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"Les chasseurs israéliens n'ont aucune chance d'atteindre le golfe Persique..."

Le radar iranien 3D Qods (Archives)

Pour avoir sacrifié son second mandat au bureau ovale sur l’autel des intérêts de l’international sioniste, l’ex-président US Donald Trump, qui, se livre, depuis peu et de façon assez spectaculaire à des révélations-choc sur le compte d’Israël, de la détestation croissante que nourrissent à son encontre les  juifs de l’Amérique du Nord avec qui a très curieusement partie liée une grosse partie des congressistes américains, de la politique d’arnaque et de félonie israélienne à l’encontre de l’administration qu’il a présidée, lesquelles politiques l’ont poussé à se retirer du PGAC, et à s’engager, inutilement, dans un insurmontable cercle vicieux marqué de sanctions économiques et de tensions militaires anti-Iran, ce qui n’a débouché que sur une irrésistible montée en puissance de l’axe de la Résistance, et partant sur une inversion des alliances pro-US en alliance anti-US et partant sur un isolement total de l’entité, et bien ce Trump devrait être bien pris au sérieux à Tel-Aviv, quand il dit qu’il a diablement peur pour l’avenir de son allié sioniste.

Et comment ? Vendredi 17 décembre, alors même que les chroniqueurs militaires israéliens continuaient à bluffer sur les plans de bombardement des sites nucléaires iraniens au cas où les pourparlers de Vienne échouaient et que certains d’entre eux allaient même jusqu’à conseiller à leur armée de ne frapper que ‘un ou deux sites » et pas tous pour « éviter que l’Iran ne procède à une riposte balistique longue, Yediot Aharonot a fait part d’un « plan de défense conjoint secret israélo-américain » pour « une urgence régionale », suivant lequel,  l'administration américaine se serait engagée à « aider Israël dans la reconstruction de ses infrastructures civiles – y compris les ports et les réseaux électriques, de communications, l'eau, les rues - et à lui fournir toute autre aide, en cas de conflit avec l'Iran » .  

L’auteur de l’article affirme que  « la clause sur la reconstruction est top secrète », qu’elle « est très peu connue des responsables politiques et sécuritaires en Israël », « probablement parce que personne ne croit que nous atteindrons ( en cas de guerre avec l’Iran) une destruction de cette ampleur » et que surtout cela semble à un « hommage posthume rendu à Israël » car il est fait ni plus ni moins que pour «  contourner une alliance militaire US/Israël » que le plan veut « faire remplacer par une coopération entre les quartiers généraux des commandements israéliens et américains, qui ne font pas plus que partager des informations dans les domaines du renseignement, des opérations militaires et de défense aérienne conjointes pour Israël sans qu’aucune unité armée américaine, au sol, dans les aires ou en mer ne s’engage pour protéger l’entité : « C’est un plan-spectacle qui a l’air de vouloir pousser l’armée (israélienne) dans la guerre du loup sans être prêt à lui garantir une assistance militaire directe .. et l’article de poursuivre : « Car à quoi bon la présence US dans une guerre que les Iraniens et leurs alliés n’hésiteraient pas à mener dès la première heure par le tir d’au moins 3000 missiles par jour en direction de  Tel-Aviv, de Haïfa, d’Eilat, ou encore des  ports gaziers du Sud, si ce n’est que pour comptabiliser des pertes et des dégâts israéliens puis de nous en payer la facture »

Vidéo: le missile tactique iranien Fateh Mobin largement déployés en Syrie/ Tasnim

Et l’article de poursuivre : « Et bien les États-Unis refusent de parler d’alliance militaire avec Israël comme s’ils appréhendaient l’Iran, ce qui fait que le  « plan de défense conjoint » a l’air de renvoyer à une opération de contournement que les Etats-Unis ont mis sur notre table après que le cabinet israélien se soit tourné vers elle, demandant de l'aide, et après que le président américain l'ait approuvé. Avec un Dôme de fer qui en mai et face aux missiles de Gaza n’a eu qu’une performance trop approximative, la facture que le Pentagone accepte de payer sera ultra salée. Mais se moque-t-on d’Israël ? »

Même les Russes et on se réfère là au numéro deux de l’Académie balistique russe, Konstantin Sivkov, qu’en cas de clash, Israël risque de devenir un no man’s land. Il dit : « L'Iran, qui est l'un des quatre plus grands fabricants de systèmes de missiles au monde, pourrait réduire en cendres Israël. Une attaque iranienne contre les centrales nucléaires et les réacteurs d'Israël rendrait la vie impossible sur le petit territoire d'Israël rien que par la quantité de fuite nucléaire qu’elle entraînerait.  Au fait l’Iran n’a guère besoin de bombe nucléaire pour établir un rapport dissuasif avec Israël car son arsenal balistique redoutablement précis, redoutablement furtif le ferait en lieu et place de n’importe quelle MOAB ou Bombe H. Et comment ? En avril, un missile de fabrication iranienne ou comme telle a été tiré depuis le sud de la Syrie contre le Néguev et il s’est abattu à une trentaine de kilomètres du réacteur de Dimona. Les milieux israéliens n’ont pas tenus à y porter des précisions qu’il fallait par crainte d’avoir sur le dos les Colons, déjà largement critiques face à l’armée et à ses défaillances. Et ils avaient tort. Car ce missile d’une portée de 500 km au système de guidage thermique ou laser et une SAR très étroite aurait pu tomber droit sur Dimona.

"S’il ne l’a pas fait c’est parce qu’il n’avait pas à le faire. Les installations nucléaires de l'Iran se trouvent dans des régions montagneuses et sont bien fortifiées. Il s’agit de zones montagneuses imperméables même aux bombes nucléaires mais Israël est tout petit et trop exposé avec des radars si facile à être hackés et des missiles intercepteurs qui pourraient se tourner contre les propres avions et chasseurs israéliens. On ne le dit assez, mais ni l’Iran ni ses alliés à Gaza et au Liban n’ont besoin de tirer des milliers de missiles. Puisqu’ils ont à leur disposition des missiles tactiques moins d’une vingtaine suffisent largement. Et un ou deux lancé contre Dimona fera d’Israël un second Hiroshima et Nagazaki et ce sur fond des missiles et de drones ultra précis qui s’attaquant aux pistes d’atterrissage, aux tours de contrôle voire aux chasseurs et avions de combat  feraient du premier raid israélien contre l’Iran le dernier. Les illustrations en sont faites tous les jours au Yémen où les missiles balistiques houthis chassent les F-15 et les F-16 au sol, détruisent les aéroports et les hangars d’avion. Quant aux assauts anti-DCA, les Israéliens eux-mêmes auraient dû en avoir fait une idée, eux dont le Dôme de fer a faillé en mai à abattre les F-16  dans le ciel d’Israël ».

Et l’expert russe ne croit pas si bien dire : depuis quelques heures, une information fait le tour des médias comme quoi un radar made in Iran tout nouveau aurait fait son apparition dans le paysage syrien. Certaines sources affirment que les raids du 7 et 16 décembre de l’entité contre Lattaquié et l’aéroport de Damas visaient en effet à éliminer ce système capable d’intercepter non seulement des avions mais encore des hélico et des drones hostiles en Syrie. C’est la composante d’un tout qui se déploie dans des vallées, des monts et des déserts en opérant comme une ceinture radar, en visualisant les objets en 3D. L’Iran projette-t-il d’attaquer et d'abattre la flotte d’Israël avant même qu’elle ne quitte le ciel du Levant ? 

Toujours est-il que le radar précité, Qods, avec ses capacités de déplacement et de déploiement rapide et facile, de recherche et de détection des aéronefs sur la bande VHF,  de couvrir une superficie de 500 kilomètres, de s’engager dans des guerres électroniques, de détecter les cibles furtives ayant une surface équivalente radar de 0.5 m² et d’identifier et d’intercepter 120 cibles aériennes dans le même temps devrait bien inquiéter l’entité israélienne. Car à ce qui apparaît l'axe de la Résistance est sur le point de créer une DCA intégrée régionale, si ce n'est déjà fait. A Vienne les sources européennes s'étonnaient de l’intransigeance et de la confiance trop marquée des négociateurs Iraniens comme si une évolution militaire nouvelle les inspirait. 

Certains sont allés jusqu'a spéculer : l'Iran posséderait un système de guerre électronique similaire au système de guerre électronique russe de type, Murmansk BN. Il s'agit d'un système de brouillage électronique conçu pour intercepter et brouiller ou couper les ondes radio hostiles. Ce système couvre tout le spectre de l'onde courte (onde de transmission), à partir de trois à trente MHz (3-30 MHz), qui est l'onde utilisée entre l'armée de l'air, la marine et les centres de commandement et de contrôle au sien des forces armées américaines (plus des forces des alliés américains dans la région). L'Iran doté d'un tel système, cela signifie que l'Iran peut perturber les communications ennemies dès que le système détecte un signal radio hostile, ce qui entraîneraient une déconnexion complète entre l'armée de l'air et la marine, opérant sur le théâtre d'opérations, et les centres de commandement et de contrôle. 

Une totale zizanie comme celle qu'on a vu d'ailleurs en janvier 2020 quand l'Iran a frappé Aïn al-Asad. Ceci conduirait d'emblée, à des nuées d'avions de combat qui tombent sur le territoire iranien en l'occurrence, sans tirer un seul coup sur ces avions. Cela s'applique également aux navires, car ce système bloque les communications entre les flottes aériennes et maritimes et leurs centres de commandement en bloquant complètement les signaux satellite. Alors entre les frontières syriennes truffées des radars iraniens et les frontières aériennes de l'Iran, la flotte israélienne aurait pas mal de surprise à rencontrer. Alors cette clause "sur la reconstruction d’Israël en cas de guerre contre l’Iran", est-ce une garantie de vie ou de mort ?

Le clan Trump a vaguement l’impression que l’Etat profond US  trop pressé à quitter le Moyen-Orient et prendre le large pour la mer de Chine a hâte d’en finir une bonne fois pour toute avec Israël et c’est paradoxalement de son ennemi juré, l’axe de la Résistance, qu’il espère une « assistance »  en ce sens …

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SOURCE: FRENCH PRESS TV