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Quand la bombe iranienne a atomisé l'entité

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un site d'enrichissement de l'uranium en Iran. ©Al-Alam/Photo à titre d'illustration

Les autorités israéliennes sont divisées en trois fronts quant à l’Iran, selon DEBKAfile.

Citant les sources sécuritaires et militaires israéliennes, le site web DEBKAfile réaffirme que les autorités israéliennes sont divisées en trois fronts quant à une prise de décision concernant l’Iran.

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« Les ministres et les responsables militaires israéliens ont adopté trois positions différentes concernant l’Iran, lors de la toute récente réunion du cabinet ; le premier groupe croit qu’il faut agir en conformité avec les résultats des négociations de Vienne. Aharon Haliva, un général de division qui commande la direction des opérations de l’armée, pense que même si les négociations aboutissent à la restitution d’un "mauvais accord", celui-ci imposera pourtant des restrictions au programme nucléaire iranien et permettra ainsi à Israël de se préparer face aux activités nucléaires iraniennes. Le deuxième groupe dont fait partie Yaïr Lapid, ministre de la Guerre, soutient la restitution de l’accord nucléaire à condition que Tel-Aviv y apporte les modifications qu’il souhaite. Le troisième groupe, y compris Aviv Kochavi, chef d’état-major de l’armée et, David Barnea, chef du Mossad, est d’avis que le texte de l’accord nucléaire devra être réécrit et complètement modifié. 

Ce n’est pas la première fois que le cabinet du régime reste divisé quant au programme nucléaire de l’Iran. En décembre, le site web Axios a rapporté que Benny Gantz, ministre des Affaires militaires, et Yaïr Lapid se préoccupaient des approches de confrontation de Naftali Bennett.

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Là, nombreux sont les experts qui sont d’avis que l’opposition du régime israélien à la politique des États-Unis vis-à-vis de l’Iran fait partie de la technique du « bon flic/mauvais flic ». En effet, l’Occident compte sur la compagne phycologique lancée par Israël pour que l’Iran, en se sentant sous pression, n’insiste pas pour faire valoir ses droits à la table des négociations.

Danny Citrinowicz, ex-responsable de la recherche sur le renseignement militaire et chef du département de la collecte d’informations sur l’Iran sous le mandat Netanyahu, a déclaré, mercredi, lors d’une interview avec Times Israel, que « les erreurs flagrantes commises par Israël envers l’Iran » avaient accéléré les activités nucléaires iraniennes. « Netanyahu a fait des calculs erronés et Naftali Bennett emboîte le pas sur ses politiques », a-t-il souligné.

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Danny Citrinowicz a ensuite déclaré qu’il n’y avait rien de mieux que Washington se livre à un « grand compromis » pour que les négociations de Vienne aboutissent.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV