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Les délégations occidentales quittent Vienne, choquées!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les délégations occidentales quittent Vienne, choquées! (Photo d'illustration)

L’équipe de négociateurs iraniens a réagi avec colère au communiqué de l’équipe américaine.

« En lisant le communiqué du diplomate américain Robert Malley, le représentant d’un pays européen a mis en colère la délégation iranienne qui a durci le ton contre la lecture du communiqué d’un pays qui ne fait pas partie des négociations » ; « Ne nous menacez pas ! », a martelé la délégation iranienne », indique le Middle East Eye.

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Suite à cette réaction virulente, le représentant européen, qui lisait le communiqué, a assuré les Iraniens que le texte ne serait plus lu, selon la même source. Le Middle East Eye a également révélé que « lorsqu’un diplomate européen a accusé l’Iran d’"intransigeance", la délégation chinoise n’a pas tardé à dénoncer les politiques de deux poids deux mesures de l’Occident vis-à-vis des questions liées à l’énergie nucléaire, en faisant allusion aux accords AUKUS ».

La partie européenne a ensuite réclamé le report de la réunion à une date ultérieure; ce qui n’a pas été accepté par les Iraniens soulignant qu’ils doivent bientôt quitter Vienne à destination de Téhéran. Les négociations se sont donc poursuivies.

Il y a quelques heures, Ali Baqeri, vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département politique et négociateur en chef de la délégation iranienne pour les négociations de Vienne, a déclaré, lors d’une interview accordée au Middle East Eye, que la balle était actuellement dans le camp des Américains.

La levée de toutes les sanctions anti-iraniennes, de manière qu’elle soit vérifiable, est à l’ordre du jour de l’équipe iranienne. Le 28 novembre, le représentant chinois auprès des organisations internationales, Wang Qun, a rappelé  que la livraison de technologies de sous-marins nucléaires à l'Australie relevait d'une question à traiter en urgence par l'Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA).

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« Pourquoi les États-Unis et le Royaume-Uni prétendent-ils que l'Iran n'a pas le droit de produire de l'uranium enrichi à plus de 3,7 %, alors que d'un autre côté, ils transfèrent ouvertement et directement des tonnes de matières hautement enrichies à 90 %, et destinées à la fabrication d'armes nucléaires, vers l'Australie ? C'est un cas classique de double standard », a souligné le diplomate chinois dans une lettre qu’il a publiée afin de protester contre les politiques des deux poids deux mesures des États-Unis vis-à-vis du nucléaire iranien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV