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Comment la Syrie compte riposter désormais aux frappes US?

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Le ZRPK russe "Pantsir-S1" a détruit 7 des 8 missiles de croisière israéliens "Dalilah" près de l'aéroport international de Damas, 16 décembre 2021. ©Avia.pro

Le tout dernier raid d'Israël contre Damas il y a deux jours a été plus qu'un fiasco, la DCA syrienne ayant intercepté plus de 99% des missiles. Citant une source militaire, l'agence de presse d'État syrienne SANA a déclaré que « l'ennemi israélien a mené une agression aérienne », tirant des missiles depuis le plateau du Golan, territoire syrien occupé par Israël en 1967.

Les systèmes de défense aérienne syriens ont abattu la plupart des roquettes, a déclaré SANA. L'attaque a entraîné « le martyre d'un soldat et quelques pertes matérielles », a-t-il ajouté.

« Les chasseurs F-16 de l'armée de l'air israélienne ont frappé avec huit missiles de croisière une zone près de l'aéroport de Damas, endommagé un entrepôt et tué une personne », a déclaré jeudi le contre-amiral Vadim Kulit, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties en guerre en Syrie.

« Le 16 décembre, de 1h51 à 1h59, quatre chasseurs tactiques F-16 de l'armée de l'air israélienne ont frappé avec huit missiles de croisière depuis l'espace aérien au-dessus du plateau du Golan, des cibles proches de l'aéroport international de Damas », a déclaré Kulit lors d'un briefing.

Il a ajouté que les forces de défense aérienne syriennes avaient détruit au moyen des systèmes Pantsir-S sept des huit missiles tirés par les avions de combat israéliens. 

Selon Avia.pro, après qu'Israël a lancé une nouvelle série de frappes sur le territoire syrien il y a environ un jour, il est devenu connu que les systèmes de missiles de défense aérienne russes Pantsir-S se sont avérés à pratiquement 100% efficace dans l'interception des missiles de croisière furtifs Dalilah.

Selon les informations dont dispose l'agence de presse Avia.pro, seul l'un des huit missiles israéliens a réussi à percer les systèmes de défense aérienne et à toucher une cible aux alentours de l'aéroport international de Damas. En conséquence, un soldat syrien a été tué.

Selon des sources syriennes, comme dans la plupart de ses attaques, Israël a encore une fois utilisé la guerre électronique pour dissimuler son attaque. Or, grâce au travail sans faille des complexes russes, cela n'a pas empêché la mise en œuvre d’une démonstration efficace et suffisamment élevée de l'utilisation des armes défensives par la Syrie.

Mais la riposte de la DCA syrienne largement renforcée depuis avril n'est plus désormais le seul problème auquel devra faire face une armée de l'air sioniste en continuelle perte de vitesse dans le ciel du Levant. Il semblerait que la présence des troupes US en Syrie le devient aussi. Presque simultanément au raid sioniste contre Damas, la base illégale US à al-Tanf a été ciblée une nouvelle fois. Le porte-parole de la coalition US l'a reconnu à demi-mot. Est-ce une nouvelle règle d'engagement qui est sur le point de prendre corps et qui se résume ainsi: chaque raid israélien contre la Syrie égale une attaque contre al-Tanf ? 

Le porte-parole du Commandement central des États-Unis, le capitaine de la marine Bill Urban, a déclaré, à cet égard, que deux drones étaient entrés mardi dans la zone de la base d’al-Tanf et qu'un autre avait été abattu alors qu'il se rapprochait de la base, affirmant qu'il n'y avait pas eu de victimes ni de dommages aux installations.

De son côté, le ministère britannique de la Défense a déclaré qu'un avion de combat Typhoon avait abattu un « petit drone hostile » qui constituait une menace pour les forces de la coalition. Selon lui, il s'agissait du premier engagement air-air pour un Typhoon de la Royal Air Force.

Par ailleurs, l'agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté le bruit de fortes explosions sur la base américaine d'al-Tanf. Cette frappe de drone intervient quelques semaines seulement après une autre attaque coordonnée contre la base d'al-Tanf menée à l'aide de drones et de roquettes, mais les États-Unis ont prétendu qu'aucune de leurs forces n'avait été blessée ou tuée.

Cette semaine également, des sources locales ont signalé le bruit de quatre explosions dans la base illégale des États-Unis sur le champ pétrolier d'al-Omar, dans la province orientale de Deir ez-Zor en Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV