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État des lieux sur les fronts syriens contre US/OTAN

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires de l'armée syrienne. (Photo d'archives)

La situation en Syrie reste instable malgré une récente légère désescalade. Le jeudi 13 janvier, plusieurs développements militaires et sécuritaires ont été signalés dans les régions du nord-ouest, du nord-est, du centre et du sud du pays.

Dans la région du nord-ouest, connue sous le nom de Grand Idlib, le cessez-le-feu, qui a été négocié par la Russie et la Turquie il y a plus d'un an, est toujours en vigueur malgré plusieurs cas de violations.

Le 12 janvier, Hayat Tahrir al-Cham (HTS), affilié à Al-Qaïda, et ses alliés ont bombardé des positions de l'armée arabe syrienne (AAS) près de la ville d'Urem al-Kubra, à l’ouest d'Alep.

L'armée a répondu, en quelques heures, en bombardant les positions des terroristes dans la ville d'al-Bara et Kansafra, au sud d'Idlib, et la ville d'al-Enkawi, au nord-ouest de Hama.

Bien que la situation dans le Grand Idlib semble loin d’un apaisement, une confrontation militaire sérieuse reste pourtant peu probable.

Pendant ce temps, dans la région du nord-est, l'armée turque et ses mandataires continuent de provoquer les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes.

Le 12 janvier, une série de frappes d'artillerie turques ont visé plusieurs villages contrôlés par les FDS au nord de Raqqa.

Les frappes ont touché les villages d'al-Khalidiyah et Hushan, qui sont situés à l'ouest du village stratégique d'Aïn Issa, ainsi que le village de Beir Khat, qui est situé à l'ouest de la ville de Tal Abyad, occupée par la Turquie. Aucune perte n'a cependant été signalée.

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Les frappes faisaient probablement partie de la riposte de l'armée turque à l'attaque du 8 janvier, survenue à Tal Abyad, qui a coûté la vie à trois militaires turcs. Ankara a tenu pour responsables de l'attaque, les FDS.

Dans la région centrale de la Syrie, Daech continue de lancer des attaques bien qu’il se sente sous de fortes pressions de la part de l'AAS et de ses alliés.

Le 12 janvier, des cellules de Daech ont attaqué un poste de la Direction du renseignement de l'armée de l'air syrienne, près de la ville d'al-Kashmah, dans la campagne méridionale de Deir Ez-Zor. Trois officiers ont été tués et cinq autres ont été blessés.

Le même jour, des avions de combat des Forces aérospatiales russes ont mené plus de 40 frappes aériennes sur des fiefs de Daech à la périphérie de la ville d'al-Resafa, au sud de Raqqa. Aucune perte n'a cependant été signalée.

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La situation dans le centre de la Syrie ne s'améliorera probablement pas sans une opération à grande échelle pour laquelle les forces gouvernementales et leurs alliés se préparent.

Pendant ce temps, dans la région sud, les forces gouvernementales syriennes s'efforcent toujours de sécuriser et de stabiliser Deraa.

La situation en Syrie, tout en étant instable, semble pour l'instant maîtrisée. La guerre ne connaîtra probablement pas une escalade majeure de sitôt.

Par ailleurs, les médias ont fait état de plusieurs explosions qui se sont produites dans certaines villes du nord de la Syrie, contrôlées par des milices affiliées à la Turquie.

Selon al-Mayadeen, trois explosions ont eu lieu, jeudi 13 janvier, dans les villes d'Afrin et d’al-Bab, appartenant à la province d'Alep, au Nord-ouest, ainsi que dans la ville de Ras Al-Aïn, appartenant à la province de Hassaké, au Nord-est.  

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Toujours selon le correspondant d’al-Mayadeen, « un élément suicidaire s'est fait exploser près de la place Kaveh de la ville d’Afrin, située au nord d’Alep, tandis qu'un autre élément s'est donné la mort de la même manière près de la place du Garage, dans la ville d'al-Bab, au nord-est de la même province.

La troisième explosion, provoquée par une grenade lancée à l'intérieur du quartier d’al-Mahata, s’est produite à Ras al-Aïn (Sari Kani), au nord de Hassaké.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'explosion d'un engin explosif improvisé dans la voiture du chef de la Division disciplinaire de la police militaire des miliciens affiliés à la Turquie a fait un mort et des blessés parmi les soldats. L’événement a eu lieu dans le quartier al-Assiyaneh, au centre de la ville d'Azaz, à la périphérie nord-ouest de la province d'Alep.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV