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Zoom Afrique du 19 novembre 2021

Zoom Afrique du 19 novembre 2021

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Au Burkina Faso, la population a réussi à repousser un énorme convoi de l'armée française en provenance de la Côte d'Ivoire, en l'obligeant à rebrousser chemin !

Actualité en Afrique :

  • Le gouvernement kényan se prépare à émettre la première obligation verte du pays
  • Bénin : l’indien NKS injectera 13 milliards Fcfa dans la construction d’une usine de transformation d’anacarde
  • Le Ghana rejoint le Conseil des pays producteurs d’huile de palme
  • Burkina Faso: projets en partenariat public-privé du PNDES-II ; 19 projets présentés au secteur privé burkinabè

 

Analyses de la rédaction :

1. RCA: les avancées positive des FACA!

En Centrafrique, les FACA ont détruit les camps des rebelles avec la découverte d'une cachette d’armes à Moyenne Sido.

Le 19 novembre 2021, les Forces Armées Centrafricaines lors d’une patrouille de Moyenne Sido ont découvert un camp des rebelles, avec une cachette d’armes. Au cours cette opération militaire, les FACA ont repoussé l’attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) en détruisant leur camp.

Et dans la cachette d’armes, en plus d’autres armes et munitions, les soldats centrafricains ont découvert des systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS). Ce n’est pas la première fois que les rebelles de la CPC possèdent ce type d’armes.

Ce qui est préoccupant, c'est que ce type d’armes n’est pas fourni officiellement à la République Centrafricaine en raison de l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le fait que les rebelles de la CPC sont équipés de "MANPADS" prouve que des forces extérieures apportent leur soutien aux bandits par des voies de contrebande, y compris à travers le Tchad. C’est une situation que le gouvernement centrafricain doit prendre au sérieux afin de garantir la sécurité de la population et des frontières.

Encore une autre avancée des FACA. Quatre mineurs camerounais ont été libérés par les FACA et leurs alliés russes des mains des rebelles de 3R dans le village de Bagari, à la frontière Centrafrique-Cameroun.

L'opération de sécurisation de la population civile menée par FACA s'est terminée par un affrontement avec des criminels de groupe armé 3R. Selon des sources de sécurité, ces affrontements ont fait état de trois morts du côté des rebelles.

Selon la version des mineurs, les criminels de la 3R les ont enlevés le 30 octobre pour les travaux forcés dans les chantiers miniers.

Si les FACA effectuent le travail que la Minusca est censé faire, pourquoi un renouvellement d'un an de la Minusca a été imposé à la Centrafrique ?

Le résultat est bel et bien là, sans la présence des Occidentaux dans le pays, il est clair que l’armée nationale parvient à sécuriser son territoire, reste maintenant à retirer l’embargo sur les armes et chasser la Minusca et le pays retrouvera sans aucun doute la paix et la sérénité. Mais visiblement, c’est la volonté de la population centrafricaine et du gouvernement, mais ce n’est pas la volonté des occidentaux.

Malgré les armes sophistiquées, les rebelles n’ont pas réussi à faire face aux FACA et ses alliés et à marche sur Bangui comme ils le prétendaient.

Dans les pays d'Afrique, ce n'est plus un secret pour personne, au plus les occidentaux sont présents dans un pays d’Afrique et au plus l’insécurité est grandissante.

La Centrafrique a réussi à se détacher des occidentaux, en tout cas en grande partie. Ce qui fait qu'elle a réussi non seulement à remettre sur pied l'armée nationale, mais également à sécuriser la grande majorité du territoire.

Ces dernières années, le modèle centrafricain se propage partout sur le continent africain, et de plus en plus de pays africain veulent également se détacher de l’Occident et nouer des partenariats gagnant-gagnants avec les pays du bloc de l’Est comme la Russie, l’Iran ou la Chine afin de récupérer leur souveraineté et l’intégrité de leur pays et du continent. 

 

2. Éthiopie: l'étau se resserre sur les USA!

En Éthiopie, l’étau se resserre autour des États-Unis, la seule voie pour Washington c'est de battre en retraite.

Le gouvernement éthiopien a affirmé détenir des preuves crédibles que des « forces extérieures » soutiennent les rebelles au nord du pays. Le ministre éthiopien des Finances, le Dr Eyob Tekalign, a déclaré mercredi à un média indien que « des forces extérieures sont engagées dans une guerre par procuration contre l’Éthiopie en soutenant les rebelles du TPLF ».

Il a qualifié de « très douloureux » les dégâts causés par le conflit et prévient contre toute tentative de déstabilisation de l’Éthiopie. « Nous avons des preuves crédibles concernant le soutien par satellite, le soutien en armement, et ce qui est très malheureux, car la stabilité de l’Éthiopie est très importante pour toute la région », a-t-il déclaré. « L’Éthiopie est l’icône de la stabilité en Afrique de l’Est. Si l’Éthiopie est touchée, alors le reste de la région d’Afrique de l’Est le sera aussi », a-t-il averti.

Le responsable éthiopien a déclaré que les États-Unis n’avaient pas condamné l’apparente réquisition de 872 camions d’aide qui se sont rendus au Tigré depuis d’autres régions d’Éthiopie entre la mi-juillet et la mi-septembre et qui ne sont jamais revenus. Il a accusé les éléments terroristes du TPLF d’utiliser ces camions pour transporter leurs éléments dans les régions d’Amhara et d’Afar où ils ont pillé les ressources.

Le ministre s’est abstenu de mentionner les pays qui, selon son gouvernement, aident le TPLF à déstabilliser l'Éthiopie.

Le conflit au Tigré commence en novembre 2020 après que le TPLF a attaqué des bases militaires de l’armée fédérale éthiopienne. Le TPLF a, à de nombreuses reprises, effectué des exactions contre la population dans la région du Tigré, ils n’ont pas hésité à recruter de force des enfants pour attaquer l’armée éthiopienne. Leur seul but est de déstabiliser l’Éthiopie et toute la région de la Corne de l’Afrique. La Communauté internationale n’a à aucun moment condamné les exactions des rebelles du TPLF.

Cela dit, le Service de communication du gouvernement éthiopien a annoncé que le gouvernement s'efforçait de mettre fin à la guerre dans un court laps de temps.

Dans un communiqué, le ministre du Service de communication du gouvernement, a accusé les forces du TPLF de diffuser une fausse propagande pour saper la confiance entre les forces de sécurité et le peuple éthiopien.

Le peuple et les forces de sécurité travaillent mieux que jamais ensemble. Le ministre a cité la victoire en première ligne et l'arrestation de suspects liés au TPLF grâce à l'étroite collaboration entre les forces de sécurité et la population. Des devises étrangères utilisées pour mener des activités terroristes ainsi que des uniformes contrefaits des forces spéciales fédérales et étatiques ont également été saisis grâce à cette collaboration.

Le ministre a en outre déclaré que contrairement à ce que disent les médias mainstream, les tentatives répétées des rebelles tigréens pour capturer les villes de Mile et Wereilu ont échoué. Il a accusé le TPLF de « diffuser une fausse propagande » pour compenser ses pertes militaires et de pousser à « des pressions sur l'Éthiopie, accusant à plusieurs reprises l'Éthiopie d'avoir commis un génocide au Tigré ».

Le ministre a rejeté les informations selon lesquelles les Tigréens étaient sommairement rassemblés et détenus au secret comme des rumeurs infondées. Dans un communiqué publié le 17 novembre, la Commission éthiopienne des droits de l'homme (EHRC) a déclaré qu'« on estime que des milliers de personnes ont été arrêtées rien qu'à Addis-Abeba, car des arrestations similaires ont été effectuées dans d'autres sous-villes et les arrestations se sont poursuivies ».

De même, à Dire Dawa, jusqu'à 300 personnes ont été arrêtées. « Alors que certaines personnes ont été arrêtées sur la base d'informations fournies par les forces de sécurité, la plupart d'entre elles auraient été arrêtées sur la base d'informations communiquées par la communauté. Un grand nombre de détenus étaient d'origine ethnique tigréenne », a déclaré la commission.

Cependant, le Dr Legesse est cité par les médias d'État comme disant que plus d'un demi-million de Tigréens vivent dans la ville et que personne n'a été arrêté en raison de son appartenance ethnique.

Au contraire, a-t-il dit, plus de 7 millions de personnes se trouvent actuellement dans des zones encerclées par les forces tigréennes dans les États régionaux d'Amhara et d'Afar et a appelé la communauté internationale à « dénoncer impartialement les atrocités perpétrées contre ces communautés ».

Au niveau local, les États régionaux et les administrations municipales continuent de soutenir les forces armées nationales et les personnes déplacées, a-t-il déclaré, ajoutant que des efforts étaient également en cours pour mettre fin à la guerre dans un court laps de temps après l'inclusion récente dans l'armée nationale de milliers d'anciens les membres armés, les anciens combattants, les fonctionnaires et les jeunes, entre autres.

La machine à propagande de l’Occident n’arrive pas à provoquer les divisions tant attendues au sein de la population éthiopienne. L’Éthiopie est un pays uni et fait partie des rares pays d’Afrique qui n’a pas été colonisé et ce n’est pas si anodin que cela.

 

3. Burkina Faso: le peuple a repoussé Barkhane !

Au Burkina Faso les manifestations anti-France prennent de l’ampleur et changent de forme.

Depuis la visite du président burkinabè Roch Christian Kaboré à Paris, énormément de choses se passent dans les pays du Sahel et particulièrement au Burkina Faso.

Pour commencer, plusieurs manifestations ont eu lieu, ressemblant à une petite révolution de couleur de fabrication occidentale visant à renverser le président burkinabè. Les médias occidentaux n’ont pas arrêté de montrer ces manifestations, comme si elles avaient lieu sur l’ensemble du territoire. Mais parmi ces manifestations, il y avait beaucoup de Burkinabè qui demandaient également des armes afin de se défendre contre le terrorisme, ce que les médias omettaient de montrer. Mais il s’avère que c’était surtout des manifestations anti-France qui se mettaient en place.

Selon certaines sources, l’armée française serait en train de procéder à un redéploiement dans le Sahel. Un énorme convoi a été aperçu en Côte d’Ivoire, sur la route de Yamoussoukro en direction de la frontière malienne. Par ailleurs, même chose du côté du Burkina Faso. À la seule différence, c’est que les burkinabés ne sont pas prêts à les laisser passer.

Toujours dans la soirée de ce mercredi 17 novembre 2021, des manifestants ont érigé des barrières sur la nationale n°1, sortie Ouest de la ville de Ouagadougou, plus précisément à Boulmiougou.

Ils disent faire barrière à un convoi de l’armée française venant du port sec de Bobo-Dioulasso.

Car pour ces manifestants, malgré la présence de l’armée française au Burkina Faso, le terrorisme ne fait qu’empirer de jour en jour. C’est pourquoi, ils disent être sortis pour l’empêcher de rentrer dans la ville de Ouagadougou.

Aujourd’hui, à Kaya dans le Centre-nord du Burkina, le convoi militaire français en partance pour le Niger a dû rebrousser chemin vendredi en milieu de journée à cause d’un blocus imposé depuis hier par des jeunes opposés à la présence de l’armée française dans le Sahel.

Et c’est précisément pour cela que le Burkina Faso est un verrou et que les occidentaux veulent absolument le faire sauter.

Beaucoup de Burkinabè aussi bien des membres du gouvernement que les civils ont fait passer un message au peuple en disant que les burkinabés ne doivent pas se tromper d’ennemis. Les vrais ennemis du continent africain sont les occidentaux et leurs mercenaires terroristes, et qu’il faut faire attention à la sournoiserie qu’ils utilisent pour arriver à leur fin.

Le peuple uni est vainqueur, et il l’a encore prouvé aujourd’hui en repoussant le convoi militaire français de son pays.

Le redéploiement de l’armée française est principalement situé dans la fameuse zone des trois frontières, et qui a été entièrement financé par le ministère français des Affaires étrangères et l’aide de Washington. Cette zone abrite également les bases terroristes qui leur permet de mener des attaques dans les pays du Sahel.

Le peuple burkinabé montre encore une fois que le Burkina Faso n’est pas un pays colonisé mais un pays souverain.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV