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En Norvège, la Russie fait une première démonstration de force

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Russie chasse un B-1B!

La Russie a-t-elle intercepté son premier B-1B? Visiblement, oui. Une première et magistrale leçon anti- OTAN, anti-US... Quatre bombardiers stratégiques B-1B ont été déployés sur la base aérienne d’Ørland (Norvège) en février dernier. 

Ces appareils sont rattachés au 7e escadron de l’Air Combat Command de l’US Air Force, de la base de Dyess au Texas. L’un des bombardiers aurait été victime de dommages « significatifs » lors du déploiement. Selon certaines sources, une tablette numérique aurait été ingérée par un des moteurs. Les dégâts pourraient se chiffrer en milliards de dollars. Suite à cet accident, le commandant de l’escadron, le lieutenant-colonel, Kristen Shadden, a été relevé de ses fonctions le 29 mars dernier. Sa future affectation n’est pas encore connue. 

La Russie dans la ligne de mire

L’arrivée des bombardiers stratégiques B-1B en Norvège (une première) s’inscrit dans le contexte des tensions entre les États-Unis et la Russie qui impliquent exercices militaires frontaliers et des vols de reconnaissance au large des côtes russes. Ces aéronefs participaient à un exercice, baptisé « Amalgam Dart 21-2 », avec leurs partenaires de l’OTAN. Il s’agissait d’adresser à Moscou un message clair, ces bombardiers stratégiques étant en effet capables d’infliger aux Russes et en cas de conflit des dommages considérables, avec avec au premier rang, la base navale de Mourmansk voisine des côtes norvégiennes. 

Quelles conséquences ?

L’accident n’a pas remis en cause la présence des B-1B. Les trois appareils restants ont pris part à l’exercice dans la zone arctique, avec leurs homologues canadiens et les F-16 de la Garde nationale américaine, avant de rentrer aux États-Unis. Durant l’entraînement, les F-16 étaient chargés d’intercepter les bombardiers stratégiques. Rappelons que même lors des pires épisodes de la guerre froide, Oslo s’était toujours opposé à l’arrivée sur son sol d’appareils à capacité nucléaire. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV