Les dirigeants du G7 veulent s’affirmer face aux défis posés par la Chine par le lancement d’un vaste plan mondial d’infrastructures pour les pays en développement. Pendant ce temps, le ministère chinois des Affaires étrangères a critiqué les informations sur un futur plan américain d’infrastructures pour contrer l’initiative chinoise d’« Une ceinture, une route ».
En identifiant 10 projets économiques dans le monde, les États-Unis, avec l’aide du G7, ont l’intention de contrer d’une manière ou d’une autre l’initiative chinoise d’« Une ceinture, une route », lancée en 2013 - le grand projet chinois du XXIe siècle pour revitaliser « l’ancienne route de la soie pour relier l’Extrême-Orient à l’Europe.
Dans ce cadre, une délégation dirigée par Daleep Singh, conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, s’est rendue en Afrique et a identifié la semaine dernière au moins 10 projets prometteurs au Sénégal et au Ghana.
Les membres de cette délégation rencontrent des chefs d’État et les dirigeants du secteur privé d’autres pays afin d’examiner le financement du partenariat “Build Back Better World” (B3W) lancé en juin par le président américain Joe Biden et les dirigeants du G7.
On dit que les plans proposés seront probablement finalisés lors du sommet du G7 en décembre.
Une délégation américaine s’est également rendue en Équateur, au Panama et en Colombie lors d’un voyage similaire début octobre et devrait se rendre en Asie avant la fin de cette année.
Par le biais de l’initiative B3W, le G7 propose d’investir 40 000 milliards de dollars dans les infrastructures des pays en développement d’ici 2035 pour empêcher une nouvelle influence chinoise sur la scène mondiale.
En réaction à de telles mesures, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré lors d’une conférence de presse, mardi 9 novembre, qu’il y avait suffisamment de potentielles pour une coopération mondiale sur la question et que fondamentalement “il n’y avait rien de tel que de rivaliser ou de remplacer une initiative par une autre.
Il a déclaré que l’initiative chinoise d’“Une ceinture, une route” s’était considérablement développée au cours des huit dernières années et était devenue l’un des plus grands cadres de coopération internationale.
Bien que la portée exacte du CGI ne soit pas encore connue, il est susceptible de cibler le développement de l’infrastructure indopacifique avec le soutien des États-Unis, de l’Australie et du Japon, qui privilégie la transparence financière et la durabilité environnementale de chaque projet ainsi que son impact sur l’économie.