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Zoom Maghreb du 15 décembre 2021

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Lavrov et le roi du Maroc

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Qu'est-ce qui a fait annuler la tournée du MAE russe au Maghreb? 

Analyses de la rédaction :

  • Algérie

- Entente entre l’Iran et l’Algérie en vue d’un rapprochement parlementaire

Les deux chefs des Parlements iranien et algérien ont convenu de consolider les relations entre leurs pays, faisant valoir leur position similaire sur la question palestinienne.

Ils s’étaient rencontrés en marge de la Conférence des Parlements des États membres de l’Organisation de la Conférence islamique, vendredi 10 décembre à Istanbul en Turquie.

Le président de l’Assemblée consultative islamique iranienne, Mohammad Baqer Qalibaf, a affirmé que l’Iran est prêt à consolider ses relations avec l’Algérie, notamment sur le plan parlementaire. Il a salué la politique de l’Algérie, qu’il a qualifiée de « sage », vis-à-vis des problèmes régionaux, comme en Irak, en Syrie et au Yémen.

Il a déclaré à son homologue algérien Ibrahim Boughali, que « les peuples algérien et iranien sont unis par de multiples liens politiques et religieux ».

« Le Parlement iranien voudrait établir un groupe d’amitié parlementaire entre les deux pays, pour contribuer à élever le niveau des relations dans divers domaines politiques, économiques et culturels », a-t-il souligné.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale populaire algérienne, Ibrahim Boughali, a exprimé « la volonté de l’Algérie de consolider ses relations avec l’Iran ».

Il a déclaré que « l’État algérien partage avec l’État iranien ses positions et points de vue sur la question palestinienne ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian avait précédemment salué la position de l’Algérie qui a refusé que l’Union africaine octroie à Israël le statut d’observateur, affirmant que « l’Algérie a agi avec sagesse et logique ».

Source : Al-Manar

- À Alger, Le Drian a été remis à sa place 

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est reparti d’Alger le mercredi 8 décembre dernier sans convaincre ses interlocuteurs algériens de cesser de soutenir le Mali. Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations que le dossier malien a dominé les échanges et les discussions ayant réuni Jean-Yves Le Drian à Alger avec son homologue Ramtane Lamamra ainsi que le président Abdelmadjid Tebboune.

Dans ce cadre, les officiels algériens ont expliqué au chef de la diplomatie française que la présence militaire des Armées françaises « excitent » encore davantage les groupes terroristes et légitiment leur combat aux yeux d’une partie de la population du Sahel aggravant ainsi l’insécurité et l’instabilité dans cette région sensible et complexe. En clair, pour Alger, le déploiement des forces militaires françaises au Mali doit cesser dans les plus brefs délais pour trouver d’autres solutions alternatives permettant de juguler le terrorisme et ses ramifications.

Cependant, ses arguments peinent à convaincre Paris qui voit d’un très mauvais œil le soutien insistant d’Alger en faveur du Mali.

Alger est en quête d’un allié régional qui lui voue une fidélité absolu en s’alignant sur ses positions contre les ennemies. Et dans cette région du Sahel, le Mali est isolé et n’a aucun autre soutien excepté celui d’Alger qui lui promet de l’argent et son parrainage pour conclure un véritable rapprochement avec Moscou laquelle cherche à s’implanter dans le Sahel via Bamako. Pour là, l’Algérie premier client de l’industrie militaire russe, est la meilleure route qui mène vers… Moscou et une protection russe qui pourrait assurer sa survie dans un environnement international totalement hostile à la militarisation de la vie politique malienne.

Cette divergence des vues sur le conflit malien suscite régulièrement des tensions entre Alger et Paris et perturbent fortement la coopération bilatérale entre les deux pays.

Avec Algeriepartplus

- Algérie : émission de 150 délégations rogatoires internationales pour récupérer l’argent détourné

Les autorités judiciaires algériennes ont émis 150 délégations rogatoires internationales pour traquer les personnes impliquées dans des affaires de corruption et récupérer l’argent détourné et transféré illégalement à l’étranger.

« De nombreux pays ont répondu aux demandes algériennes », a affirmé, ce lundi 13 décembre sur le plateau de la chaîne privée Echourouk TV, le directeur général des affaires judiciaires et juridiques au ministère algérien de la Justice, Lotfi Boudjemaa. Le même responsable ne fournit, toutefois, pas davantage de détails sur les noms des personnes visées et les montants concernés par les détournements. Dans le cadre de sa campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre 2019, rappelons-le, le président Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à récupérer les deniers publics placés à l’étranger. Il avait même affirmé « qu’il disposait d’un plan pour réussir cette tâche ». Concernant la polémique autour d’un règlement « à l’amiable » des affaires de corruption, Lotfi Boudjemaa a démenti l’existence de toute démarche dans ce sens. « Il n’y aura aucune négociation avec les hommes d’affaires incarcérés dans le cadre de la lutte contre la corruption. Cette éventualité n’est jamais posée », a-t-il assuré.

Pour rappel, lors de la présentation de son plan d’action devant le Parlement, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait évoqué, en septembre dernier, un règlement à « l’amiable avec les personnes morales (entreprises) impliquées dans les scandales de corruption ». Face à la polémique et les critiques des députés à l’Assemblée populaire nationale (APN), il a été contraint de s’expliquer, en affirmant que la démarche « ne concernera pas les personnes physiques ».

Pour accélérer les démarches en vue de récupérer « l'argent des Algériens », le Premier ministre avait également appelé, en octobre dernier, les diplomates algériens à s’impliquer activement dans cette opération.

« Le président de la République s’est engagé, à plusieurs reprises, à lutter contre la corruption et à récupérer des fonds pillés qui ont été transférés clandestinement à l’étranger. Il a approuvé, à cet effet, une approche globale. Il a également décidé de mettre en place un comité d'experts, travaillant sous ma direction directe, pour assurer le suivi de ce dossier », avait-il rappelé. Selon lui, les « représentations diplomatiques algériennes sont appelées à se mobiliser pleinement pour jouer un rôle pivot ». « Et cela en intensifiant les contacts avec les autorités étrangères compétentes pour suivre l’issue des différentes délégations judiciaires et demandes d’entraide judiciaire émises par nos autorités judiciaires », avait-il demandé.

Et d’ajouter : « Il faut aussi assurer la mise en œuvre par les pays concernés de ces actions judiciaires. Et cela en plus de contribuer, avec les autorités nationales et étrangères compétentes, à la surveillance et à l’identification de ces biens et à l’application des mesures prises à leur égard, avec la célérité et l’efficacité requises par ce type de dossier, afin d’éviter toute tentative de dilapidation de ces fonds ».

Le débat autour des fonds détournés a commencé, en Algérie, avec l’avènement du mouvement populaire, Hirak du 22 février 2019. À l’époque, les manifestants, repris par des politiques et même des hauts responsables au pouvoir, ont dénoncé le « vol de 1 000 milliards de dollars, une somme représentant les recettes pétrolières de l’Algérie pendant les 20 ans du règne d’Abdelaziz Bouteflika.

Source : Anadolu

  • Maroc

- Rafale, F-16, F-35..., mobilisés contre l'Algérie! 

Depuis deux mois l’axe US-Israël ne cesse de militariser le ciel du Maghreb, lui qui a si lamentablement perdu la bataille du ciel au Moyen-Orient face aux drones et aux missiles de la Résistance. C’est à croire que la flotte défaite US-Israël cherche quelque part où s’implanter après avoir perdu au Moyen-Orient. Mais le Maghreb, est-ce un bon choix ? Rien n’est moins sûr, vu la qualité de la DCA algérienne et l’aptitude des pilotes algériens à chasser les cibles ennemies. Des médias israéliens mentionnent des sites d’information marocains pour dire que « Rabat a demandé à Tel-Aviv d’intercéder auprès des Américains pour qu’ils lui fournissent des avions furtifs F-35 afin de faire face à des problèmes de sécurité ». « L’objectif envisagé par le Maroc dans cet accord de plusieurs milliards de dollars est de se protéger face à l’Algérie et le Front Polisario », ajoutent les médias israéliens. C’est depuis Nazareth dans le nord de la Palestine occupée que le journaliste palestinien Zuhair Andraos s’attarde sur le sujet, dans un article publié par l’édition du lundi 13 décembre du journal arabophone Rai al-Youm.

« Le site Web de la chaîne 12 de la télévision israélienne a diffusé un reportage sur l’accord d’armes entre Israël et le Maroc, et le reporter, Shai Levy, y affirme qu’en plus de “l’achat d'armes par le Maroc à l’entité occupante dans le cadre des relations plus étroites entre les deux parties”, des sites marocains ont rapporté que Rabat a également envoyé une délégation à Tel-Aviv avec une demande pour faire pression sur les États-Unis ».

« Selon la chaîne 12 de la télévision israélienne qui se base sur des médias marocains, “la question des avions a été examinée lors de la visite du ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, au Maroc, comme une demande personnelle du roi Mohamed VI, dont le pays cherche actuellement à renforcer ses capacités en termes de sécurité, et par conséquent, il cherche à acheter des milliards de dollars d’armes pour moderniser son armée, confrontée à un certain nombre de défis sécuritaires”. »

L’article ajoute que « le correspondant de la fameuse chaîne 12 pour les questions militaires, Nir Dvory, a cité des sources sécuritaires bien informées à Tel-Aviv, d’après lesquelles Israël avait précédemment rejeté les demandes du Maroc de lui fournir des armes ; mais maintenant, après le renforcement des liens et la normalisation, l’entité a accepté la demande de Rabat, soulignant que le Maroc vise à travers cet accord à se protéger face à l’Algérie et au Front Polisario au Sahara occidental ».

Et l’expert militaire israélien Nir Dvory d’ajouter, citant les mêmes sources : « Le processus comprend l’achat par le Maroc de milliards de dollars d’armes pour moderniser son armée, qui fait face à un certain nombre de défis en matière de sécurité. »

« Par ailleurs, selon le site d’information israélien i24news, des agents de renseignement marocains ont laissé entendre que l’Algérie avait l’intention de déclencher bientôt des agissements à la frontière commune [avec le Maroc], et d’ajouter que ce dernier, se souciant de relever ces défis sécuritaires, cherche à son tour à conclure un énorme accord d’achat avec Israël qui comprend des drones et d’autres types d’équipements militaires ».

L’armée de l’air marocaine possède actuellement 100 avions de combat, dont d’anciens avions Mirage F1, F-5 et F-16C/D. Le Royaume a récemment signé un accord pour l’achat de 25 avions F-16V, qui est le dernier modèle pour ce type d'avion.

« Le Maroc utilise actuellement des drones israéliens Heron, ainsi que des systèmes pour intercepter des avions sans pilote Skylock, à quoi s’ajoutent des véhicules blindés et non blindés ». « Rabat a également l’intention d’acheter à Israël des systèmes d’interception de missiles Barak 8 et des drones suicides à Israël », ajoute le journaliste palestinien dans son article paru sur le site du journal Rai al-Youm. Plus tôt, des sources d’information avaient annoncé que les Émirats arabes unis aussi s’apprêtaient à céder une flotte de 68 avions de combat Mirage 2000-9 au Maroc et à l’Égypte, après avoir passé une commande ferme de 80 avions de combat Rafale auprès de la France. Décidément il devrait y avoir quelque chose de parfaitement inouï dans l'armée de l'air algérienne…

Source : PressTV

- Maroc : qui ou quoi a fait annuler la visite de Lavrov? 

Très curieusement l'Algérie semble désormais ne plus être un grand pays que l'axe US-Israël-OTAN tente d'encercler mais une puissance qui pèse sur les équations de force au-delà même de ses frontières géographiques. Le ministre russe des Affaires étrangères qui aurait dû se rendre en Israël puis au Maroc et en Algérie a reporté sa visite sine die. Certaines sources affirment que ce report est en lien direct avec la toute récente frappe israélienne du 7 décembre contre le port stratégique syrien, Lattaquié qui se trouve à 20 km de la base aérienne russe Hmeimim. Au fait c'est la première fois que l'entité sioniste a frappé un port vital pour l'État et la population syrienne dans le strict objectif de diviser les rangs des alliés que sont la Syrie et la Russie car depuis le 7 décembre le Moyen-Orient entier s'interroge sur le pourquoi du silence des S 400 russes au moment de cette attaque alors même que ces batteries sont largement déployées à Hmeimim. La décision de Lavrov d'annuler sa visite en Israël renvoie en partie à ceci. Mais signe que le silence de Moscou face à l'entité l'a rendue à la fois trop audacieuse, certaines sources affirment que le Macron aurait refusé d'accorder son vert au déplacement de Lavrov à Rabat et ce, à l'instigation de l'axe US-Israël. Or voici une autre démonstration de ces interférences sionistes sur les relations de la Russie avec le reste du monde que le Kremlin devait réellement tenir compte. Tout le monde sait que les Russes aimeraient avoir des liens équilibrés avec les deux voisins et que la question du Sahara, Moscou ne compte pas en faire un obstacle à l'élargissement de ses liens avec le Maroc où juste avant la normalisation avec Israël il était même question de la création d'une base navale russe à Dakhla. Mais depuis qu'Israël s'est infiltré par la porte de Rabat au Maghreb et qu'il tente de se poser en acteur régional, les choses se sont mises à se complexifier. Selon les médias algériens, « les diplomates russes en poste à Rabat se plaignent de ce que les autorités marocaines subordonnent la discussion de tout dossier à la reconnaissance de la marocanité du Sahara. Une attitude qui a fini par agacer Moscou qui y voit un chantage permanent inacceptable. Le fossé ne cesse de se creuser entre le Maroc et la Russie qui suit avec une grande inquiétude les développements actuels dans la région, lesquels menacent directement la sécurité et l’intégrité territoriales de l’Algérie ». Or et très curieusement cette volonté de s'éloigner de Moscou que l'axe US-Israël cherche à imposer à Rabat pourrait lui coûter trop chère. Et comment ? 

Aussi bien au Mali qu’en Libye la présence russe incommode la France qui s'est entièrement unie à la campagne anti Algérie qu'alimente l'axe US-Israël. Si le Maroc rejoint cette campagne, c'est dans un sens opposé à ses intérêts qu'il agirait. Car en France plus personne ne veut de la France ni d'aucune autre puissance occidentale expansionniste. Y compris les ottoniens et les Américains. N'est-ce pas là un piège à double sens tendu à Rabat dont les liens intra africains sont vastes et profonds? Bref, la normalisation avec Israël a déjà fait perdre au Maroc la confiance de son voisin, celle de grandes puissance que sont la Russie et la Chine, soit des facteurs qui menacent désormais la paix au Maghreb. Quant à la Russie cette énième interférence de l'axe US-Israël dans ses relations avec le reste du monde, il convient qu'elle en fasse une leçon quitte à ne plus hésiter à soutenir pleinement l'Algérie dans la grande guerre que l'Occident lui a déclarée. Après tous, les tergiversations pro Israël de Moscou ont bien lésé ses alliés moyen-orientaux. Qu'il ne commette pas la même erreur au Maghreb.

Source : PressTV

- Tunisie : le président Kaïs Saïed continue à défier 

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a prolongé, lundi, le gel du Parlement jusqu'à l'organisation d'élections législatives anticipées le 17 décembre 2022.

C'est ce qui ressort de l'allocution prononcée par Saïed, quatre jours avant le onzième anniversaire du déclenchement de la révolution du 17 décembre 2010, qui avait renversé l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011.

Saïed a affirmé que "les travaux du Parlement demeureront suspendus jusqu'à l'organisation de nouvelles élections", le 17 décembre 2022. Les dernières législatives en Tunisie datent de 2019, alors que le prochain scrutin était prévu pour 2024. Et Saïed d'ajouter qu'« une consultation nationale sera lancée à partir du 1er janvier prochain, avec des questions précises, pour donner au peuple l'occasion de s'exprimer ».

« D’autres consultations directes auront lieu dans toutes les délégations de la Tunisie. Cette opération continuera jusqu’au 20 mars 2022 (Fête de l'indépendance) », a-t-il précisé.

Il a noté qu'« une commission, dont les membres et les prérogatives seront fixés ultérieurement, qui sera chargée de réunir les propositions et les idées avant juin 2022 », affirmant que « des projets de réformes constitutionnelles et autres réformes seront présentés le 25 juillet 2022 ».

Kaïs Saïed a déclaré que « tous ceux qui ont commis des crimes à l'encontre de l'État tunisien seront traduits devant la justice qui devra trancher en toute neutralité ».

Le président tunisien a, par la même occasion, annoncé une réconciliation pénale avec les personnes impliquées dans des délits économiques et financiers.

Source : Anadolu

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SOURCE: FRENCH PRESS TV