande de la Défense en parlant « d’un premier échange constructif et prometteur qui en appelle d’autres » : « 1er entretien téléphonique ce matin avec ma nouvelle homologue allemande Christine Lambrecht. Ravie d’avoir échangé sur les sujets européens de défense, à l’approche de Europe2022FR. Un premier échange constructif et prometteur qui en appelle d’autres ».

Force est de constater que la ministre française des Armées faisait croire que Berlin travaillait pour les intérêts français et de la souveraineté de la Défense de l’UE, le sujet le plus favori, par ailleurs du président français, Emmanuel Macron en réitérant son appel au renforcement de la souveraineté européenne : « L’objectif de notre présidence de l’UE est de rendre l’Europe plus souveraine ». Emmanuel Macron vantait le 9 décembre 2021 le projet de « faire passer l’Europe de la coopération à l’intérieur de nos frontières à une Europe qui aurait de la force dans le monde, serait complètement indépendante et gérerait de manière indépendante son propre destin ».

Berlin écrase le plan français. Ce 8 janvier 2022, le quotidien allemand Die Zeit révèle les décisions allemandes pour la défense militaire. « La ministre de la Défense, Christine Lambrecht, a préparé deux projets d’armement controversés. Avec cela, la coalition veut répondre aux exigences de l’OTAN », annonce le quotidien allemand. Les belles paroles du président français pour la présidence française de l’UE viennent s’écraser sur les décisions d’acier de Berlin.

L’affirmation d’Emmanuel Macron d’avoir une Europe « complètement indépendante et [qui] gérerait de manière indépendante son propre destin » ne reste qu’une affirmation, loin de la réalité géopolitique de l’UE. Oui, l’UE est sous les ordres de l’OTAN et de Washington. Non, l’UE n’est pas une construction politique ayant une souveraineté. Et, la France, en acceptant ce discours, fait disparaître sa souveraineté et sa puissance militaire dans la poche de l’OTAN via l’Allemagne qui n’est qu’un pays occupé par les États-Unis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Complot secret US et de l’Allemagne sur les armes nucléaires. Observateur Continental expliquait les intentions de Berlin dans la question de la défense. Ce sujet n’était, donc, pas un secret pour les autorités françaises actuelles qui sont au pouvoir. Le 21 avril 2020, l’ancienne ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, annonçait l’achat d’avions américains. « Paris a indiqué que ce choix toucherait le développement du Système de combat aérien futur (Scaf) qui est le projet franco-allemand attendu à l’horizon 2040 qui doit remplacer le Rafale et l’Eurofighter. Le choix de Berlin est mal vécu par les partenaires européens signataires du projet Scaf », signalait déjà Observateur Continental. Berlin veut garder le droit de pouvoir transporter avec ses avions de guerre des bombes atomiques et dépend pour cela de l’accord des Etats-Unis pour porter des bombes nucléaires américaines stationnées en Allemagne alors que l’Allemagne n’a pas le droit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale d’avoir l’arme atomique. Ainsi, le modèle américain F-18, qui va pouvoir porter ces bombes atomiques, va participer au combat aérien électronique. L’Allemagne l’a donc automatiquement rejoint.

Die Zeit écrit : « Le modèle américain est destiné à permettre la participation dite nucléaire aux armes américaines pour l’Allemagne. Une certification du modèle européen Eurofighter pour cela semblait associée à plus d’efforts voire impossible dans un avenir prévisible ». L’Eurofighter et le Scaf sont, donc, d’ores et déjà effacé des projets militaires d’une UE indépendante et souveraine, qui pourtant étaient évoqués pour faire la défense européenne indépendante. Le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz a parlé à Christine Lambrecht sur la question de savoir s’il faut acheter l’avion américain F-35 qui pourrait être une alternative. Les trois partenaires de l’actuel gouvernement de coalition en Allemagne (SPD, Verts, FDP) ont également convenu de se procurer « un système successeur pour l’avion de chasse Tornado au début de la 20ème législature », précise Die Zeit, rajoutant : « Nous soutiendrons le processus d’approvisionnement et de certification en vue de la participation nucléaire de l’Allemagne de manière objective et consciencieuse ». À noter que les Verts ne sont pas contre l’effort de guerre avec les bombes atomiques, bien au contraire.

Source : Réseau International

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SOURCE: FRENCH PRESS TV