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E-Press du 9 octobre 2021

De gauche à droite : Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires européennes et étrangères, Olivier Dussopt, ministre délégué à l'Action et aux Comptes publics, et Olivier Veran, ministre français Paris, le 7 octobre 2021. ©AFP

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Au sommaire :

1- PGAC : Israël n'a pas de plan B contre l’Iran

Un responsable informé des consultations conjointes américano-israéliennes a déclaré que Washington et Tel-Aviv n'avaient pas de plans alternatifs pour le prétendu échec des pourparlers sur la relance du Plan global d'action conjoint ou accord de 2015 sur le nucléaire iranien.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a rencontré son homologue israélien le 5 octobre. Les consultations entre les deux responsables ont eu lieu dans le cadre des réunions de l’US-Israel Strategic Advisory Group.

Un haut responsable américain qui est entré en communication avec des journalistes sous couvert d'anonymat a déclaré que l'administration du président américain Joe Biden a débuté des pourparlers avec l'Iran. Il a affirmé que si la voie diplomatique n'aboutissait pas à un quelconque résultat avec l’Iran, Washington serait prêt à recourir à d'autres mesures alternatives.

Dans le même temps, les médias sionistes ont rapporté qu'Israël avait demandé aux États-Unis d'imposer des sanctions à l'Iran si les pourparlers échouaient.

Cependant, Al-Monitor, citant des sources diplomatiques, a rapporté que loin de la sphère publique, l'atmosphère des réunions américano-israéliennes n'était pas au mieux.

Selon le rapport, le régime sioniste pense que pour Tel-Aviv la perception de la menace du programme nucléaire iranien n'est plus la même que celle du côté américain.

Un haut responsable du ministère israélien des Affaires militaires, proche de Benny Gantz, a déclaré à Al-Monitor : “Oui, les conversations étaient bonnes, l'atmosphère était très amicale et ouverte, les messages ont été échangés, mais en termes de problèmes de base, la situation est mauvaise et peut-être même très mauvaise.”

“À l'heure actuelle, il n'y a pas de plan d'urgence contre l'Iran en cas d'échec des négociations. Ils n'ont pas de plan B, il n'y a pas de substitut, et ce qui est très inquiétant, c'est qu'ils ne s'en inquiètent pas du tout, ils voient les choses complètement différemment de nous, bien sûr, c'est leur droit, mais c'est une grave préoccupation pour nous”, a-t-il poursuivi.

 

2- La France atlantiste se fait gifler

Pour « Les Hurons » de Politique magazine, les élites françaises se sont fourvoyées en imaginant que Paris décuplerait son influence dans la région pacifique par une relation privilégiée avec Washington. En témoigne la récente affaire des sous-marins.

Jean-Yves Le Drian, d’habitude si discret et si calme, est sorti de ses gonds. On avait presque oublié qu’il était ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron depuis près de cinq ans. Quand il apprend que Canberra s’est joué de lui, en compagnie de Londres et Washington, et que le contrat des 12 sous-marins à propulsion diesel-électrique, qu’il avait lui-même négocié quand il était ministre de la Défense de François Hollande, tombe à l’eau, il n’hésite pas à parler de « coup dans le dos », de « crise de confiance ».

Il termine, dépité : « Cela ne se fait pas entre alliés. » La presse parle de « Trafalgar », de « fiasco du siècle ». C’est toute la politique étrangère française depuis 2007 qui est remise en cause. Nos alliés ? « Alliés » : tout le problème vient de ce malentendu. Depuis la guerre d’indépendance, la France n’a jamais été un allié des Etats-Unis, tout au plus un vassal, plus ou moins docile. Jean-Yves Le Drian n’avait-il pas demandé l’autorisation de Washington pour signer ce contrat en 2016 ? N’avait-il pas obtenu pour Lockheed-Martin, la plus grosse part du gâteau, se contentant de la coque et de la propulsion et laissant les systèmes d’armes à « nos alliés » ?

L’ancien député de la base navale de Lorient a obtenu d’Emmanuel Macron le rappel de son ambassadeur à Washington et à Canberra. Geste inédit ! Il snobe le gouvernement de Boris Johnson, croyant à un opportunisme de la perfide Albion. Il ne sait pas encore que Britanniques et Australiens complotent depuis 18 mois. En arrivant au Quai d’Orsay, on l’a privé de son tout-puissant directeur de cabinet, Cédric Lewandowski. En échange, on a livré à Balard un membre éminent de la coterie « ultra atlantiste », Martin Briens. Un des chefs de file des néoconservateurs à la française. Un obligé de Washington.

Florence Parly, d’ailleurs, se tait. Celle qui a pris la tête de l’hôtel de Brienne annonce en pleine crise des sous-marins la mort d’un chef djihadiste dans le Sahel. Elle s’envole pour Niamey comme si de rien était. Ou plutôt pour montrer aux Américains que la France continue de « faire le job ». Elle reporte simplement une réunion avec son homologue britannique. Son chef d’état-major de la marine, qui justement était en tournée aux États-Unis auprès de « nos alliés », interrompt sa visite. Mais pas question de quitter le comité militaire intégré de l’OTAN. Elle ose même se féliciter de la reprise très rapide du dialogue franco-américain dans un entretien au Monde, dès le 24 septembre : « Nous n’avons évidemment pas l’intention de quitter l’OTAN, nous sommes des partenaires fiables au sein de l’OTAN. »

Quitter l’OTAN, la grande crainte des états-majors et des think-tanks français. Après les Mistral à la Russie Le tout-Paris de la recherche stratégique s’était engouffré dans la brèche australienne ouverte par Le Drian en 2016. La Fondation pour la recherche stratégique, avec François Heisbourg et Bruno Tertrais, avait mis en musique doctrinale le concept anglo-saxon d’Indo-pacifique. Concept typique du Quad, l’alliance fondée par les faucons de l’administration Bush junior, entre le Japon, l’Inde, l’Australie et les Etats-Unis pour contrer la Chine.

La France, qui a toujours peiné à valoriser stratégiquement ses positions Outre-mer, pense alors tenir la pierre philosophale. Grâce à l’alliance indo-pacifique américaine, la France va pouvoir exporter son modèle et déployer son influence dans le monde. L’élection de Joseph Biden conforte les espérances. Avec le parti démocrate et Antony Blinken, la France est main dans la main avec Washington. Le temps où François Hollande était obligé par Barack Obama à renoncer à la vente des Mistral à la Russie est oublié. Londres a repris le grand large et remplace la France dans la stratégie indo-pacifique des Etats-Unis La diplomatie gaullienne est oubliée aussi, quand la France reconnaissait la Chine de Mao, s’opposait à la guerre du Vietnam, quittait le comité militaire intégré de l’OTAN.

Quand le général de Gaulle voyageait triomphalement à Moscou, en pleine guerre froide, défiant Lyndon Johnson, la France était écoutée en Afrique, en Asie, en Amérique. Elle était crainte en Europe et Londres suppliait Paris de pouvoir être des Six. Aujourd’hui, c’est Londres qui quitte « les vingt-sept » et forme AUKUS. Londres a repris le grand large et remplace la France dans la stratégie indopacifique des Etats-Unis. Rule Britannia ! Paris implore et supplie ses partenaires européens, mais l’Union européenne est devenue une grosse technocrate bouffie par ses circulaires allemandes. Hors de l’OTAN, point de salut ! Boris Johnson est parti goguenard et triomphe. Londres est à nouveau le premier vassal des Etats-Unis. 

Source : Les Hurons via RT France

 

2- Une torpille chinoise contre un sous-marin nucléaire US?

Alors que l'US Navy Command et les médias dominants affirment que l'USS Connecticut (SSN-22) a été gravement endommagé suite à une collision avec un "objet submergé non identifié" lors d'une patrouille en mer de Chine méridionale, d'autres sources alternatives ont proposé une autre voie encore plus intéressante :"Et si cet objet submergé non identifié 'USO' était un drone sous-marin chinois émergeant directement des fortifications sous-marines chinoises, une extension sous-marine de la Grande Muraille de Chine" ?

Un sous-marin américain a heurté un objet non identifié en mer de Chine. L'incident s'est produit le samedi 2 octobre dans une zone revendiquée par la Chine. Le « Connecticut » à propulsion nucléaire participait à un exercice naval international.

Un sous-marin nucléaire américain a heurté un objet non identifié alors qu'il patrouillait du 2 au 3 octobre dans la mer de Chine méridionale, ont révélé la marine américaine et des informations indépendantes, jeudi 7 octobre. La région est largement revendiquée par la Chine.

"Le Connecticut a heurté un objet dans l'après-midi du 2 octobre alors qu'il naviguait dans une position immergée dans les eaux internationales de la région indo-pacifique", a déclaré la marine américaine dans un communiqué. "Il n'y a pas eu de victime", indique le communiqué, suggérant que certains marins pourraient avoir été légèrement blessés.

Le Connecticut, qui est un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, a été endommagé, mais reste en état de marche, a ajouté la marine américaine. Le Connecticut participait à un exercice naval international en mer de Chine méridionale lors de l'incident, selon le Naval Institute, un groupe de réflexion proche de l'US Navy.

Dans le contexte de la déclaration du commandement de la marine américaine selon laquelle le sous-marin nucléaire américain « USS Connecticut » a été endommagé lors d'une mission dans les eaux de la mer de Chine méridionale, il a été suggéré que le sous-marin pourrait être attaqué par un sous-marin chinois guidé à distance - ceux-ci sont activement utilisés par l'armée chinoise pour contrôler la situation près de leurs frontières, souligne Avia.pro.

La partie américaine réfute catégoriquement cette version, celle d'une collision avec un autre sous-marin note le média russe qui explique qu'au moment de la collision, les hélices du sous-marin américain se sont arrêtées presque soudainement. Cette piste très plausible soutient que l'armée chinoise pourrait bien avoir dirigé le véhicule sous-marin sans pilote dans les hélices du sous-marin.

On sait qu'à la suite de l'impact violent du choc de la collision du sous-marin nucléaire américain avec l'objet inconnu, au moins 11 marins américains ont été blessés. Dans le même temps, le commandement de l'US Navy refuse de donner des précisions à ce sujet et sur la gravité des dommages causés au sous-marin.

Endommagé en mer de Chine méridionale, le sous-marin américain pourrait avoir été la cible d'une attaque d'un drone sous-marin chinois. La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et a construit des avant-postes militaires sur de petites îles aux alentours de la région.

Les États-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leurs droits à la libre navigation, au grand désarroi de la Chine. Mi-septembre, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie ont conclu une nouvelle alliance stratégique dans l'Indo-Pacifique : l’AUKUS.

Ce pacte prévoit notamment la livraison à Canberra d'une flotte de sous-marins nucléaires en provenance de Washington. Cet accord, qui a abouti à la rupture d'un contrat majeur entre la France et l'Australie, a créé d'importantes tensions diplomatiques.

En attendant que cette information se vérifie et termine en beauté, prenons ceci : « La Chine veut construire une grande muraille sous l'eau » ; titrait jeudi 23 juin 2016, l'édition du soir du site Ouest-France avant d'avouer en tête : « La mer de Chine méridionale est plus que jamais un enjeu économique et militaire pour le gouvernement chinois. Pour ne pas laisser ses voisins de côté. Les Asiatiques et ses ennemis - les Américains en particulier - naviguent en toute impunité sur ses plates-bandes [parterres de fleurs], la Chine entend déployer une grande muraille sous-marine de capteurs et de robots."

Avec Le Monde, AFP et Avia.pro

 

4- Pétrole : Europe, le Kamikaze?

Il semble que certaines forces au sein de l'UE tentent d'infliger un maximum de dommages à l'économie européenne et à la population des États membres de l'UE afin d'utiliser la situation actuelle comme excuse pour des actions agressives contre la Russie.

Des sources de l'industrie ont déclaré à Reuters que le régulateur britannique avait rejeté les projets de Shell de développer le champ gazier Jackdaw en mer du Nord après avoir examiné un rapport d'impact environnemental.

Un porte-parole de Shell a déclaré que la société était déçue de la décision et en évaluait les conséquences. Les raisons pour lesquelles l'agence n'a pas approuvé le rapport restent floues. La décision a été prise dans un contexte de hausse des prix du gaz et du pétrole en Europe à des niveaux records peu avant la conférence sur le climat COP26 au Royaume-Uni.

Les prix du gaz naturel au hub néerlandais ont dépassé les 1500-2000$/mille mètres cubes, les contrats à terme sur le charbon pour octobre à Rotterdam ont atteint 250-350$/tonne le 6 octobre. La crise du marché du gaz naturel a déjà entraîné une augmentation de la demande de pétrole (en particulier dans certaines régions asiatiques) d'environ 0,5 million de barils par jour. Dans le même temps, les fonctionnaires de l'UE continuent de blâmer la Russie pour l'augmentation des prix. Chaque jour, l'hystérie des relations publiques est déclenchée par des bureaucrates européens.

Il est intéressant de voir leur réaction évoluer dans les prochains jours, lorsque le prix sur les marchés au comptant est revenu à 1000 USD/1000 mètres cubes et encore moins après que Poutine a prétendu garantir des approvisionnements stables en Europe et même au détriment de la- bien-être de l'économie russe.

Source : Southfront

 

5- Japon, base arrière des frappes aériennes anti-Chine

Dans un autre geste signalant l'approfondissement des relations militaires américano-japonaises, deux combattants furtifs américains se sont entraînés à décoller et à atterrir sur le plus grand navire de guerre du Japon, le JS Izumo. Les vols ont eu lieu dimanche, le ministère japonais de la Défense ayant publié des photos et une vidéo de l'événement au début de cette semaine, annonçant l'avancée majeure des opérations de sa Force maritime d'autodéfense.

Surtout, c'était la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu'un avion à voilure fixe était exploité à partir d'un navire de guerre japonais. Le commandant du Corps des Marines, le général David Berger, avait précédemment déclaré : "Nous n'allons pas être déployés, mais nous allons en fait faire voler des F-35 du Corps des Marines des États-Unis à partir d'un navire japonais."

L'armée japonaise travaille à l'adaptation des porte-hélicoptères de classe Izumo de 24 000 tonnes pour les opérations à voilure fixe. La paire d'avions américains - Marine Corps F-35B Lighting II Joint Strike Fighters - a effectué avec succès un décollage court et des atterrissages verticaux depuis le pont du porte-avions de taille moyenne.

La période d'essais conjoints d'avions japonais et marins devrait se poursuivre à bord de l'Izumo jusqu'au 7 octobre. Bien sûr, la Chine ne manquera pas de prendre note étant donné que pas moins de cinq marines au total sont actuellement engagées dans des exercices de navires de guerre au large du Japon, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni :

Deux groupes de frappe aéronavals américains ont effectué des exercices avec le Carrier Strike Group 21 (CSG21) du Royaume-Uni et un navire de guerre japonais à grand pont au cours du week-end dans le cadre d'un exercice naval majeur dans les eaux au sud-est d'Okinawa, au Japon.

L'exercice impliquait six marines différentes – la Marine américaine, la Marine royale britannique, la Force maritime d'autodéfense japonaise, la Marine royale néerlandaise, la Marine royale canadienne et la Marine royale néo-zélandaise – représentant un total de 17 navires de surface, qui comprenait quatre porte-avions.

Les jets furtifs américains deviennent les premiers chasseurs à voler à partir d'un navire japonais JS Izumo depuis la Seconde Guerre mondiale

Les exercices interviennent après un week-end tendu dans un ciel contesté près de Taïwan, qui a vu les incursions d'avions de l'APL en Chine établir plusieurs records en termes de nombre d'avions franchissant la zone d'identification de défense de l'île autonome – dont 56 avions rien que lundi.

Source : Southfront

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV