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E-Press du 18 mai 2021

La marine danoise a qualifié la situation de « dramatique » alors que le sous-marin Orel a dérivé vers son territoire à la suite d’un dysfonctionnement de propulsion inconnu. ©The Drive

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Le croiseur lance-missiles sous-marin nucléaire russe « Orel » a perdu de la vitesse au large des côtes de l’île danoise de Samso alors qu’il se dirigeait vers sa base en Russie après avoir participé au défilé de la marine russe. 

 

Au sommaire :

1- USA/GB/Israël : l’armée iranienne met en garde

« L’armée iranienne est au plus haut niveau de préparation au combat et répondra fermement à toute menace », a déclaré mercredi le commandant en chef de l’armée iranienne, le général Moussavi.

« L’armée de la République islamique d’Iran est au plus haut niveau de préparation au combat et se dressera fermement contre toute menace et remplira pleinement sa mission », a déclaré le général de division Seyyed Abdolrahim Moussavi lors d’une cérémonie.

Les activités de l’armée dans le pays, parallèlement à son devoir principal de protéger l’intégrité territoriale du pays, sont la preuve que l’armée iranienne a toujours été aux côtés de la population lors de catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les pénuries d’eau et les inondations ainsi que la pandémie de coronavirus.

« Aujourd’hui, les forces terrestres de l’armée sont présentes aux frontières ouest et est du pays, et partout où ces forces sont stationnées, la sécurité est pleinement établie.

Aussi, en termes d’équipement, la force terrestre de l’armée est en bon état, capable de subvenir à ses propres besoins », a ajouté le commandant en chef de l’armée.

2- Mercer Street : la Russie n’y croit pas

Le Royaume-Uni et les États-Unis accusent l’Iran de l’attaque du 30 juillet contre le pétrolier battant pavillon libérien Mercer Street

« La Russie estime qu’il est nécessaire d’établir les faits avant de prendre des mesures concernant l’attaque de la semaine dernière contre le pétrolier Mercer Street, a déclaré mercredi à la presse le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations Unies.

À la question de savoir si la question devait être abordée par le Conseil de sécurité de l’ONU, Dimitri Polyansky, a répondu : « Nous étudions encore les détails, il y a beaucoup d’informations contradictoires, beaucoup d’analyses hautement plausibles, qui nous manquent encore. Il faut donc établir les faits. » Il a ajouté qu’il n’y avait pas lieu de « se précipiter pour tirer des conclusions ou des actions », indique une source bien informée au sein des Nations unies, citée par l’agence de presse russe TASS, ce 4 août.

Le Royaume-Uni et les États-Unis accusent l’Iran de l’attaque du 30 juillet contre le pétrolier Mercer Street battant pavillon libérien. L’incident, qui s’est produit à 280 kilomètres au large des côtes d’Oman, a tué deux de ses membres d’équipage, un ressortissant roumain et un Britannique.

Téhéran, à son tour, a condamné les allégations comme étant politiquement biaisés et infondés, Londres et Washington ont déclaré qu’ils étaient en consultation avec leurs alliés sur une réponse coordonnée à l’attaque.

Source : TASS

3- Anti-pass, futurs détenus politiques ?

« Une menace pour la démocratie » : Emmanuel Macron s’insurge contre les anti-pass sanitaire.

Pour Emmanuel Macron, accusé par certains anti-pass sanitaires d’instaurer une dictature sanitaire, c’est bien la position de représentants du mouvement qui représente « une menace pour la démocratie », selon les extraits d’une interview du Président révélés ce mercredi 4 août par Paris Match.

Évoquant les manifestants anti-pass sanitaire lors de son déplacement en Polynésie fin juillet, Emmanuel Macron, interviewé par Paris Match, n’a pas mâché ses mots. Il les a notamment qualifiés de « quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens telle qu’ils puissent dire qu’on vit en dictature ».

Alors que de nombreux détracteurs reprochent au Président français le caractère dictatorial de ses mesures sanitaires, Macron affirme que c’est au contraire la position des anti-pass qui met en danger l’existence même de la démocratie.

« Je considère qu’il y va de l’existence même des démocraties. Leur attitude est une menace pour la démocratie. Ils confondent tout », déclare le chef de l’État dans des extraits de son interview à Paris Match révélés ce 4 août par l’hebdomadaire.

Et de renchérir : « Je pense qu’ils créent un désordre permanent, parce qu’ils contestent l’existence de l’ordre républicain, mais je ne céderai en rien ».

Emmanuel Macron a d’ailleurs profité de l’entretien pour défendre farouchement le caractère démocratique du fonctionnement de l’État français depuis le début de la crise sanitaire. Dans ce sens, il a notamment tenu à rappeler que la France n’avait « jamais suspendu la vie parlementaire » et que toutes les mesures anti-Covid avaient « été votées par la loi ».

« Nous sommes le seul pays qui a eu autant de contrôles parlementaires pendant la crise. Nous sommes le seul pays d’Europe dont les ministres sont convoqués devant le juge en temps de crise. Et on parle de dictature ? Le gouvernement répond à des commissions d’enquête parlementaires, à la Cour de justice de la République, à des magistrats […] Enfin, soyons sérieux ! », a-t-il lancé.

S’agissant de la démocratie à l’ère du Covid-19, certains peuvent pointer du doigt le dispositif de l’état d’urgence sanitaire qui prévoit notamment l’attribution de pouvoirs exceptionnellement larges au Premier ministre. Plus concrètement, cette mesure autorise le chef du gouvernement à prendre par décret des mesures limitant la liberté d’aller et venir, d’entreprendre ainsi que celle de réunion, précise le site vie-publique.fr. Qui plus est, sous un état d’urgence, le Premier ministre a le droit d’émettre des décrets établissant des mesures de réquisition de tous biens et services nécessaires pour mettre fin à la catastrophe sanitaire ainsi que des mesures temporaires de contrôle des prix.

Dans le même temps, pour la première fois l’état d’urgence peut être déclaré par décret en Conseil des ministres pour seulement une durée d’un mois. Au-delà de cette période, sa prorogation doit être autorisée par la loi, est-il précisé. Alors, les parlementaires doivent à chaque fois approuver la prolongation des pouvoirs exceptionnels confiés au Premier ministre pour résoudre la crise.

Pour rappel, trois semaines après le lancement du mouvement anti-pass sanitaire causé par les annonces de Macron du 12 juillet, les manifestants ne semblent pas reculés, mais bien au contraire. Chaque samedi, le nombre de manifestants bat le record du rassemblement précédent. Ainsi, alors que le ministre de l’Intérieur avait recensé samedi 17 juillet et samedi 24 juillet 114 000 et 160 000 participants respectivement, le 31 août un nouveau seuil a été franchi avec plus de 200 000 personnes qui ont battu le pavé partout en France.

Le pass sanitaire, déjà en vigueur pour tous les lieux publics recevant plus de 50 personnes, est censé être étendu dès le 9 août aux cafés, restaurants, transports de long trajet et hôpitaux ainsi qu’aux grands magasins et centres commerciaux, sur décision du préfet du département.

Source :  Reuters

4- Méga coup pro-Résistance de la Russie ?

Les systèmes de défense aérienne et antimissile israéliens pourraient tomber en panne en raison des systèmes de guerre électronique russes.

En réponse aux attaques israéliennes contre les systèmes de défense aérienne syriens, la Russie peut causer de très graves problèmes à la partie israélienne, en désactivant l’ensemble du système de défense aérienne et antimissile d’Israël.

Le ciel syrien est protégé par une puissante constellation russe intégrant un ensemble de systèmes de brouillage et de suppression électroniques ainsi que des batteries de défense aérienne et de défense antimissile laquelle peut aveugler complètement les radars israéliens. Et dans ce cas, les Israéliens ne remarqueront pas d’où viennent les frappes et viseront aveuglément des cibles « fantômes ».

La partie russe a déjà démontré à Israël les capacités de ses systèmes de guerre électronique, qui ont perturbé le fonctionnement du GPS sur la majeure partie d’Israël, forçant les systèmes de défense aérienne à attaquer des cibles inexistantes, etc.

« Si Israël continue de menacer la sécurité de l’armée russe et des alliés de la Russie en Syrie, alors qui et qu’est-ce qui est qui empêchera la partie russe de continuer à brouiller les radars israéliens sur le territoire syrien ? Israël devrait remettre en question ses intérêts en violant les accords qu’il a conclus avec la Russie et éviter de mettre Moscou en colère, car si la Russie lance ses systèmes de guerre électronique, la défense aérienne et antimissile de Tsahal commencera à faire face à de graves problèmes. », remarque des experts aérospatiaux russes cités par la source russe.

La probabilité d’un conflit armé direct entre Israël et l’Iran n’a jamais été aussi élevée, car les experts notent que contrairement à Israël, l’Iran est un allié de la Russie.

Source : avia-pro.net

5- Sabotage contre un navire nucléaire russe ?

Citant le Commandement de la marine danoise, la messagerie Télégramme russe Military Observer rapporte que de retour vers sa base navale de Zapadnaïa Litsa, le croiseur lance-missiles sous-marin nucléaire russe Orel venant de terminer sa participation au défilé de la marine russe a perdu de la vitesse au large des côtes de l’île danoise de Samso.

Toujours selon la source, suite à la panne technique, un remorqueur a été dépêché pour sauver le croiseur lance-missiles sous-marin Orel, cependant, apparemment, le problème a été fixé avant que l’opération de remorquage n’ait commencé.

En gros, dans son communiqué, la marine danoise admet que le sous-marin lance-missiles à propulsion nucléaire russe Orel (projet 949A Antey) a perdu de la vitesse dans la région de l’île de Samso,

Selon la déclaration du département militaire russe datée du 3 août, le remorqueur de l’Altaï se préparait à transporter le sous-marin à la base, quand les membres de l’équipage [du sous-marin] ont informé qu’ils avaient réussi à remettre les systèmes en état de fonctionnement.

La source à l’origine de l’info en l’occurrence Avia.pro note que le contrôle et l’interaction avec les garde-côtes danois ont été assurés par le grand navire anti-sous-marin Vice-Amiral Kulakov et que l’incident était survenu lors du retour du sous-marin de Saint-Pétersbourg après la fin de la Grande Parade navale russe dans la région, indique le communiqué publié cité par le média russe.

Le ministère russe de la Défense n’a encore publié aucun commentaire officiel à ce sujet, mais on suppose que le problème a été déclenché par une défaillance de vis, ou un problème beaucoup plus grave et la localisation du sous-marin russe n’a pas encore été révélée, nous confie Avia.pro.

Mais la version des faits donnée par The Auther of the Drive contient des ingrédients qui ne laissent pas indifférent : Le sous-marin nucléaire russe est tombé en panne dans les eaux danoises, titre The Drive avec en sous-titre : ‘la marine danoise a qualifié la situation de ‘dramatique’ alors que le sous-marin Orel a dérivé vers son territoire suite à un dysfonctionnement de propulsion inconnu.

Déjà via un tel effet d’annonce rendu possible par un tel titre puis par un tel sous-titre le tout sur un fond noir opaque avec des rayures blanches en diagonale avec The War Zone, en-tête, Brett Tingley, l’auteur anglophone du très long papier nous invite pour ainsi dire à une immersion en apnée en forme spirale dans les profondeurs des eaux gelées danoises, une plongée sous les banquises danoises dont la sortie n’est plus possible qu’après un très long lavage de cerveau dans les cœurs glacés des Atlantistes.

Disons-le, ce 4 août 2021, Brett Tingley, ne nous livre pas les faits réels, mais tout simplement sa propre perception des faits en y introduisant des éléments, à notre sens, de type subliminal, mais avec quelle subtilité.

Voici l’histoire racontée par The War Zone. Nos lecteurs auront tout le loisir d’apprécier le talent de conteur de l’auteur. Pour faciliter la lecture, nous avons décidé de mettre entre Guillemets les éléments qui méritent une attention particulière.

Le sous-marin nucléaire russe à missiles guidés de classe Oscar-II Orel a rencontré un problème inconnu avec ‘son système de propulsion’ le 30 juillet alors qu’il transitait dans ‘les eaux danoises de la mer Baltique’ près de la deuxième plus grande ville du Danemark, Aarhus, ce qui a incité la marine russe à se préparer à remorquer le sous-marin avant qu’elle ne soit informée que le sous-marin en panne a repris finalement sa route .  Les détails de l’incident ne sont pas tout à fait ‘clairs’, mais ‘les sous-marins russes’ ont eu quelques problèmes ces dernières années.

Le Barents Observer rapporte qu’‘Orel’ naviguait aux côtés du destroyer de missiles anti-sous-marins de classe Udaloy, le vice-amiral Kulakov, de Saint-Pétersbourg à la péninsule de Kola lorsque le problème est survenu.

Des membres de l’équipage de l’Orel auraient pu être vus sur le pont avant portant des gilets de sauvetage tandis que le remorqueur de la flotte russe du Nord Altaï s’approchait avec des cordes.

Le navire de patrouille danois HDMS Diana s’est également approché pour offrir ‘son aide’ et a tenté ‘en vain’ d’établir un contact radio avec le sous-marin ‘touché’, mais l’équipage du vice-amiral Kulakov ‘a répondu à la place’. L’Orel était escorté par le HDMS Diana lorsque l’incident s’est produit.

‘Les navires de guerre étrangers n’ont aucun moyen de naviguer dans la mer Baltique sans être escortés par les marines danoises ou suédoises’. Ces navires étrangers sont généralement autorisés à effectuer de tels transits en vertu des règles internationales de passage inoffensif, tant qu’ils répondent aux critères établis par l’article 19 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

Dans un article sur Facebook, le troisième escadron de la marine danoise a écrit que cette escorte particulière ‘restera dans l’histoire à la fois dramatique et excitante’, car le sous-marin nucléaire Orel de la classe Oscar-II a eu des problèmes de propulsion et ‘gisait’ dans l’eau à Sejero, où il a dérivé à 1,5 nœud vers l’île. Le message ajoute que la marine danoise a offert une assistance au sous-marin, qui a été ‘poliment, mais sans surprise refusée’.

Une fois que le problème avec la propulsion du sous-marin avait été suffisamment résolu pour continuer à avancer, les navires russes ont ensuite navigué vers le nord dans le Skagerak, les eaux entre ‘le Danemark et la Norvège’.

Le quartier général conjoint de la Norvège a déclaré que le sous-marin avait repris son transit d’abord à la surface, mais qu’il était à nouveau ‘submergé’.

Jusqu’à présent, la marine russe n’a fourni aucune explication de l’incident, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la nature du problème. ‘C’est toujours inquiétant lorsqu’un navire de ce type a des problèmes de propulsion’, a déclaré la porte-parole du siège commun de la Norvège, le major Elisabeth Eikeland, au Barents Observer.

Le média ajoute qu’il est interdit à la flotte du Nord de la Russie de parler directement avec les médias étrangers. Cependant, un communiqué de presse antérieur publié par la flotte a noté que ‘pendant la transition entre les flottes vers les bases de déploiement permanentes, les navires de la flotte du Nord effectueront un ensemble de missions d’entraînement au combat dans le cadre de diverses formations navales, qui seront formées dans le but de mener un certain nombre d’exercices tactiques.

Avec Avia.pro et The War Zone

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SOURCE: FRENCH PRESS TV