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Zoom Maghreb du 13 janvier 2022

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Analyses de la rédaction :

  • Algérie

- Algérie-France : Est-ce la fin de la crise ?

En novembre, quand l'axe US/Israël ont fait assassiner par un drone de type "Bayraktar" des militaires algériens près de Tindouf, base où l’armée algérienne est accusé sans preuve d’accueillir les conseillers militaires iraniens, personne ne croyait que la riposte soit aussi dure. Certes l'ambassadeur d'Alger vient de gagner la capitale française faisant dire à certains journaux français : "Crispation , bouderie et reprise : ce sont les étapes d'un cycle devenu naturel des relations diplomatiques entre l’Algérie et la France. Ces relations en dents de scie connaissent une nouvelle fois une fin heureuse après 3 mois de crise. Dans un communiqué laconique, la présidence de la République algérienne a annoncé la reprise des fonctions de l'ambassadeur d'Algérie en France. Un signe d'apaisement pour certains observateurs. Cependant, malgré l'importance de ce pas, qui arrive après une visite du ministre français des Affaires étrangères en Algérie en décembre dernier, les points de désaccords entre les deux pays sont nombreux." 

Mais à vraiu dire il y a quelque chose de bien différent cette fois : la riposte algérienne à la mort de ses ressortissants n'a pas visé, comme le voulait éperdument  l'axe US/Israël, les ressortissants marocains, riposte qui aurait été à même de déclencher une guerre fratricide au Maghreb. Cette riposte a consisté d'abord à fermer le ciel algérien sur les avions de Barkhane, ce qui dans un premier temps à fait envoler la facture de l'occupation militaire française au Mali. Ce coup que les Maliens, appelaient de tous leurs vœux, a ensuite débouché sur l’émergence des forces Wagner dans le nord malien, Tomboctu, forces que d'aucuns disent être financés par l'Algérie. Aussi la France qui, "Macronisme israélo-américanisé" oblige, aurait du servir à étendre la présence américaine dans le nord du Mali, s'est vu dans l'obligation de s"en retirer, mort dans l’âme et de poursuivre son oeuvre de " déstabilisation massive dans le centre à Bamako. Ce fut ainsi que des agents des services secrets franco otaniens, déguisés en "jihadistes" ont refait soudain surface non loin de Bamako, quitte à se venger des Maliens en s’attaquent leurs civils et soldats. mais là encore le duo Mali Algérie savait quoi faire. Les Wagner ont débarqué à Bamako ôtant du camp d'en face la possibilité de faire un remake à l’éthiopienne ou à la centrafricaine, soit un assaut dit terroriste contre la capitale. Mais l'Algérie qui a juré de ne pas laisser l'entité sioniste, premier vecteur du mal colonial et impérial de s'infiltrer en Afrique, car de cette infiltration dépend la survie d’Israël, n'en est pas resté là. Une fois l'opération militaire contre Bamako échoué, il était de porter un coup politique : la junte malienne qui semble avoir royalement doublé la France a donc décidé pour un maintien du statut quoi qui débouchera tôt ou tard sur tous les accords militaires signés en,tre la France et le Mali, et ce, sans en faveur de nouveaux accords à signer entre le Mali d'une part la Russie et l'Algérie de l'autre, a annoncé vouloir prolonger de 5 ans la transition. Ce fut le séisme au cœur du camp US/France qui s'est précipité à imposer un blocus total au Mali qui n'a de blocus anti-malien que le nom. Pourquoi? et bien puisque les Algériens avaient bien prévu ce coup de colère, ils ont déjà élargi substantiellement leurs coopérations économiques, commerciales avec le Sahel de façon à pouvoir les aider à surmonter le coup. L’accès à la mer, aux banques à l’économie du marché, c'est l’Algérie qui l'offrirait au Mali. Puis le Mali bénéficie du soutien sino russe au Conseil de sécurité. Mais ce n'est pas tout : en imposant le blocus au Mali, la France s'est tiré dans le pied, quitte à à ce que le ciel du Mali lui soit fermé. Cela veut dire qu'après avoir fermé son propre espace aérien aux puissances étrangères, l’Algérie étend cette zone no fly vers le Sahel. Et le ciel marocain? Et bien de ce coté là c'est l'allié chinois d'Alger qui est passé à l'acte : tout en signant un accord stratégique avec le Maroc et l'arrachant presque aux mains des Sionistes et des Américains qui n'ont pas de tune à offrir a Mohamed VI, le Maroc a fini par opter pour la DCA chinoise. Aussi l'offensive aérienne US/France/OTAN/Israel potentiellement dirigée contre l'Algérie et dont l'ébauche s'est manifesté lors des exercices African Lion 2021 est tombé très précocement à l'eau. Reste les drones israéliens, turcs  livrés à coup des milliards de dollars au Maroc mais là encore l'Algérie a bien prévu la riposte. Au fait les bases militaires franco-US au Mali sont bourré de quoi faire descendre définitivement ces appareil si l’Algérie voulait abattre les drones israéliens par des armes " amies'. Sinon cela fait à peine quelques jours que l’Algérie a annoncé avoir fait l'acquisition de superbes systèmes de guerre électroniques. 

Source: Presstv 

  • Maroc

- L’initiative “la Ceinture et la Route”, un nouvel élan au partenariat stratégique sino-marocain

La signature de la convention portant sur l’initiative “la Ceinture et la Route” entre le Maroc et la Chine donne un nouvel élan au partenariat stratégique sino-marocain, écrit le journal électronique bulgare «Pogled».

Commentant la signature le 5 janvier de la convention relative au plan de la mise en œuvre conjointe « One Belt, One Road » entre le Maroc et la Chine, le journal met en exergue le partenariat sino-marocain dans divers domaines, notant que « le Royaume est un partenaire important pour la Chine ayant adopté la 5G de Huawei et comptant parmi les premiers pays au monde à dépasser la plupart des autres Etats dans la vaccination anticovid19 grâce au vaccin Sinopharm», insistant sur les relations multiformes entre Rabat et Pékin tant au plan commercial qu’au niveau politique.

La Chine considère le Maroc comme un partenaire crédible de par sa position stratégique qui lui permet d’exporter des biens et des services vers l’Europe notamment les pays riverains de la Méditerranée, rappelle le journal.

La publication évoque, à ce propos, les objectifs de la convention «La Ceinture et la Route» à savoir la réalisation de projets portant sur la construction de nouveaux ports maritimes et aériens pour faciliter la circulation des marchandises à l’intérieur et à l’extérieur du pays et l’établissement de joint-ventures dans différents domaines (parcs industriels et énergies), soulignant que le Maroc est en train de devenir un hub régional pour le commerce chinois permettant ainsi l’accès au marché du continent africain.

Source: Lereporter.ma

  • Tunisie

- La Tunisie pourra-elle bénéficier de la nouvelle route de la soie chinoise ?

L’Observatoire Tunisien de l’Economie (OTE) vient de publier une note d’information rappelant que le forum de la coopération sino-africaine a été créé suite à la première conférence ministérielle sur la coopération entre la Chine et les pays africains, qui s’est tenue dans la capitale chinoise Pékin en octobre 2000. On indique qu’il est composé de 53 pays africains en plus de la Chine.

Au cours des deux dernières décennies, la Chine a tenu à développer la solidarité et la coopération avec les pays africains à travers une stratégie à long terme à travers le Sommet de Johannesburg en 2015 et le Sommet de Pékin du Forum de la coopération sino-africaine en 2018.

La Chine a été le plus grand partenaire commercial du continent africain depuis 2007. Les échanges commerciaux ont atteint leur apogée au cours des dix premiers mois de cette année, dépassant les 200 milliards de dollars américains, assure la note de l’OTE.

L’observatoire précise, par ailleurs, que la coopération sino-africaine ne se limite pas aux seuls échanges commerciaux. Depuis le lancement de l’initiative en 2000 en Afrique, les entreprises chinoises ont mis en place plus de 10 000 km d’autoroutes, 1 000 ponts, 100 ports, 80 centrales électriques, en plus des infrastructures médicales, écoles et installations sportives, et ont formé 160 000 spécialistes dans divers domaines.

Les 29 et 30 novembre, Dakar, capitale du Sénégal, a accueilli le Forum de la coopération africaine FOCAC 2021, où a été signé le plan d’action 2022-2024 et la vision de la coopération Chine-Afrique 2035 sur la lutte contre le changement climatique, en plus de l’émission de la Chine d’un livre blanc sur la coopération sino-africaine dans la nouvelle ère.

Dans ce cadre, un centre sino-africain sera également mis en place pour fournir aux institutions financières une ligne de crédit de 10 milliards de dollars, affirme-t-on.

Dans le même contexte de coopération économique avec les pays africains, l’Union européenne entend mettre en œuvre un dispositif appelé Global Gateway avec un investissement de 3 000 milliards d’euros pour réhabiliter les infrastructures de plusieurs pays dans le but de concurrencer la route de la soie chinoise. Un saut qualitatif dans la notion de partenariat économique et de compensation pour l’échec d’autres projets comme l’Union pour la Méditerranée.

Il est à noter que tant le Maroc que l’Algérie ont préféré participer au Forum Chine-Afrique plutôt qu’au Forum des ministres des Affaires étrangères de l’Union pour la Méditerranée, qui coïncidait avec le Forum Chine-Afrique. Au vu des opportunités et perspectives de coopération que recèle la coopération avec la Chine.

Des observateurs croient que le forum ouvre de nombreuses voies de coopération telles que l’initiative “la Ceinture et la Route” et l’élargissement de la coopération avec des institutions financières telles que la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures.

Rappelons qu’un décret présidentiel a été publié lors de l’adhésion de la Tunisie à cette banque le 2 décembre 2021, ainsi que le Fonds de développement sino-africain. Ceci afin de de bénéficier des liquidités disponibles, de financement, et des nouveaux concepts et options de développement économique qui pourraient être plus qu’appropriés que politique classique en la matière.

Source: Tunisienumerique.com

  • Libye

- Normalisation des relations avec Israël : le PM libyen rejette les allégations d’une chaîne saoudienne

"Dbeibah rejette les rumeurs diffusées sur une chaîne de télévision selon lesquelles il aurait rencontré des responsables de l’entité sioniste."

Le Premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah a nié les allégations selon lesquelles il aurait rencontré des responsables israéliens en Jordanie.

Une déclaration a été publiée sur la plate-forme officielle en Libye appelée « Notre gouvernement » concernant les nouvelles de la chaîne saoudienne Al-Arabiya Al-Hadath, qui affirmait que Dbeibah avait rencontré des responsables israéliens à Amman, la capitale de la Jordanie.

« Dbeibah rejette les rumeurs diffusées sur une chaîne de télévision selon lesquelles il aurait rencontré des responsables israéliens. Rien de tel n'est arrivé et n'arrivera jamais. Notre position sur la cause palestinienne est claire et fixe » indique le communiqué publié sur la plate-forme au nom du gouvernement libyen.

La chaîne Al-Arabiya Al-Hadath avait avancé mercredi que Dbeibah avait discuté de la normalisation des relations entre la Libye et l’entité sioniste avec le chef des services de renseignement d'Israël (Mossad) à Amman.

Les allégations israéliennes interviennent alors que le processus de normalisation pour le Maroc a été une catastrophe totale, isolant le pays en termes régionales et représentant une hausse des dépenses militaires alors que l'Algérie a décidé de suspendre ses exportations gazières vers son voisin.

La militarisation du Maroc a aussi provoqué des tensions avec l'Espagne.

La Libye n'a réellement pas besoin d'une normalisation alors que, le ministère libyen du Pétrole a annoncé, le 10 janvier, que la production de pétrole brut du pays est passée de 700 000 à 900 000 barils par jour au cours du week-end dernier. Une embellie qui intervient après l’achèvement des travaux de maintenance d’un oléoduc qui avait été mis hors service plusieurs jours auparavant et une relative stabilité dans le pays. 

Avec TRT

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SOURCE: FRENCH PRESS TV