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E-Press du 26 juillet 2021

La photo ci-jointe montre le HMS Defender de la Royale Navy. ©AFP/Archives

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En Hongrie, Viktor Orbán a annoncé le 21 juillet la tenue prochaine d’un référendum et demandé le soutien des électeurs sur la loi anti-LGBT+.

 

Au sommaire :

1- Tentative de false flag US/Israël 

Des terroristes et un groupe séparatiste se sont déployés dans la province du Khouzistan pour mener des opérations de sabotage et déclencher un conflit afin de marginaliser la principale revendication de la population qui proteste pacifiquement contre la pénurie d'eau et la sécheresse.

La montée de la grogne populaire et les incitations à un conflit armé par les groupes terroristes et anti-révolutionnaires, en particulier le groupe terroriste Mojahedin-e Khalq ou les Moudjahidines, ne sont pas sans précédent. Ces dernières années, on constate même l'utilisation d’armes à feu par des émeutiers lors des rassemblements.

Edy Cohen, analyste israélien proche de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu et du Mossad, a révélé les liens étroits entre le régime de Tel-Aviv et les groupes séparatistes du sud-ouest de l'Iran, en particulier le groupe terroriste al-Ahwaziyah.

Il a publié une image de sa rencontre avec un chef du groupe terroriste al-Ahwaziyah sur sa page Twitter, écrivant qu'Israël soutenait les groupes séparatistes de la province du Khouzistan, dans le sud-ouest de l'Iran, et se tenait à leurs côtés contre la République islamique.

Source : Fars News

 2- Où est l'Hiroshima yéménite ? 

L'ampleur des destructions massives infligées à la ville de Haradh, au Yémen, à la suite de l'attaque sauvage saoudienne soutenue par les États-Unis a été révélée samedi par une source de l'administration locale de la ville frontalière de Haradh dans la province de Hajjah.

Depuis le début de l'invasion saoudienne en 2015, plus de 15 000 obus, bombes et missiles ont été largués sur les quartiers et les installations de Haradh, selon la chaîne Al-Masirah.

Les habitants du district de Haradh ont été totalement évacués vers divers camps de réfugiés ainsi que dans les zones voisines. Plus de 70 établissements à Haradh ont été entièrement détruits, dont la plupart sont des hôtels et des maisons de repos.

Sur un total de 63 écoles, 50 ont été entièrement démolies, les autres ont été partiellement endommagées, privant des milliers d'élèves d'éducation.

L’aviation saoudienne a entièrement détruit l'ancienne ville de Haradh. 85 % des habitations, des maisons, des magasins, des hôpitaux privés, des routes et des services publics ont été visés.

L'Arabie saoudite, avec le soutien des États-Unis et d’autres monarchies du golfe, a lancé une guerre dévastatrice contre le Yémen en mars 2015, dans le but de ramener au pouvoir le gouvernement de l'ancien président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et d'écraser le mouvement de résistance populaire Ansarallah.

Les forces armées yéménites et les Comités populaires alliés se sont toutefois renforcés contre les envahisseurs.

La guerre saoudienne a fait des centaines de milliers de morts parmi la population yéménite et des millions de déplacés. La quasi-totalité des infrastructures du Yémen est détruite. Le pays traverse la pire catastrophe humanitaire de l’Histoire, causée par la famine et les maladies infectieuses.

Source : Tasnim News

3- Référendum choc en Hongrie

En Hongrie, Viktor Orbán a annoncé mercredi 21 juillet la tenue prochaine d’un référendum et demandé le soutien des électeurs sur la loi anti-LGBT+, après le lancement contre Budapest d’une procédure d’infraction par la Commission européenne.

Il a ensuite énuméré cinq questions, demandant aux Hongrois par exemple s’ils acceptent que l’école « parle de sexualité à leurs enfants sans leur consentement », s’ils soutiennent « la promotion des traitements de changement de sexe pour les mineurs » ou la « présentation sans restriction devant les mineurs de contenu médiatique à caractère sexuel qui affecte leur développement ».

Viktor Orbán, qui n’a pas avancé de date pour la tenue de ce référendum, a demandé aux Hongrois de répondre « non » à toutes les questions, présentées comme des exigences que l’Union européenne veut imposer à la Hongrie. 

L’annonce de ce référendum s’inscrit dans le cadre d’un bras de fer juridique entre Bruxelles et Budapest sur une loi de protection des mineurs, adoptée le 15 juin, interdisant notamment l’évocation de l’homosexualité et du changement de sexe auprès des mineurs.

L’exécutif européen, qui juge cette loi discriminatoire à l’encontre des personnes LGBT+, a lancé une procédure d’infraction contre la Hongrie, qui peut mener à la saisine de la Cour de justice de l’UE, puis à des sanctions financières."

Source : egaliteetreconciliation.fr 

4- Cinq des six destroyers de la Royal Navy sont actuellement indisponibles pour des raisons techniques

Affecté au groupe aéronaval formé autour du porte-avions HMS Queen Elizabeth [Carrier Strike Group 21], le « destroyer » HMS Defender a fait parler de lui, le mois dernier, lors d’une brève mission en mer Noire.

Pour rappel, Moscou l’a en effet accusé d’avoir violé les eaux territoriales de la Crimée, ce qui aurait conduit la marine russe à lui adresser des tirs de semonce. Ce que la Royal Navy a démenti…

Mais pendant que le HMS Defender naviguait en mer Noire, un autre navire du même type, le HMS Diamond, contribuait à la protection du porte-avions britannique.

Seulement, il a été contraint d’abandonner prématurément le CSG 21 ou HMS Queen Elizabeth en raison d’un « problème technique » survenu au niveau des turbines à gaz de son système de propulsion.

Selon Ben Wallance le ministre britannique de la Défense, le HMS Diamond ou diamond devrait retrouver le CSG 21, qui se trouve actuellement en Asie, d’ici « quelques semaines ».

Seulement, sur les six « destroyers » de type 45 que compte la Royal Navy, cinq sont actuellement dans l’incapacité à prendre la mer.

Outre le HMS Diamond, les HMS Daring et Duncan sont en arrêt technique majeur tandis que le HMS Dragon fait l’objet d’une « maintenance planifiée ».

Enfin, le HMS Dauntless doit effectuer des essais après que son système de propulsion a été modernisé en vue, justement, de régler le problème récurrent des turbines à gaz rencontré sur les navires de cette classe, apparu dès leur entrée en service…

Il est clair que les essais des turbines ont été l’une des causes majeures des problèmes rencontrés par les destroyers de type 45 quand ils sont entrés en service.

Ceci est une faute grave du ministère de la Défense et des industriels », avait ainsi accusé un rapport de la Chambre des communes, publié en novembre 2016. Et d’ajouter : « Il est étonnant que les spécifications des destroyers de type 45 n’aient pas compris l’obligation pour ces navires de fonctionner à pleine capacité et pour des périodes prolongées dans les régions chaudes, comme celle du Golfe [persique]. C’est une faute inexcusable pouvant avoir des conséquences potentiellement dangereuses. »

Quoi qu’il en soit, pour Tobias Ellwood, le président du comité de la Défense à la Chambre des communes, le fait la Royal Navy n’ait plus qu’un seul destroyer de type 45 actuellement disponible est « opérationnellement inacceptable », au regard des obligations « nationales et internationales de la Grande-Bretagne ». D’autant plus que si jamais le HMS Defender « rencontre des problèmes de propulsion comme nous l’avons vu dans la famille Type 45, alors notre groupe aéronaval devra être obligé de s’appuyer sur un allié de l’OTAN », a-t-il souligné.

Source : Opex360

5- Mur de Trump : Biden dépense encore et toujours

Joe Biden dépense toujours des millions de dollars pour le mur de Trump à la frontière mexicaine.

Des sénateurs républicains ont accusé l’administration Biden de continuer à consacrer des millions de dollars au projet suspendu de construction du mur à la frontière mexicaine.

Le président Biden dépense 3 millions de dollars (2,5 millions d’euros) chaque jour « pour regarder l’acier se rouiller dans le désert », affirment les auteurs d’un rapport sénatorial américain consacré au projet de mur entre les États-Unis et le Mexique, initié par Donald Trump et suspendu par son successeur à la Maison-Blanche.

« L’administration Biden paie au moins 3 millions de dollars par jour aux prestataires pour protéger de l’acier, du béton et d’autres matériaux dans le désert. Et dans ce même temps, les garde-frontières américains ont fait face à plus de 1,1 million de migrants le long de la frontière sud-ouest durant cette année fiscale, soit un record depuis 20 ans », constatent les sénateurs républicains qui ont rédigé le document.

La semaine dernière, le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP) a fait savoir que ses agents avaient procédé à plus de 178.000 arrestations en juin, soit une augmentation de 3% par rapport au mois précédent. L’afflux d’immigrants à la frontière est considéré comme un point faible pour de nombreux Démocrates en vue des élections de mi-mandat de l’année prochaine.

La frontière « plus dangereuse que jamais » selon Trump

Fin juin, l’ex-président Trump s’est rendu à la frontière mexicaine, d’où il a accusé l’actuel dirigeant américain de permettre à des « millions » de sans-papiers d’entrer aux États-Unis. Selon lui, avec l’arrêt de la construction de son célèbre mur, la frontière en question est devenue « plus dangereuse que jamais auparavant dans l’histoire de notre pays ».

Pendant le mandat présidentiel de M.Trump, environ 800 kilomètres ont été selon lui terminés, la plupart de ces portions étant des améliorations de clôtures préexistantes. En effet, un tiers de la limite étatique comportait un mur ou une barrière bien avant son arrivée au pouvoir. Ainsi, les travaux menés sous son mandat ont principalement consisté en des ajustements ou des renforcements de structures édifiées antérieurement.

Précédemment, le gouverneur de l’État du Texas, Greg Abbott, avait annoncé son intention de poursuivre la construction du mur frontalier, arguant d’une immigration illégale « hors de contrôle».

Source : AP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV