TV

Premier essaim de drones "syriens" frappe la base US à al-Tanf; le Pentagone confirme des morts

Image satellite d'un essaim de drones (illustration)

Ce n’est pas sans raison si le « Sultan », juste avant qu’il ne soit reçu en audience par le maître Biden, a tenu à faire une petite démonstration de force anti Syrie, anti Russie et partant anti Résistance, en lançant de gros missiles Zelzal, remake grotesque au nom trompeur des missiles tactiques yéménites ou palestiniens et Iskandar russe, avec sa charge de 1 500 kg sur la banlieue sud d'Idlib et la périphérie nord-ouest de Hama. C’est qu’encore une fois l’entité sioniste se trouve dans l’impasse, que sa campagne de "guerre dans la guerre" n’a plus aucun sens ni aucune alternative viable après le M-600 tiré le 21 et qu’elle a besoin de la Turquie atlantiste et de son Sultan pour se dépanner : le 9 juin, 9 chasseurs israéliens au nombre desquels figuraient, paraît-il, des F-35 Adir, en ce moment même en manœuvre aérienne d’envergure en Méditerranée orientale et ce, en compagnie des F-35 de sa Majesté, ceux de l’Italie "mercenarisé", des USA, ont violé le ciel libanais pour frapper Damas et Homs.

Pas tant pour « faire saigner le Hezbollah ou la Force Qods » puisque l’argument « Frappe aérienne = chasse à la Résistance » est, depuis la bataille balistique de Gaza contre Israël, largement épuisé et ferait même rire Kochavi et Gantz mais bien en désespoir absolu de cause.

Lors d’un reportage diffusé ce mercredi sur Chanel 12 qui vise à revendre encore aux colons israéliens, le mythe dépassé de la supériorité aérienne d’Israël, le commandant en chef de l’armée de l’air sioniste Amikam Norkin reconnait que les « missiles balistiques du Hamas » ont prouvé en mai « avoir la capacité de frapper les bases aériennes d’Israël » et que pire, « l’un d’entre eux a même failli abattre l’un de nos chasseurs ».

Evidemment, ces deux phrases relèvent d’un méga lapsus révélateur, celui d’un pilote de formation qui, choqué par tout ce qu’il a vu et vécu dans le ciel de Gaza, se réveille d’un long sommeil mégalomane où il voyait « F-35 Adir = mort de l’axe de la Résistance » et qui ne peut s’empêcher d’en parler.

La frappe israélienne du 9 juin contre Damas, Quneitra et Homs pour laquelle tout le bataillon F-35 de l’Occident en Méditerranée a été mobilisée, visait à restituer la « furtivité » perdue de cette dinde volante dont la version israélienne a coûté des millions de dollars au contribuable US pour être remis à niveau. Mais la tentative a été un royal échec.

Le tout dernier raid lancé dans le cadre de la « campagne dite de guerre dans la guerre » post Netanyahu a tourné au fiasco puisque le F-35 Adir, retranché dans la nuit de 9 à 10 juin derrière les F-16 israéliens, a opéré depuis le ciel du Liban et ce fut, là, qu’il a encore été intercepté par ces radars inconnus qu’Israël a cherché à détruire le 9 juin, sans succès ?

Etait-ce le radar Meraj-4 appartenant aux batteries 373 que la Syrie aurait installé dans l’un de ses aéroports ou le radar Hafez, composante du complexe Mersad lequel profite d’une technologie avancée de guerre électronique et est idéale pour intercepter des missiles de croisière et des drones ou encore le radar du  système de défense antiaérienne Raad-2 qui utilise des missiles Taer ayant une portée de 50 kilomètres et est doté de radar électro-optique Sepehr-14 auquel les experts militaires attribuent la capacité de détecter et d’intercepter AWACS et avion de 5e génération et ce, parmi des dizaines d’avions et de drones de reconnaissance. On ignore, n’empêche, que le coup du 9 juin a prouvé qu’il y a réellement quelque chose de changé dans le ciel du Moyen Orient, car même si le F-35 s’était déjà montré perméable aux radars Container russes, qu’il se trouve soudain dans le filet de la Résistance, c’est là une effrayante nouvelle.

Car au contraire de la superpuissance russe qui espère jusqu’au bout trouver un terrain d’entente avec les Américains, l’axe de la Résistance, lui, est sûr et certain que seule le langage de la force est compris par les Yankee.

Ainsi jeudi, alors même que les terroristes pro-Ankara, dont HTS, visiblement remonté par leurs derniers contacts avec le chef du MI6 à Idlib, se sont mis à copieusement pilonner les positions de l’armée syrienne et de la Russie, même après que l’armée russe eut littéralement pulvérisé leur QG et fait tuer trois chefs de guerre de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) dont le porte-parole du groupe, Abou Khaled al-Chami, ainsi que six autres Nosratistes ont été abattus lors des raids aériens russo-syriens.

Le vendredi 11 juin, le groupe terroriste a déclaré que l'attaque au missile avait été menée en réponse aux récentes frappes russo-syriennes contre ses bastions à Idlib. Evidemment, l'armée de l'air syrienne et la Russie n’ont pas tardé à envoyer leurs chasseurs-bombardiers à riposter surtout ces Su-22M4, fabriqués en Union soviétique que la Russie a remis au goût du jour et dont  le blog de la Luftwaffe AS a diffusé des photos de leurs nouveaux moteurs Lyulka AL-21Après tout, la Russie a toute les raisons du monde de serrer le vis sur Erdogan qui, à en croire Avia.pro, s’apprête à aider, par Ukraine interposée, à lancer ses premières nuées de Bayraktar contre la CriméeCeci dit, la Turquie de l’ère Biden est beaucoup trop anti-Russe pour que ce genre de méthode de l’époque de Trump puisse la calmer

Pour l’axe de la Résistance, il est grand temps que le paradigme de conflit change de fond en comble entre la Syrie et les Etats Unis, une Syrie dont le président réélu à 95.1% des voix voit toute sa partie Est, là où les Américains ont dressé pas moins de 33 bases militaires, se soulever contre les Yankee. Cela fait trois semaines déjà que les tribus de l’est de l’Euphrate, celles de Manbij entre autres ont déclenché la lutte armée contre la présence US et les USA qui y agit par FDS interposé, ont fini par reculer. Des concessions se succèdent d’ailleurs, genre, arrêt des opérations de kidnapping des jeunes Syriens afin qu’ils soient enrôlés de force contre l’Etat syrien et à titre de bouclier humain pour sauvegarder les sites de pillage pétroliers US ou encore pour la levée du couvre-feu…

Mais rien n’y fait, la guerre de libération de la Syrie est partie pour de bon. Ainsi le vendredi 11 juin, alors que le monde entier a les yeux rivés sur le sommet Biden-Poutine et que la presse atlantiste fait tout pour décrire en position de force un axe US/Israël totalement en rade, le Pentagone a annoncé la « mort de l’un de ses soldats » à al-Tanf. Il a parlé comme toujours d’un accident mais plus d’un analyste parie qu’il ait menti.

La crainte US/Israël de voir les drones de la Résistance s’activer contre al-Tanf ne permettra évidemment ni au Pentagone ni au général McKenzie de parler de ce sujet fort délicat à cœur ouvert. Et bien, Israël a visé le 9 juin Homs et très visiblement le T-4, site stratégique, situé à quelques pâtés de la base illégale américaine d'al-Tanf.

En mars SouthFront rapportait : "Selon le rapport du site web Aïn al-Furat, publié ce jeudi 18 mars, deux drones iraniens ont décollé de la base aérienne T4 dans la campagne est de Homs. Des conseillers militaires iraniens et de l'armée syrienne ont assisté à un test de tir réel. Les drones ont effectué une série de frappes sur des cibles non identifiées dans le désert de Homs, situé entre l'est de Homs et l'ouest de Deir ez-Zor où selon certaines informations, les cellules de Daech sont actives."

Et d’ajouter : “A l'heure où les nuées de six drones de la Résistance parviennent à faire un trajet de 1 400 kilomètres entre Sanaa et Riyad pour faire une frappe de haute précision sans faute, visant la raffinerie de la capitale Riyad, la mieux protégée de toute l'Arabie, avoir à Homs une base de drones iraniens n'est pas une très bonne nouvelle. Surtout que des frappes au missile israélien Delilah à distance s'avèrent de plus en plus impossible."

Visiblement SouthFront avait raison. Les « fameux drones de la Résistance » viennent-ils faire leur première opération en essaim contre les troupes US en Syrie ? Le communiqué du Pentagone n’en dit pas plus mais tout porte à croire que les nuées de Mohajer-6 ou Ababil-3 sont sortis des « placards ». A moins que pour al-Tanf, le dévolu de la Résistance soit tombé sur Kaman-22, ce récent drone à fuselage large capable d’accomplir des missions de surveillance, de reconnaissance et de combat avec une endurance de 24 heures et doté de différents systèmes électro-optiques dont des caméras sophistiquées, des caméras de vision nocturne, des caméras thermiques, et des télémètres laser qui peuvent mener une guerre électronique : c'est-à-dire de lancer des suppressions, de rendre aveugle des radars, de castrer bien des DCA… Bref, de la vraie ""furtivité"".

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV