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Opération commando à Eilat : un troisième militaire sioniste disparaît après la disparition de deux officiers hors d'Israël

Base navale à Eilat (Archives)

 A l'image de l'armée de l'air israélienne et son armée de terre, le renseignement sioniste est lui prend l'eau de partout : à peine quelques jours après la nouvelle diffusée sur la disparition de deux officiers du renseignement israélien hors d’Israël, disparition que l'entité a fortement démenti en dépit des documents e des preuves diffusées sur Al Jazeera, un troisième kidnapping de militaire israélien vient d'avoir lieu et pas n'importe où mais à Eilat où Israéliens et US Navy préparent des manœuvres navales conjointes à l'effet de faire face " aux menaces conjointes".

Et bien ces préparations ne semblent pa d'avoir été de grand recours face aux unités navales palestiniennes qui ont brillé de tout leurs éclats au moins de mai, lors des opérations  Epée de Qods à la fois via les missiles anti navire qu'elles ont tirés contre les navires et les sites offshore israéliens mais encore par ces drones sous marins qu ont  provoqué avec leur 50 kg de matière éxplosive la panique des Sionistes. Toujours est-il que dans le contexte actuel dominé par le sort des prisonniers de la Résistance que l'entité continue à malmener, après le scandale de Gilboa, ces "disparitions de militaires israéliens prennent tout leur sens. Il semblerait même que ces "barrières" sécuritaires que la Résistance fait sauter les uns après les autres, tantôt par des cyberattaque visant le cœur de l'armée de l'industrie militaire et le renseignement sioniste tantôt par des captures directes de soldats visent à enterrer définitivement le mythe d'Israël. Un soldat israélien est porté disparu après être sorti d’une base militaire.

Mercredi 10 novembre, les médias israéliens ont fait part de la disparition d’un militaire de l’armée à Arabah, en Palestine occupée. Selon Al-Mayadeen, Maor Yerushalmi est porté disparu après avoir quitté la base militaire où il passait son service. Il a été vu la dernière fois près d’Eilat. Les médias israéliens rapportent qu’un grand nombre de forces de l’armée et d’effectifs de la police se sont mobilisés pour retrouver le soldat disparu. « Non armé, le soldat a quitté la base militaire à Arabah, mardi soir », à en croire Yedioth Ahronoth. Arabah ou Wadi Al-Arabah est une partie de la vallée du Grand Rift située entre la mer Morte au nord et le golfe d'Aqaba au sud. Elle forme une partie de la frontière terrestre entre les territoires occupés par Israël à l'ouest et la Jordanie à l'est.

La chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a récemment révélé, dans un reportage, l’enlèvement de deux officiers sionistes par des membres du mouvement al-Harriya lors d’une mission secrète effectuée en dehors de la Palestine occupée. Le reportage expose les pièces d’identité de l’un des officiers enlevés. Par ailleurs le visage des deux hommes est mis à découvert sans pourtant mentionner le lieu où ils sont actuellement détenus. Enlevés lors d’opérations distinctes, les deux officiers sont présentés comme étant David Barry et David Ben-Rozi. Selon le rapport, David Barry est un agent infiltré tandis que Ben-Rozi est un expert en pétrochimie. Les deux hommes demandent dans un message vidéo au régime israélien de les sauver, Ben-Rozi soulignant que leur situation est affreuse. Appelant à la libération des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, le mouvement Hurriyet, méconnu du grand public, n’a pour l’instant pas réagi à la nouvelle. Après la diffusion de ce reportage, Tel-Aviv a démenti l’enlèvement de ses officiers mais tout de suite après, le 9 novembre, Hurriyet a rendu public une vidéo dans laquelle un officier dit : « Je ne me rappelle plus de rien. »

Le reportage a également diffusé des scènes de graves tortures exercées sur les détenus palestiniens à l’intérieur des prisons du régime sioniste, en particulier après l’évasion de six prisonniers de la prison hautement sécurisée de Gilbao en septembre dernier. Torturant les six évadés palestiniens après leur capture, les gardiens de la prison israélienne criaient : « Brisez-leur les os... il n’y a pas de loi », a témoigné un détenu. Les déclarations audio d’un prisonnier qui a participé à l’excavation du tunnel dans la prison de Gilbao en 2014, ainsi que celles d’un ancien prisonnier, sur la torture des prisonniers ont en outre été diffusées dans ce reportage qui divulgue par ailleurs que le recours aux chiens pour torturer les détenus palestiniens est chose courante ; d’où la sévérité des blessures. D’après les statistiques, 4 500 prisonniers palestiniens sont détenus dans 19 prisons israéliennes, dont 544 ont été condamnés à la réclusion à perpétuité.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV