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Le camp US désarmé; une politique étrangère qui piège

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile iranien Qiam.

Bien que les principes de la politique étrangère de la République islamique d’Iran soient immuables, les récents développements font part de certains changements chez les politiques de Téhéran envers la région. 

À ce propos, al-Mayadeen écrit : « La réaction d’Ebrahim Raïssi à l’attentat de la mosquée de Kunduz, en Afghanistan, le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères selon lequel Téhéran ne tolère pas la présence d’Israël près de ses frontières et les propos du président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique montrant que l’Iran est en possession de 120 kilogrammes d’uranium enrichi à 20 % ; tout cela met en évidence de nouveaux agissements dans lesquels l’Iran s’est lancé sur les différents plans. »

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Le site d’information libanais continue : « La position de l’Iran vis-à-vis du terrorisme n’a jamais changé. Soit en Syrie, soit en Irak et soit en Afghanistan, l’Iran cherche à assurer la sécurité à toutes les ethnies, communautés et minorités, notamment les chiites et il suit la lutte antiterroriste par tous ses moyens afin de barrer la route au déclenchement de toute guerre civile. »

« En ce qui concerne les relations qu’entretient l’Iran avec les pays arabes de la région, ce n’est pas une nouveauté même si cela paraît comme ça. En effet, l’Iran tient à l’essor de ses relations avec les pays arabes de la région depuis la victoire de la Révolution islamique. »

L’auteur de l’article écrit : « L’Iran dispose d’une remarquable puissance politique et militaire ainsi que de nombreux atouts qu’il pourrait exploiter à tout moment. »

L’article d’al-Mayadeen se réfère ensuite aux récentes négociations irano-saoudiennes en Irak, ajoutant que l’Iran avait avancé pas mal d’initiatives censées mettre fin aux différends entre Téhéran et Riyad. 

Bref, si l’Iran et l’Arabie saoudite arrivent à résoudre leurs problèmes, bien que cela ne semble pas très facile, la donne, dans toute la région, en sera touchée.   

Quant à Israël, ses échecs face aux stratégies politiques et militaires de l’Iran le préoccupent vivement ; une préoccupation qui traduit le succès de la dissuasion iranienne. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV