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Toutes les cibles US-Israël que le QG des "forces alliées" de l'armée syrienne s'apprête à frapper

Le F-16 israélien abattu en 2018 par la DCA syrienne/Archives

Depuis 72 heures déjà, soit, depuis que le « commandement conjoint des forces alliées » de l’armée syrienne, a promis, au terme d’un communiqué sans précédent de venger de « la manière la plus inattendue et la plus radicale qui soit », le sang de ses martyrs tués lors de la frappe du 13 octobre contre Palmyre où l’entité et son parrain US, très clairement secoués par l’échec de leur méga offensive du 10 octobre contre les bases de T4, de Masyaf et de Shaayrat, s’en sont pris, non pas à des sites militaires, mais de façon assez inhabituelle à un tour de télécommunication, aux dortoirs de soldats et aux mines de phosphates de cette province, faisant retrancher leurs F-16 derrière deux avions de ligne, reliant Dubaï à Beyrouth et Bagdad à Damas, le QG US-Israël est sens dessus dessous : Jeudi à peine quelques minutes après la publication du communiqué, l’entité s’est précipitée à fermer le ciel du Golan occupé.

Un ciel qui, pour être franc, échappe de facto au moins depuis un an à l’armée de l’air israélienne qui n’ose plus s’y aventurer, par crainte d’avoir à subir les tirs des batteries de DCA de Khordad-3, voire de Khordad-15 dont une toute nouvelle version, « Joshin (Bouclier) vient d’être testé avec succès par le CGRI, avec un radar passive d’une portée de 150 km capable de détecter des avions de combat, des missiles de croisière et des drones de combat, et doté de missiles intercepteurs à propergol solide, Sayyad-3 d’une portée de 200 km, et partant parfaitement à même de faire descendre des chasseurs israéliens.

Vidéo: la DCA iranienne Joshin, octobre 2021/IranPress

Un peu plus au sud, soit à al-Tanf, ce triangle frontalier syro-irako-jordanien que continue à occuper bon an mal an les Yankee, avec son foutu périmètre aérien de 85 km, qui est l’ultime carré d’où les chasseurs israéliens pourront encore lancer leurs frappes, il régnait le même état de panique généralisé : les sources locales parlent des unités de forces spéciales US en état d’alerte maximal, des batteries de DCA Patriot et Avengers, elles aussi, activées puis des mercenaires FDS, partout aux aguets et à l’affût du moindre fait « inhabituel ».

Mais pourquoi cette panique soudaine ? En effet, la toute dernière fois où un raid aérien israélien a dérapé en Syrie, à savoir au mois de juillet, pour être soldé par la mort de deux commandants de la Résistance, la riposte a pris littéralement de court le camp US-Israël, aussi bien par sa nature que par ses modalités et son ampleur: le raid de représailles s’est déroulé en pleine mer d’Oman, élargissant soudain le champ de la bataille du ciel du Levant au golfe Persique  et a visé un navire israélo-otanien, Mercer Street, en deux étapes serrées et pendant plusieurs heures de façon à ce que des drones, que les Britanniques ont prétendus par la suite appartenir à Ansarallah et être de type Shahed-136, se sont comportés exactement comme des bombes anti bunker, quitte à perforer le quai du navire et aller chercher dans leur dortoir deux des agents à bord, du même rang que les commandants tués à Qusseir. Partant de là, la « riposte dure » qu’ont promise les forces alliées et Damas devrait faire bien saigner, ou ce qui revient au même, ce ne serait plus à l’effet d’effleurer les bases US en Syrie ou les territoires occupés de la Palestine que les « roquettes intelligentes », type Arash-4 ou des drones à sens unique tonneront mais bien pour liquider.

Quelles seront les cibles potentielles ? Al-Tanf très probablement que les Américains et les Israéliens ont trop tort de croire à l’abri avec ce foutu périmètre de 54 km, oublieux qu’ils sont d’une démonstration de force inouïe présidée par le président Assad lui-même et qui a consisté en l’abattage d’un MQ-9 US en août au-dessus justement d’al-Tanf alors que l’appareil avait décollé de l’aéroport jordanien d’Azraq au nord de la Jordanie. Aussi à une flopée de roquettes « intelligentes » visant les positions des GI’s au cœur d’al-Tanf où ces derniers continuent à former et entraîner les terroristes daechistes, le périmètre sécuritaire de 54 km aura très peu de chance de survivre si on se rappelle que la DCA syrienne, largement amélioré depuis le pacte militaire syro-iranien signé en juin, comporte des radars qui voient et des missiles intercepteur qui frappent.

Vidéo: la DCA Khordad-3, octobre 2021/Fars

D’ailleurs ces vastes exercices de défense aérienne qui ont eu lieu cette semaine en Iran avaient un volet « trop syrien » quand ses commandants évoquaient le principe de non statisme d’une bonne DCA. Ce principe qui vise à dévoyer les chasseurs ennemis tout en faisant en sorte qu’à chaque déplacement les capacités ne s’en amoindrissent pas, a été testé avec succès en Iran, il n’y a donc aucune raison qu’il n’en soit pas ainsi en Syrie.

Mais al-Tanf n’est qu’une cible intra-syrienne, la riposte promise devrait aussi toucher droit Israël. Surtout que la bataille de mai de Gaza contre Israël à laquelle participait activement ce même QG des forces alliées de la Syrie a largement porté au grand jour où se situent les failles systémiques de dôme de fer israéliens et ses « couches de pacotilles annexes ».

Vidéo: la DCA iranienne Joshin lors d'un vaste exercice militaire de la DCA mi octobre en Iran/MashreghNews

Ce serait bien par exemple que les missiles M-600 syriens qui en avril et en août ont été jusqu’à pulvériser le bouclier antimissile US-Israël au Néguev et en mer Morte, se rappellent à l’occasion de cette « riposte assassine » des bases aériennes d’Israël : une liste exhaustive est là avec les détails particulièrement intéressants qui donnent jusqu’aux coordonnées mêmes des sites de DCA à l’intérieur des bases aériennes israéliennes. On pense évidemment à Tel Nof, Sdot Micha, Ramon, Palmachim, Remat David, Oufda, Load, Hatzor, Hetzarim, avec leurs escadrons de F-16, F-15, F-35… qui n’attendent que l’expérience réussie de la Résistance irakienne, laquelle Résistance a réussi à coup de drones et de missiles, à chasser les cowboys de la quasi-totalité des bases aériennes en Irak et même du ciel irakien. Le 19 mai, Gaza a fait voir au monde entier à quoi pourrait ressembler un festival balistique visant uniquement les aéroports sionistes quand en l’espace de quelques heures à peine il en a frappé six. C’est donc une perspective qui a de l’antécédent.

Reste que cette fois les missiles devront partir de la Syrie. Un détail encore largement censé : Au cours de cette frappe aérienne contre Palmyre qui pour avoir visé les mines de potassium sous contrôle russe a provoqué le courroux de Moscou, le S-200 syrien n’a pas si chômé qu’on veuille le laisser croire… Avia.pro, site proche de la Défense russe publie ce vendredi 15 octobre des photos mettant en scène les restes d’un F-16 israélien à Palmyre…Il dit que c’est le réservoir de l’appareil qu’un pilote sioniste aurait lâché juste à la dernière minute de peur de ces radars qui s’étaient verrouillé sur lui et qui couvraient non seulement Palmyre mais aussi le ciel de la Jordanie et une bonne partie de son trajet de retour vers sa base décollage…  

Photos: les restes d'un F-16 israélien à Palmyre, après la frappe du 13 octobre/Avia.pro

«Après la dernière attaque contre Homs, des fragments des avions de guerre F-16 israéliens ont été retrouvés. Les journalistes d'Avia-pro ont réussi à identifier sur les photos diffusées des réservoirs de carburant de F-16. L’armée israélienne aurait ordonné le déchargement des réservoirs de carburant en cas de contre-attaque des S-300 de la DCA syrienne. La présence de réservoirs de carburant, même vides, augmente considérablement la signature radar de tout avion. Apparemment, le pilote de l'avion israélien aurait pu recevoir un avertissement concernant une possible contre-attaque visant son avion. Il s'est empressé donc de vider les réservoirs de carburant hors-bord, sachant très bien qu'avec eux l'avion ne serait pas aussi maniable, sans parler du fait que cela révélerait l'emplacement du chasseur et celui-ci pourrait être abattu même dans l'espace aérien de la Jordanie et de la Palestine occupée », a déclaré un expert des questions militaires à l’agence de presse russe Avia-Pro. On prend Avia.pro à la lettre... en attendant les heures fatidiques à venir... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV