TV

La réélection d'Assad ouvrira le front balistique contre Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La participation massive du peuple syrien aux élections présidentielles est une victoire politique équivalant aux victoires militaires. ©Reuters

La participation massive des Syriens aux élections présidentielles est une victoire politique équivalant aux victoires militaires : l’ancien diplomate américain affirme l’échec de la diplomatie américaine en Syrie.

Les élections présidentielles en Syrie se sont déroulées dans tout le pays hier. Contrairement aux spéculations empoisonnées de certains médias occidentaux, la large participation des électeurs a porté un nouveau coup à l’ennemi.

La publication d’images de l’afflux des citoyens vers les urnes a montré que le peuple syrien croit au processus politique dans son pays

À cet égard, le site d’information Al-Ahd a évalué les différents aspects de la victoire politique remportée pour la Syrie lors des élections, l’a décrivant comme l’équivalent d’une victoire militaire de Damas.

Les dernières présidentielles avaient eu lieu 2014. Pendant sept ans, la Syrie a été confrontée à de nombreux défis qui ont menacé son unité nationale et son intégrité. Or, l’armée syrienne et ses forces alliées ont réussi à remporter des victoires sur la plupart des fronts. Ces batailles, à peine étaient-elles terminées, une autre guerre féroce a éclaté mettant une nouvelle fois le gouvernement syrien à l’épreuve : le siège, les sanctions et les mesures hostiles contre la Syrie pour la tenue des élections nationales dans le cadre de la loi dite César qui n’était qu’une des étapes de la nouvelle guerre.

Lire aussi : Élections : la Syrie marque sa victoire

Alors que les citoyens syriens ont voté en masse, les médias occidentaux ont cherché à mettre en doute la légitimité des élections en anticipant un manque de participation populaire. Ils sont allés jusqu’à impliquer les résidants des camps de réfugiés dans les élections en recueillant leurs votes dans des urnes non contrôlées par le gouvernement syrien.

Lire aussi : Les USA impliqués dans les affrontements éclatés entre les FDS et l’armée syrienne à Qamichli

Sur le plan politique, le taux élevé de participation renforce la position de la Syrie dans les négociations politiques à Sotchi et au Comité constitutionnel : négociations au cours desquelles certains ont tenté de limiter le droit de Bachar Assad de se présenter à nouveau aux élections. En outre, il encourage les États arabes à renouer avec la Syrie tout en imposant aux États-Unis et à l’Europe la nécessité d’établir une nouvelle approche pour parvenir à une solution politique à la crise syrienne : la défaite militaire de la Syrie est désormais une affaire du passé de même que la tentative d’imposer un accord politique au-delà de la réalité militaire et des conséquences de la guerre.

C’est dans ce contexte que l’ancien ambassadeur américain à Damas affirme que la tenue d’élections en Syrie et la présence de Bachar Assad dans la ville de Douma pour donner son vote sont les signes de l’échec de la diplomatie américaine. Cette dernière s’était appuyée sur le transfert du pouvoir de la famille Assad à travers les pourparlers politiques de Genève sous la faible supervision des Nations unies il y a sept ans.

Robert Ford estime que la décision de la Syrie d’organiser des élections à la date prévue défie la diplomatie de Washington et des alliés, a rapporté Washington Post. Sous la présidence de Biden qui n’a toujours pas nommé d’envoyé spécial pour la Syrie, les États-Unis n’entendent pas avoir une présence active dans le pays.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV