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Zoom Afrique du 17 novembre 2021

Éthiopie: le nouveau bourbier des USA!

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En Éthiopie, Washington s’enlise dans un bourbier et semble reculer.

Actualité en Afrique :

  • Le Mali salue les services médicaux du Croissant-Rouge iranien
  • L’Iran a condamné l’attaque terroriste au nord du Burkina Faso
  • Transformer les cheveux en engrais, l’activité de deux étudiants tanzaniens
  • Foire interafricaine de Durban : le « Made in Togo » en attraction !
  • Le Cameroun veut signer la convention sur l’eau d’Helsinki pour sécuriser ses ouvrages et barrages transfrontières

Analyses de la rédaction :

1. Éthiopie : le nouveau bourbier des USA !

En Éthiopie, Washington s’enlise dans un bourbier et semble reculer.

Les anciens ambassadeurs des États-Unis en Éthiopie Tibor P. Nagy et Donald E. Booth ont déclaré que les tentatives en cours des puissances extérieures pour s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Éthiopie n'apporteraient pas de solution au problème.

« L'ingérence étrangère n'apportera rien d'autre qu'une aggravation de la situation », ont souligné les diplomates américains.

Ils ont souligné que les Éthiopiens doivent réduire leurs divergences avec le dialogue et d'autres mécanismes pacifiques pour régler le différend en cours.

« Les Éthiopiens ne subiront jamais de pressions extérieures, comme leur histoire l'indique clairement. Le seul mécanisme dont on a grand besoin pour faire face aux circonstances actuelles est une solution nationale qui doit être menée par les Éthiopiens eux-mêmes », ont déclaré les diplomates.

Ils ont en outre appelé la communauté internationale à créer un environnement propice pour les Éthiopiens afin de leur permettre de résoudre leurs problèmes par leurs propres moyens.

Est-ce que Washington se prépare petit à petit à s’avouer vaincu ?

Depuis la mise en place de l’état d’urgence, la donne a visiblement changé et contrairement à ce que prétendent les médias mainstream, les rebelles n’enregistrent pas d’avancer, mais ils s’étaient seulement infiltrés dans deux villes stratégiques et grâce à l’aide de certains de leurs alliés, notamment occidentaux, ils préparaient un coup contre la capitale. Mais voilà que les raids aériens lancés par le gouvernement éthiopien ont coupé le retrait des rebelles et la présence des militaires érythréens fait que les rebelles sont pratiquement pris sur les deux fronts. Du coup, l’Érythrée en paye le prix avec des sanctions américaines, mais Asmara continue de soutenir son voisin éthiopien.

La mise en place de l’état d’urgence a permis l’arrestation de nombreux alliés des rebelles. D’ailleurs, l’ONG Amnesty internationale a fait état de 1000 arrestations, les qualifiant d’arrestations arbitraires fondées uniquement sur les origines ethniques et que des enfants et des personnes âgées auraient également été arrêtés. Des propos démentis par le gouvernement éthiopien.

Addis Abeba ne prend aucun risque, lorsqu’un groupe de rebelles téléguidés par les États-Unis menace la nation tout entière, il est clair que les responsables du pays ne peuvent pas rester passif comme la Communauté internationale le demande implicitement. L’étau se resserre contre les rebelles, et c’est principalement ce qui dérange les États-Unis. Militairement, ils n’ont pas réussi à faire tomber l’Éthiopie et maintenant, ils menacent de sanction en tout genre et tentent de s’attaquer à l’économie. Washington veut absolument que le gouvernement éthiopien s’installe à la table de négociation avec les rebelles terroristes du TPLF, mais l’intention de l’Éthiopie c’est d’éradiquer les menaces envers la nation.

Washington n’arrive pas à coloniser l’Éthiopie, personne n’a réussi à coloniser ce pays dans le passé et ce n’est certainement pas maintenant qu’ils vont y arriver.

 

2. RCA : nouvelle attaque dans le nord ; la Minusca ne perd pas de temps !

En Centrafrique, tout de suite après le renouvellement du mandat de la Minusca, de nouvelles attaques. Selon certaines sources, les rebelles de 3 R ont attaqué la localité de Mann en tuant 12 civils.

Le 14 novembre 2021, les positions des Forces armées centrafricaines (FACA) ont été attaquées par les rebelles des 3 R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de Mann à 19 km au village Mbéré dans Lim-pendé. Le bilan provisoire de cette attaque fait état de 12 civils tués, 8 autres blessés, un mort de soldat des FACA et un autre serait pris en otage.

Des groupes armés, membres de la CPC, dont les rebelles de 3 R, violent constamment le cessez-le-feu unilatéral, déclaré par le Chef de l’État, Président de la République Faustin Archange TOUADERA. C’est le cas du 14 novembre 2021 quand plusieurs rebelles des 3 R du général Bobbo ont lancé une série d’attaques contre les positions des forces armées centrafricaines dans la localité de Mann pas loin du village Mbae-Mbéré. Et les organismes internationaux n’émettent aucune condamnation et n’établissent pas de « rapport » contre les exactions des groupes armés.

Selon des sources locales, cette attaque a fait fuir les civils qui se sont réfugiés dans la brousse. Les rebelles ont tué de sang-froid 12 civils et grièvement blessé 8 personnes. Les blessés sont maintenant à l’hôpital de Ngaoundaye pour des soins intensifs.

Il convient de rappeler que les rebelles de la CPC lancent plusieurs attaques contre les positions des FACA dans l’Ouham-pendé et Lim-pendé en violation du cessez-le-feu. La coalition de l’opposition démocratique (COD-2020) a dénoncé cet agissement de la CPC à l’approche du dialogue républicain.

Selon le Mouvement Talitha Koum Centrafrique, à s’en tenir au rapport provisoire de l’audition des éléments des groupes armés appréhendés sur le terrain des combats, les rebelles sont bel et bien impliqués dans les troubles et autres crises que le pays traverse depuis plusieurs années. Leur implication se situerait à plusieurs niveaux notamment comme commanditaires, mais aussi comme pourvoyeurs des fonds au profit des groupes armés.

Ils constitueraient aussi la branche politique et la parole diplomatique desdits groupes dont ils défendent les intérêts au niveau national, mais surtout dans les chancelleries.

Il y a donc lieu de tout mettre en œuvre pour qu’ils soient menottés et traduits devant les tribunaux pour que justice soit rendue aux nombreuses victimes des crises successives qui leur sont imputables. Toute démarche tendant à accorder une amnistie à ces prisonniers en sursis est donc nulle et non avenue.

Le dialogue républicain annoncé se déroulera avec ou sans leur participation. Il s’agit de bourreaux du peuple centrafricain et leur présence est d’ailleurs inopportune à ce dialogue.

Nous avons également noté s’agissant de la reconduction du mandat de la MINUSCA que le Conseil de Sécurité a adopté cette reconduction avec 13 voix pour et deux abstentions de la Russie et de la Chine.

C’est dire que le peuple centrafricain devra s’accoutumer à cette présence de la communauté internationale qui malheureusement ne joue pas le rôle qui est le sien à savoir la protection de la population civile avec le mandat robuste qu’elle détient. La MINUSCA est attendue au tournant et le peuple est prêt à en découdre avec ces troupes onusiennes si jamais elles n’arrivaient pas à assumer leur mandat tel que défini par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. La pression est forte contre la Minusca dans le pays, car ce n’est plus les FACA et les alliés qui tiennent l’organisation à l’œil, mais maintenant, la population attend de voir également ce que va faire la Minusca dans le processus de sécurité du pays, tout en sachant bien sûr que l’organisation ne fera rien, mis à part tenter de réarmer et réapprovisionner les rebelles pour qu’ils attaquent le pays. 

 

3. Burkina Faso : Paris prépare un coup d'État ?

Au Burkina Faso, visiblement un coup se prépare contre Ouagadougou.

Le torchon brûle de plus en plus entre Ouagadougou et Paris en ce moment, et on peut s'en rendre compte sur le terrain au Burkina Faso.
Vendredi dernier, le président français, Emmanuel Macron, a reçu ses homologues burkinabés Roch Marc Christian Kaboré, nigérien Mohamed Bazoum et le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, pour évoquer "la situation au Sahel".

Rien n’a filtré de cette rencontre, mis à part ce que l’Élysée a bien voulu faire part à savoir la réorganisation de Barkhane, etc., le train-train habituel. Mais visiblement, il y a eu de nouvelles tensions entre les présidents burkinabè et français.

Et pour cause, depuis cette petite réunion, de plus en plus de personnes se disant opposants descendent dans les rues et les attaques terroristes se multiplient également.

Selon les médias mainstream, des manifestations de type « spontanées » ont eu lieu à Ouagadougou et dans d'autres villes du Burkina Faso pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire et réclamer la démission du président Roch Marc Christian Kaboré. Mais ce que les médias mainstream omettent de dire, c’est que parmi ces manifestations, beaucoup de Burkinabè réclament des armes pour pouvoir se défendre en cas d’attaque terroriste.

Selon certains experts, au lieu de descendre dans les rues pour dénoncer la situation sécuritaire dégradante, ces mêmes personnes pourraient participer de près ou de loin à la résolution de la situation sécuritaire. C’est précisément ce que fait la grande majorité des Burkinabés dans le pays. Et c’est d’ailleurs comme cela que les VDP sont nés et que le Burkina Faso enregistre également des succès dans sa lutte contre le terrorisme. C’est grâce à la participation du peuple burkinabé dans la lutte contre le terrorisme, qui est pour rappel, un fléau mondial.

Pour rappel, l’attaque contre le détachement de la gendarmerie d’Inata, dans la province de Soum ce dimanche, a officiellement fait 32 morts selon un bilan provisoire. Nous n’avons pas encore vu de vraie condamnation de la part de la France, par contre, l’Iran a condamné l’attaque.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’attaque terroriste perturbée au nord du Burkina Faso.

Saeid Khatibzadeh a exprimé dans un message de condoléances, le profond regret et de profondes sympathies de la République islamique d'Iran pour la mort d'un certain nombre de citoyens du Burkina Faso à la suite de la récente attaque terroriste dans ce pays.

Ce haut diplomate iranien a exprimé ses condoléances au gouvernement, au peuple et aux survivants des victimes dans ce pays de l’Afrique de l’ouest.

Tout en condamnant tout acte terroriste, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a annoncé la disponibilité de notre pays à coopérer et à partager ses expériences avec le gouvernement du Burkina Faso et d'autres pays amis de la région ouest-africaine dans la lutte contre le terrorisme.

D’ailleurs, le Groupe d’Action rapide, de surveillance et d’Intervention du Sahel (GARSI) de la gendarmerie et le détachement de Toeni, dans la Boucle du Mouhoun ont mené une opération conjointe sur une base terroriste, ce mardi 16 novembre 2021. Selon une source sécuritaire, plus de 90 terroristes ont été neutralisés durant cette opération.

Selon un observateur des mouvements terroristes, les hanis ont amené plusieurs blessés dans les environs de Tombila, après la destruction de leur base. D’ailleurs le 15 novembre, le lanceur d’alerte avait demandé de la prudence à tous ceux qui sont dans la zone de Tombila.

En attendant d’avoir plus de détails sur le bilan de cette attaque qui viendra à coup sûr remonter le moral des troupes, rappelons que cette offensive intervient alors que le pays est en deuil de 72 h après l’attaque d’Inata.

Quelque chose se prépare contre le Burkina Faso, certains pensent que la France prépare un coup d’État dans le pays, et c’est pour ça que des opposants descendent dans les rues pour qu’une révolution de couleur se lance.

L’heure est à la lutte contre le terrorisme. Le Burkina Faso est actuellement un verrou qui ne doit pas sauter ou sinon, le pays deviendra une base terroriste à la solde de l’Occident et l’accès aux pays de la côte sera beaucoup plus facile pour eux et à ce moment-là, c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui sera entièrement à la merci des terroristes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV