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Pékin érige une base au Tadjikistan limitrophe à Xinjiang

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manœuvre militaire sur les frontières tadjiko-afghanes. (Archives)

C’est de loin la première base extraterritoriale de la Chine que celle ci érige en Asie centrale et qui vu les liens privilégiés Russie-Tadjikistan ne pourrait avoir été formé sans le feu vert russe. La base se trouve en outre sur les frontières de Xinjiang, province Ouïghour sur qui comptent les USA pour provoquer un démembrement de la Chine... ; que se passe t il au juste? Si on ajoute à ce tableau le rapprochement accéléré Iran-Tadjikistan, peuples historiquement liés le boucle est bouclé... L'axe sino-russe barricade l’Asie centrale avec la bénédiction iranienne.

La Chine construira à ses dépens un avant-poste pour l’unité des forces spéciales de la police du Tadjikistan près de la frontière tadjiko-afghane, a annoncé jeudi 28 octobre, le Parlement de la nation d’Asie centrale.

Reuters précise que le poste sera situé dans la province autonome du Gorno-Badakhshan, dans l’est du Tadjikistan, dans les montagnes du Pamir, abordant la province chinoise du Xinjiang ainsi que la province afghane du Badakhshan, au nord-est.

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Aucune troupe chinoise ne sera stationnée dans l’installation, a déclaré le porte-parole du Parlement tadjik.

Selon certains rapports, le Tadjikistan envisage également de céder à Pékin le contrôle total d’une base militaire chinoise située au Tadjikistan, proposant de ne pas être remboursé pour la remise de la base en échange de recevoir une assistance militaire de la part de la Chine.

La Chine possède depuis cinq ans une base militaire abritant ses troupes dans la région du Murghab au Tadjikistan, près de la frontière afghane.

La nouvelle intervient alors que le 19 octobre, la Russie et le Tadjikistan ont mené pendant six jours leur plus grande manœuvre militaire depuis des années près de la frontière tadjiko-afghane. De plus, le septième cycle de la Conférence interparlementaire russo-tadjike sur la capacité de coopération interrégionale se tiendra à Douchanbé les 11 et 12 novembre, selon le service de presse de la Chambre haute de l’Assemblée suprême du Tadjikistan.

D’autre part, à l’issue d’une réunion tenue 23 août, entre le Premier ministre tadjik, Kahir Rasulzoda, et le président iranien, Ebrahim Raïssi, ce dernier a déclaré avoir trouvé un accord avec le Tadjikistan pour la finalisation immédiate de la feuille de route de développement des relations bilatérales et la mise en œuvre de ses objectifs d’ici 2030.

Jeudi 28 octobre, le président iranien s’est entretenu avec le ministre tadjik des Affaires étrangères, Sirojiddin Muhriddin, affirmant que sa récente visite au Tadjikistan a marqué le début d’un nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations bilatérales et qu’il faut le saisir pour faire avancer les intérêts des deux nations.

Évoquant que les deux nations partagent de profonds points communs historiques, religieux et culturels, le président iranien a déclaré : « Nous devons utiliser ces capacités pour renforcer les relations et les coopérations plus étroites et plus larges. »

M. Raïssi a en outre souligné l’importance de la coopération entre les pays voisins, en particulier l’Iran et le Tadjikistan, pour établir la paix et la stabilité en Afghanistan, en indiquant : « Nous souhaitons la formation d’un gouvernement inclusif, composé de tous les groupes ethniques et groupes politiques en Afghanistan. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV