TV

Les USA arment le Maroc de missiles Standoff pour briser la DCA algérienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les S-400 algériens prêts au combat ( Menadefense)

Une semaine après la tonitruante annonce israélo-marocaine comme quoi une usine de fabrication de drone kamikaze verrait très bientôt le jour au royaume, usine en quoi plus d'un analyste voit une base de drone déguisée à planter aux portes de l'Algérie dans le strict objectif de lancer des attaques massives comme celle qui en août a causé de grands incendies en Kabylie et qui a permis une réactivation des réseaux « israéliens » dans la province, une nouvelle provocation, signée cette fois USA vient d'avoir lieu contre l'Algérie :  Le Maroc se dotera de missiles américains « IGM-154- ou JSOW », selon un accord conclu par le royaume avec les États-Unis. Si une usine israélienne à faire des drones kamikazes de type Harop a poussé l'Algérie à fermer son ciel à tous les vols civils et militaires marocains, avec en filigrane la réactivation systématique de la puissante DCA algérienne dès que le moindre objet volant s'infiltrerait en provenance de pays voisins dans le ciel algérien, des missiles de type AGM  livrés au Maroc se veulent un défi encore plus grand à l'adresse de la DCA algérienne.

Au fait ces exercices African Lion 2021 que les Américains ont mené pendant des semaines au Sahara occidental avec la participation de quelques 7000 soldats et de façon intégrée avec leur commandement en Europe, et où prenait part la garde géorgienne, était justement destinée à décider de ce genre de livraison. Ce que l'axe US/Israël est sur le point de faire c'est de chercher étape par étape le modus operandi de ce qui devrait être une tentative visant à percer le ciel de l'Algérie par le ciel et depuis la mer car des missiles JSOW sont utilisables par des navires et des avions de combat, dont l'escouade « F16 ».

Les médias marocains affirment d'ailleurs que  l'AGM-154 Joint Separation Weapon, ou JSOW, est une bombe glissante américaine et qu'il est le résultat d'une collaboration entre l'US Navy et l'US Air Force visant à produire une arme standardisée de précision à moyenne portée, et plus particulièrement à engager des cibles bien défendues tout en maintenant une bonne distance des systèmes de défense.

Ce qui veut dire très clairement que l'expérience de dix ans de guerre en Syrie sert largement l'axe US/Israël dans cette nouvelle aventure qu'il cherche à amorcer au Maghreb, les S-400 algériens ne permettant pas que les F-16 puissent pénétrer dans l'espace aérien de l'Algérie, le choix devant se fixer donc sur genre de munition Standoff  comme JSOW, capables d'être lancés  à distance sans que les chasseurs ennemis risquent leur peau, verrouillé qu'ils seraient très rapidement par de puissants radars container des S-400 algériens. Rappelons que cette annonce qui fait franchir un nouveau dans le sens d'une confrontation militaire a eu lieu à peine quelques heures après que le président Tebboune eut confirmé que son pays faisait régulièrement l'objet de cyberattaque à partir des pays voisins et qu'à part la Tunisie, tout le monde était de la partie, y compris donc le Maroc désormais « colonisée » par l'entité sioniste. 

Avec un peu de discernement, tout observateur aura compris que l'une des cibles potentielles de ces cyberattaques pourraient être la DCA algérienne qui, pour être l'une des meilleures du monde, reste évidemment vulnérable à des suppressions, des tentatives de leurre, soit à tout ce que l'axe US/Israël a tenté toutes ces années en Syrie dont la DCA de fabrication russe ressemble fort à celle de l'Algérie. 

Le Maroc tend à devenir la première base US-Israël au Maghreb

C'est sur fond de toutes ces annonces que le commandant en chef de l'Africom, le Yankée Stephen Townsend débarque en Algérie dans le cadre d'une tournée qui l'a déjà conduit en Côte d'ivoire et au Bénin, en apparence pour évoquer les « coopérations bilatérales et la fameuse lutte anti-terroriste » mais à vrai dire pour dire au président et son chef d’état-major ce que cela pourrait coûter à l'Algérie si elle continue à s'opposer comme elle le fait à la présence de l'entité sioniste au sein de l'UA, reconnaissant là et de façon à peine voilée que l'Algérie et son poids sont tels qu'ils pourront barrer la route au projet d'une sionisation de l'Afrique.

Rappelons en la matière que depuis quelques jours déjà, la Tunisie cet autre bastion anti-Israël au Maghreb, largement nettoyée des cellules pro-sionistes à la faveur du « coup de force du président Kaïs Saïed » fait l'objet d'un nouveau tour de pression avec ces rapports médiatiques qui font état de supposés protestations anti-dictature Saïed, le but évidemment de « neutraliser » ce méga-coup de maître parfaitement calculé de l'axe anti-sioniste maghrébin Algérie-Tunisie, lequel coup a voulu anticiper en mettant à l'écart les Frères musulmans une « normalisation à la marocaine en Tunisie ».

Lire aussi: Maroc, l'otage d'Israël?

Cette nuit devant l'AG de l'ONU, pourtant, l'Algérie s'est montrée inflexible, en prenant de court le camp pro-US et en proposant un dialogue direct Rabat-Front Polisario et ce par la voix de son chef de la diplomatie Ramtane Lamamra. Évidemment que la réponse de Rabat serait non mais en mettant en avant une telle proposition, l'Algérie a voulu exhorter le Maroc à sortir de l'emprise US/Israël, à voir la réalité maghrébine en face, à ne pas prêter l'oreille aux sirènes bellicistes qui rien que ces dernières semaines ont réussi à militariser à outrance le Maghreb, à y introduire drones , missiles, chasseurs, etc., comme s'il s'agissait de mettre à feu et à sang toute la Méditerranée occidentale à l'effet d'en avaler les richesses. Évidemment Alger n'est pas non plus indifférent à cette autre rumeur comme quoi les 12 sous-marins nucléaires français qu'a déclinés l’Australie au mépris de la France et de sa réputation, risquent aussi de réapparaître au royaume, ce qui pourrait signifier la « nucléarisation » de la Méditerranée. 

Que faire ? Une première tendance s'est dégagée juste avant que M. Lamamra prenne la parole devant l'ONU. Il s'est entretenu avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahiyan, répondant à l'invitation de ce dernier pour se rendre en Iran. Ce désormais très probable déplacement pourrait évidemment ouvrir la voie à une coopération militaire entre l'Algérie et l'axe de la Résistance qui soit en passant a presque gagné l'une des guerres hybrides les plus complexes et les plus longues de l'histoire déclenchée contre la République arabe syrienne: en cette 2021, les USA en sont en Syrie à larguer Israël, à narguer Erdogan et à pousser les régimes arabes à normaliser avec un Assad qui restera au pouvoir pour les sept années à venir. Et puis après le coup des « pétroliers iraniens » de Nasrallah, ils viennent même de briser leur loi César et de normaliser le commerce Jordanie/Syrie. Cela a peut-être duré 10 ans mais cette victoire franche de la Syrie qu'elle partage volontiers avec la Résistance dépasse même les frontières syriennes et tend à aller à l'échelle de tout le Moyen-Orient. 

Ce pacte militaire que l'ANP devra conclure rapidement avec la Résistance pourrait inclure aussi la DCA algérienne. Après quelques 10 000 frappes israéliennes à coup des missiles standoff, la Syrie, ayant brisé la réticence russe, a réussi à les contrer. Comment ? Suivant le principe trop asymétrique de non-statisme... Les S-400 algériens ont besoin d'une remise à niveau pour parer à toute éventualité. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV